Pascal GUYOT / AFP
Paris, France | AFP | mardi 15/02/2022 - Moins de 4 millions de personnes sont désormais susceptibles de perdre leur pass vaccinal en France, selon une estimation communiquée par le ministère de la Santé mardi, jour d'entrée en vigueur des nouvelles règles pour conserver un pass valide.
Le délai maximal réduit de sept à quatre mois pour faire la dose de rappel de vaccin anti-Covid après la dernière injection est inscrit dans un décret publié au JO.
Autre changement, pour certains Français ayant été contaminés: "Une infection à la Covid-19 équivaut à l'administration de l'une des deux premières doses ou de la dose complémentaire", selon ce décret du 14 février lié à la gestion de la sortie de crise sanitaire, signé par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran.
C'est la traduction du principe "une infection = une injection" énoncé par le ministre de la Santé début février.
Selon les nouvelles estimations communiquées mardi par le ministère de la Santé, "moins de 4 millions de personnes sont susceptibles de perdre leur pass sanitaire aujourd'hui" faute de rappel ou d'infection. Jusqu'alors, les autorités évoquaient entre 4,5 et 5 millions.
Ces Français qui pourraient voir leur pass désactivé, "je les appelle une nouvelle fois à la mobilisation, à la vaccination, pour que chacun puisse être protégé", a déclaré le porte-parole du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres. "Alors que le virus sévit encore fortement, à l'hôpital, la fin des ultimes mesures de restriction ne signifie pas la fin de la prudence", a ajouté Gabriel Attal.
Et, pour respecter les nouvelles règles du pass, "il y a une période de tolérance d'une semaine", de sorte que les personnes dont le pass expire le 15 février "pourront en pratique l'utiliser jusqu'au 22 février", a souligné le ministère.
Le pass vaccinal pourra être réactivé lorsque la personne aura fait son rappel, et sera valide sept jours après l'injection.
"De nombreux rendez-vous sont ouverts pour permettre à tous nos concitoyens susceptibles de perdre leur pass de trouver des créneaux de vaccination", a répété le ministère, anticipant "cette semaine, la prochaine et la suivante" des "niveaux de vaccination assez élevés".
Une "deuxième chance" est aussi possible pour les possesseurs de faux pass repentis qui voudraient se mettre en règle: ils peuvent se présenter en centre de vaccination et ne feront pas l'objet de poursuites, a-t-on rappelé de même source.
La présentation d'un pass vaccinal est requise pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les Français de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal.
Mais ces règles pourraient être modifiées prochainement. Une levée du pass vaccinal est envisageable "d'ici la fin mars" ou début "avril", a estimé la semaine dernière Alain Fischer, le "Monsieur vaccin" du gouvernement.
A condition que le taux d'incidence s'avère "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, que la surcharge hospitalière touche à sa fin et qu'une très forte proportion de Français soient vaccinés, selon lui.
Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé mardi la perspective d'une levée du pass vaccinal "dès que la situation à l'hôpital le permettra".
Le délai maximal réduit de sept à quatre mois pour faire la dose de rappel de vaccin anti-Covid après la dernière injection est inscrit dans un décret publié au JO.
Autre changement, pour certains Français ayant été contaminés: "Une infection à la Covid-19 équivaut à l'administration de l'une des deux premières doses ou de la dose complémentaire", selon ce décret du 14 février lié à la gestion de la sortie de crise sanitaire, signé par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran.
C'est la traduction du principe "une infection = une injection" énoncé par le ministre de la Santé début février.
Selon les nouvelles estimations communiquées mardi par le ministère de la Santé, "moins de 4 millions de personnes sont susceptibles de perdre leur pass sanitaire aujourd'hui" faute de rappel ou d'infection. Jusqu'alors, les autorités évoquaient entre 4,5 et 5 millions.
Ces Français qui pourraient voir leur pass désactivé, "je les appelle une nouvelle fois à la mobilisation, à la vaccination, pour que chacun puisse être protégé", a déclaré le porte-parole du gouvernement à l'issue du Conseil des ministres. "Alors que le virus sévit encore fortement, à l'hôpital, la fin des ultimes mesures de restriction ne signifie pas la fin de la prudence", a ajouté Gabriel Attal.
Et, pour respecter les nouvelles règles du pass, "il y a une période de tolérance d'une semaine", de sorte que les personnes dont le pass expire le 15 février "pourront en pratique l'utiliser jusqu'au 22 février", a souligné le ministère.
Le pass vaccinal pourra être réactivé lorsque la personne aura fait son rappel, et sera valide sept jours après l'injection.
"De nombreux rendez-vous sont ouverts pour permettre à tous nos concitoyens susceptibles de perdre leur pass de trouver des créneaux de vaccination", a répété le ministère, anticipant "cette semaine, la prochaine et la suivante" des "niveaux de vaccination assez élevés".
Une "deuxième chance" est aussi possible pour les possesseurs de faux pass repentis qui voudraient se mettre en règle: ils peuvent se présenter en centre de vaccination et ne feront pas l'objet de poursuites, a-t-on rappelé de même source.
La présentation d'un pass vaccinal est requise pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les Français de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal.
Mais ces règles pourraient être modifiées prochainement. Une levée du pass vaccinal est envisageable "d'ici la fin mars" ou début "avril", a estimé la semaine dernière Alain Fischer, le "Monsieur vaccin" du gouvernement.
A condition que le taux d'incidence s'avère "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, que la surcharge hospitalière touche à sa fin et qu'une très forte proportion de Français soient vaccinés, selon lui.
Le porte-parole du gouvernement a réaffirmé mardi la perspective d'une levée du pass vaccinal "dès que la situation à l'hôpital le permettra".