Tahiti, le 17 mai 2024 – “Dans ces moments de grandes tensions, le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson a souhaité appeler au calme et au dialogue” en Nouvelle-Calédonie. Dans un communiqué envoyé ce vendredi matin, il assure que le “peuple polynésien est prêt à participer à l'effort dans un objectif de réconciliation et d'apaisement”.
La Nouvelle-Calédonie est le théâtre d'émeutes depuis ce lundi et la Polynésie est aux côtés de ses voisins avec des efforts conjoints de l'État et du Pays. Ce vendredi matin, le président Moetai Brotherson souligne dans un communiqué qu'il “est impératif que tous comprennent que nous sommes Océaniens et que ce qui se passe chez nos frères et sœurs du Pacifique nous affecte et nous affectera encore. Nous sommes liés par l'histoire et le sang, et cela nous oblige”.
“C’est dans cet esprit de responsabilité que le gouvernement a autorisé l’expédition d’une soixantaine de poches de sang. Une opération conjointement menée par le ministère de la Santé, le Centre hospitalier de la Polynésie française, la Direction de la Santé et le haut-commissariat de la République en Polynésie française”, rappelle le président qui précise que cette opération “fait suite à l’appel formulé par le haut-commissariat de la Nouvelle-Calédonie pour répondre aux besoins urgents de l’hôpital de Nouméa. L’expédition a été réalisée [dans la nuit de jeudi à vendredi] à une heure du matin. Ce dernier a fait un arrêt à Wallis-et-Futuna, dont l’aéroport Tontouta est fermé, pour permettre l’évacuation sanitaire d’un patient ”.
“Malheureusement, le conflit ne semble pas décroître et les autorités du Pays et celles de l’État en Polynésie française se tiennent prêtes à se mobiliser. Nous tentons activement de trouver des solutions pour les ressortissants polynésiens bloqués sur la Grande Terre et les Calédoniens aussi coincés sur notre territoire”, conclut le président du Pays qui adresse ses “sincères remerciements à l’ensemble des acteurs qui ont contribué au succès de ce convoyage et réaffirme ainsi son soutien plein et entier aux peuples qui vivent sur ce territoire”.
La Nouvelle-Calédonie est le théâtre d'émeutes depuis ce lundi et la Polynésie est aux côtés de ses voisins avec des efforts conjoints de l'État et du Pays. Ce vendredi matin, le président Moetai Brotherson souligne dans un communiqué qu'il “est impératif que tous comprennent que nous sommes Océaniens et que ce qui se passe chez nos frères et sœurs du Pacifique nous affecte et nous affectera encore. Nous sommes liés par l'histoire et le sang, et cela nous oblige”.
“C’est dans cet esprit de responsabilité que le gouvernement a autorisé l’expédition d’une soixantaine de poches de sang. Une opération conjointement menée par le ministère de la Santé, le Centre hospitalier de la Polynésie française, la Direction de la Santé et le haut-commissariat de la République en Polynésie française”, rappelle le président qui précise que cette opération “fait suite à l’appel formulé par le haut-commissariat de la Nouvelle-Calédonie pour répondre aux besoins urgents de l’hôpital de Nouméa. L’expédition a été réalisée [dans la nuit de jeudi à vendredi] à une heure du matin. Ce dernier a fait un arrêt à Wallis-et-Futuna, dont l’aéroport Tontouta est fermé, pour permettre l’évacuation sanitaire d’un patient ”.
“Malheureusement, le conflit ne semble pas décroître et les autorités du Pays et celles de l’État en Polynésie française se tiennent prêtes à se mobiliser. Nous tentons activement de trouver des solutions pour les ressortissants polynésiens bloqués sur la Grande Terre et les Calédoniens aussi coincés sur notre territoire”, conclut le président du Pays qui adresse ses “sincères remerciements à l’ensemble des acteurs qui ont contribué au succès de ce convoyage et réaffirme ainsi son soutien plein et entier aux peuples qui vivent sur ce territoire”.