Aéroport de Roissy, France | AFP | vendredi 15/12/2016 - Plusieurs dizaines de chauffeurs VTC bloquaient vendredi matin l'accès autoroutier à l'aéroport parisien Roissy-Charles de Gaulle et organisaient des barrages filtrants à Orly, a-t-on appris de sources aéroportuaires.
En ce jour de veille de vacances scolaires, l'accès à Roissy depuis l'autoroute "était totalement saturé", en raison de la mise en place d'un "gros barrage" en amont de la plateforme, impliquant 70 véhicules venus de la Porte Maillot, à Paris, a indiqué cette source.
Les autorités s'attendent à une levée du mouvement "en milieu de matinée", avec un départ des VTC vers Paris. La préfecture de police a précisé dans un tweet avoir "procédé à l'enlèvement de véhicules pour libérer les voies de circulation".
Vers 07H30, un chauffeur VTC a été renversé par un de ses collègues manifestants, selon une source aéroportuaire, qui n'a pas précisé les circonstances de l'accident. Son pronostic vital n'est pas engagé.
Les policiers ont signalé des "fumigènes, jets d'œufs et de farine" par des manifestants, pour "certains cagoulés".
Le préfet délégué aux aéroports Philippe Riffault a mis en cause "le comportement de certains chauffeurs de VTC obligeant des clients de VTC ou taxis à descendre du véhicule, parfois brutalement, provoquant la peur des passagers". Ces comportements sont "inadmissibles et discréditent leurs auteurs", a-t-il déploré.
A Orly, une cinquantaine de chauffeurs organisaient depuis 05H30 des barrages filtrants. Ils "laissent passer tous les véhicules sauf les VTC non grévistes", a indiqué une source aéroportuaire, mentionnant "quelques heurts, des jets d'œufs et de farine".
Plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont déjà manifesté leur colère jeudi à Paris contre les plateformes de réservation de voitures, Uber en tête, et les ravages de "l'ubérisation", synonyme pour eux d'"esclavage moderne".
Faute d'avoir été entendus, les organisateurs avaient annoncé à l'AFP la reconduction du mouvement vendredi.
sab/cld/gf
En ce jour de veille de vacances scolaires, l'accès à Roissy depuis l'autoroute "était totalement saturé", en raison de la mise en place d'un "gros barrage" en amont de la plateforme, impliquant 70 véhicules venus de la Porte Maillot, à Paris, a indiqué cette source.
Les autorités s'attendent à une levée du mouvement "en milieu de matinée", avec un départ des VTC vers Paris. La préfecture de police a précisé dans un tweet avoir "procédé à l'enlèvement de véhicules pour libérer les voies de circulation".
Vers 07H30, un chauffeur VTC a été renversé par un de ses collègues manifestants, selon une source aéroportuaire, qui n'a pas précisé les circonstances de l'accident. Son pronostic vital n'est pas engagé.
Les policiers ont signalé des "fumigènes, jets d'œufs et de farine" par des manifestants, pour "certains cagoulés".
Le préfet délégué aux aéroports Philippe Riffault a mis en cause "le comportement de certains chauffeurs de VTC obligeant des clients de VTC ou taxis à descendre du véhicule, parfois brutalement, provoquant la peur des passagers". Ces comportements sont "inadmissibles et discréditent leurs auteurs", a-t-il déploré.
A Orly, une cinquantaine de chauffeurs organisaient depuis 05H30 des barrages filtrants. Ils "laissent passer tous les véhicules sauf les VTC non grévistes", a indiqué une source aéroportuaire, mentionnant "quelques heurts, des jets d'œufs et de farine".
Plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont déjà manifesté leur colère jeudi à Paris contre les plateformes de réservation de voitures, Uber en tête, et les ravages de "l'ubérisation", synonyme pour eux d'"esclavage moderne".
Faute d'avoir été entendus, les organisateurs avaient annoncé à l'AFP la reconduction du mouvement vendredi.
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