Moana Greig rencontre Jean Bertsch de l'agence Europe Education et Formation France (A2E2F)

Le ministre de l’Education a rencontré, mardi 21 septembre 2010 à la Délégation de la Polynésie à Paris, Jean Bertsch, directeur de l’A2E2F.


« Nous avons rencontré Monsieur Jean Bertsch pour lui faire part de certains projets qui vont favoriser la mobilité des écoles de Polynésie française vers les Pays européens et notamment en matière d’immersion dans la langue anglaise » a indiqué Moana Greig.

L’objectif du ministre est de permettre aux élèves polynésiens de travailler avec des classes du Royaume Unis par le canal informatique et « à terme de s’y déplacer ».

Moana Greif considère que la Polynésie française ne doit plus être absente
des programmes de mobilité que sont les programmes Comenius ou Erasmus.
Le ministre de l’Education compte, de surcroît, favoriser ce type de
mobilité dans le bassin du Pacifique : « Il y a autour de nous nombre de
pays anglophones. Nous devons donc agir au niveau de la législation
européenne pour permettre la mobilité de nos élèves vers l’Australie, la
Nouvelle-Zélande… » a-t-il indiqué.

Préalablement à l’envoi de ces élèves vers ces pays d’Europe, il importe de
constituer des dossiers qui soient recevables à Bruxelles. C’est pourquoi
Moana Greig a tenu à rencontrer Jean Bertsch : « Il nous a donné des pistes
pour que nos projets soient éligibles auprès des instances européennes. Il
a, en outre, fait certaines observations intéressantes qui nous permettront d’être rapidement réactifs et de bénéficier des financements européens » s’est-il réjoui.

Le ministre croit fermement en la mise en place d’un dispositif
d’enseignement de l’anglais en Cours Moyen deuxième année grâce au projet
Comenius qui devrait permettre notamment à six classes de se déplacer en
2011 en Angleterre.

Par ailleurs, Moana Greig a évoqué la reconnaissance du dispositif
pédagogique centré sur le Orero en vue de la délivrance d’un label des langues : « L’art déclamatoire en Polynésie française est un projet porté depuis deux ans et qui connaît vraiment un élan très important dans nos
établissements. Le but est d’obtenir des financements auprès de l’Europe
pour favoriser cette rencontre culturelle entre les différentes aires
linguistiques en Polynésie française. Permettre aux jeunes Marquisiens de
venir à la rencontre des jeunes des Australes ou de ceux de l’archipel de la Société suppose des financements très lourds. Le orero est ici un outil
pédagogique sur lequel les enseignants s’appuient pour rendre plus aisé cet
enseignement des langues polynésiennes » a-t-il conclu.

Rédigé par communiqué de la délégation Polynesienne à Paris le Vendredi 1 Octobre 2010 à 06:00 | Lu 855 fois