PAPEETE, le 18 avril 2016. Avant même l’examen, ce matin en séance publique, de la proposition de délibération visant à modifier le règlement intérieur de l’assemblée de la Polynésie française, le président de notre institution a jugé opportun de fustiger devant la presse les quelques amendements que notre majorité a souhaité apporter au texte.
Ces modifications, nous les avons tous souhaitées, la majorité comme l’opposition. Et M. Tuihani n’en a pas la paternité puisque l’initiative remonte à son prédécesseur, Edouard Fritch, qui a jeté les bases des améliorations à apporter au texte.
De là maintenant à accuser le Rassemblement pour une majorité autonomiste de chercher "neutraliser l’action de l’assemblée" ou encore à "kidnapper une partie de la démocratie", nous considérons que Marcel Tuihani troque son apparente neutralité au perchoir pour redevenir le fidèle porte-voix du 58ème représentant.
Il n’a jamais été dans notre intention de priver les élus de leur droit d’information comme il le prétend. Les travaux préparatoires à l’examen du budget primitif du Pays n’ont jamais été aussi longs et les ministres n’ont jamais passé autant de temps à Tarahoi afin de répondre aux questions des représentants.
Quant à la question du contrôle des collaborateurs qui convient certes d’améliorer, M. Tuihani devrait au contraire nous remercier ! En effet, plutôt que d’avoir à remplir une fiche d’activité semestrielle ou annuelle dont personne ne pourra juger de la véracité, nous proposons de renvoyer la responsabilité vers les élus et les présidents de chaque groupe qui sont censés, au préalable, établir les fiches de poste et s’assurer que les missions sont correctement remplies.
Plus grave encore, à nos yeux, sont les insinuations d’emplois fictifs proférées par Marcel Tuihani ! Ce n’est pas le groupe RMA qui aujourd’hui doit faire face à une enquête pour suspicion d’emplois fictifs mais le président de l’assemblée de la Polynésie française.
Dans la même veine, il est tout de même curieux que monsieur Tuihani s’étonne de voir le RMA différer la création d’une commission d’évaluation des politiques publiques. En effet, encore une fois le Tahoeraa veut mettre la charrue avant les bœufs car il est bien évident que sur le fond, nous sommes tous d’accords. Mais sur la forme, ne serait-il pas plus judicieux de tirer d’abord les leçons de l’audit qui a été mené concernant la réorganisation des services de l’assemblée ? Plutôt que de multiplier les commissions d’évaluation et autres commissions d’enquête, utilisons déjà à bon escient celles qui existent ! Cela nous fera gagner et de l’argent, et du temps !
RMA
Rassemblement pour une Majorité Autonomiste
Ces modifications, nous les avons tous souhaitées, la majorité comme l’opposition. Et M. Tuihani n’en a pas la paternité puisque l’initiative remonte à son prédécesseur, Edouard Fritch, qui a jeté les bases des améliorations à apporter au texte.
De là maintenant à accuser le Rassemblement pour une majorité autonomiste de chercher "neutraliser l’action de l’assemblée" ou encore à "kidnapper une partie de la démocratie", nous considérons que Marcel Tuihani troque son apparente neutralité au perchoir pour redevenir le fidèle porte-voix du 58ème représentant.
Il n’a jamais été dans notre intention de priver les élus de leur droit d’information comme il le prétend. Les travaux préparatoires à l’examen du budget primitif du Pays n’ont jamais été aussi longs et les ministres n’ont jamais passé autant de temps à Tarahoi afin de répondre aux questions des représentants.
Quant à la question du contrôle des collaborateurs qui convient certes d’améliorer, M. Tuihani devrait au contraire nous remercier ! En effet, plutôt que d’avoir à remplir une fiche d’activité semestrielle ou annuelle dont personne ne pourra juger de la véracité, nous proposons de renvoyer la responsabilité vers les élus et les présidents de chaque groupe qui sont censés, au préalable, établir les fiches de poste et s’assurer que les missions sont correctement remplies.
Plus grave encore, à nos yeux, sont les insinuations d’emplois fictifs proférées par Marcel Tuihani ! Ce n’est pas le groupe RMA qui aujourd’hui doit faire face à une enquête pour suspicion d’emplois fictifs mais le président de l’assemblée de la Polynésie française.
Dans la même veine, il est tout de même curieux que monsieur Tuihani s’étonne de voir le RMA différer la création d’une commission d’évaluation des politiques publiques. En effet, encore une fois le Tahoeraa veut mettre la charrue avant les bœufs car il est bien évident que sur le fond, nous sommes tous d’accords. Mais sur la forme, ne serait-il pas plus judicieux de tirer d’abord les leçons de l’audit qui a été mené concernant la réorganisation des services de l’assemblée ? Plutôt que de multiplier les commissions d’évaluation et autres commissions d’enquête, utilisons déjà à bon escient celles qui existent ! Cela nous fera gagner et de l’argent, et du temps !
RMA
Rassemblement pour une Majorité Autonomiste