« Outre cette visite de courtoisie au Général Artur qui vient d’être nommé à la tête du SMA, il s’agissait de faire le point sur la convention Etat/Pays qui permettra surtout à davantage de jeunes de Polynésie française de pouvoir intégrer cette structure » a indiqué Moana Greig au sortir de l’entretien.
Le ministre de l’Education souhaitait rappeler à son interlocuteur toute l’importance de ce dispositif et « tout l’attachement du gouvernement de la Polynésie française à ce type de structure ».
Il est vrai que ce dispositif offre des perspectives d’insertions réelles aux jeunes volontaires stagiaires qui décident de suivre la formation. Ainsi, «72% des jeunes sortis du groupements du Service Militaire Adapté de Polynésie regagnent le monde de l’emploi » s’est félicité Moana Greig.
Actuellement le SMA accueille 250 jeunes en Polynésie française.
Une convention signée le 23 juillet par le président Gaston Tong Sang, le Haut-Commissaire Adoph Colrat et le Lieutenant-Colonel Didier Rossi, chef de corps du GSMA en Polynésie française avait défini un cadre pour l’action du Service Militaire Adapté au regard des objectifs fixés par le ministre de l’Outre-mer en accord avec les axes prioritaires exprimés par le gouvernement du Pays.
Celle signée le 17 septembre par Moana Greig a permis la mise à disposition, par le vice-rectorat, de quatre enseignants du CEPF auprès du Groupement SMA de Polynésie française.
Le ministre de l’Education a précisé qu’ «à notre niveau nous avons mis des moyens humains pour venir renforcer tout ce qui relève de l’enseignement général et permettre aux jeunes intégrés dans ces groupements de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté pour leur permettre de renouer par exemple avec l’apprentissage de la lecture ».
Les professeurs mis à disposition viendront renforcer l’action des professeurs bénévoles travaillant déjà en lien avec les groupements et les formateurs militaires.
A moyen terme l’objectif est de pouvoir accueillir près de six cents volontaires stagiaires. Le but étant notamment de leur permettre de bénéficier d’une réactualisation de l’enseignement général ainsi que d’une formation à caractère professionnel.
Pour sa part, le Général Artur a indiqué que la création d’un autre site du SMA, en plus de ceux des Marquises, des Australes et de Tahiti, n’était pas prévu dans l’instant : « On gardera les trois sites actuels ». En revanche, les cursus de formations seront développés puisque « nous irons vers un doublement de l’offre aux jeunes gens de Polynésie française pour intégrer les rangs du GSMA. Nous souhaitons rationaliser nos emprises et nous resterons donc sur trois emprises, une aux Marquises, une aux Australes et l’autre sur l’île de Tahiti » a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la formation, le Général a confirmé que le cursus traditionnel et historique qui connaît « un grand succès partout dans les Outre-mers français » serait conservé. Ce cursus de douze mois permet notamment aux jeunes gens les plus défavorisés « de mettre un pied dans la citoyenneté ».
C e programme de formation repose sur l’acquisition de pré-acquis dans les domaines du savoir-être (éducation comportementale et civique), du savoir (remise à niveau scolaire) et du savoir-faire (formation pré-professionnelle). Un certificat d’aptitude personnelle à l’insertion (CAPI) est délivré en fin de session.
Le ministre de l’Education souhaitait rappeler à son interlocuteur toute l’importance de ce dispositif et « tout l’attachement du gouvernement de la Polynésie française à ce type de structure ».
Il est vrai que ce dispositif offre des perspectives d’insertions réelles aux jeunes volontaires stagiaires qui décident de suivre la formation. Ainsi, «72% des jeunes sortis du groupements du Service Militaire Adapté de Polynésie regagnent le monde de l’emploi » s’est félicité Moana Greig.
Actuellement le SMA accueille 250 jeunes en Polynésie française.
Une convention signée le 23 juillet par le président Gaston Tong Sang, le Haut-Commissaire Adoph Colrat et le Lieutenant-Colonel Didier Rossi, chef de corps du GSMA en Polynésie française avait défini un cadre pour l’action du Service Militaire Adapté au regard des objectifs fixés par le ministre de l’Outre-mer en accord avec les axes prioritaires exprimés par le gouvernement du Pays.
Celle signée le 17 septembre par Moana Greig a permis la mise à disposition, par le vice-rectorat, de quatre enseignants du CEPF auprès du Groupement SMA de Polynésie française.
Le ministre de l’Education a précisé qu’ «à notre niveau nous avons mis des moyens humains pour venir renforcer tout ce qui relève de l’enseignement général et permettre aux jeunes intégrés dans ces groupements de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté pour leur permettre de renouer par exemple avec l’apprentissage de la lecture ».
Les professeurs mis à disposition viendront renforcer l’action des professeurs bénévoles travaillant déjà en lien avec les groupements et les formateurs militaires.
A moyen terme l’objectif est de pouvoir accueillir près de six cents volontaires stagiaires. Le but étant notamment de leur permettre de bénéficier d’une réactualisation de l’enseignement général ainsi que d’une formation à caractère professionnel.
Pour sa part, le Général Artur a indiqué que la création d’un autre site du SMA, en plus de ceux des Marquises, des Australes et de Tahiti, n’était pas prévu dans l’instant : « On gardera les trois sites actuels ». En revanche, les cursus de formations seront développés puisque « nous irons vers un doublement de l’offre aux jeunes gens de Polynésie française pour intégrer les rangs du GSMA. Nous souhaitons rationaliser nos emprises et nous resterons donc sur trois emprises, une aux Marquises, une aux Australes et l’autre sur l’île de Tahiti » a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la formation, le Général a confirmé que le cursus traditionnel et historique qui connaît « un grand succès partout dans les Outre-mers français » serait conservé. Ce cursus de douze mois permet notamment aux jeunes gens les plus défavorisés « de mettre un pied dans la citoyenneté ».
C e programme de formation repose sur l’acquisition de pré-acquis dans les domaines du savoir-être (éducation comportementale et civique), du savoir (remise à niveau scolaire) et du savoir-faire (formation pré-professionnelle). Un certificat d’aptitude personnelle à l’insertion (CAPI) est délivré en fin de session.
