« La Polynésie française manque d’experts. Nous avons besoin de former des étudiants de très grande qualité qui auront vocation à aider les élus à prendre les bonnes décisions pour le Pays » a souligné Moana Greig lors de cet entretien. Or l’excellence en matière politique est indéniablement à l’IEP de Paris, voie royale pour l’Ecole Nationale d’Administration et où ont étudié nombre de grands hommes de la République.
Une convention en préparation
Le programme égalité des chances et diversité s’opère selon deux axes. En premier lieu une expérimentation dans les lycées du secondaire qui porte sur la recherche de nouvelles méthodologies « pour que les élèves apprennent mieux ». Par ailleurs, un deuxième dispositif, nommé Conventions d’Education Prioritaires a pour vocation de recruter les élèves les plus méritants dans les zones prioritaires.
Après s’etre ouvert à la province, l’IEP a fait le choix de se tourner vers l’Outre-mer. Une convention a déjà été passée avec la Nouvelle-Calédonie. Deux élèves calédoniennes, venant de milieux défavorisés, suivent actuellement une formation intense, très encadrée, qui doit les amener à intégrer définitivement Sciences Po.
Dans ce contexte, le responsable des programmes Egalité des chances et Diversités a très bien accueilli la démarche de Moana Greig, venu lui dire que la signature d’une convention avec l’IEP était « une aspiration très forte » du gouvernement de la Polynésie française. Le ministre s’est réjoui que des démarches ait été entreprises en ce sens dès 2007 par les gouvernements précédents. Il a néanmoins regretté qu’elles n’aient pas abouti. Si Hakim Hallouch et lui-même ont convenu de prendre le temps de définir au mieux les termes de cette convention, et notamment par une meilleure connaissance mutuelle et mobilisation des futurs acteurs sur le terrain, Moana Greig n’a pas caché sa ferme volonté de mener ce projet à son terme.
Innover en matière d’éducation
Hakim Hallouch s’est dit très optimiste. Et ce d’autant plus que le statut d’autonomie interne et la compétence donnée au Pays en matière d’Education s’avère être un indéniable atout. Le gouvernement pourrait, en effet, dans le cadre d’un partenariat avec Sciences Po, aller très loin en matière d’innovation dans la manière d’enseigner.
Cette convention d’éducation prioritaire ne fait pas pour autant l’objet de quotas. L’élève doit travailler autant voir plus que les autres tout en étant accompagné sur un plan pédagogique: « Nous ne sommes pas tombés dans la logique des quotas et cela nous permet de maximiser les compétences » a souligné le responsable des programmes Egalité des chances et Diversité à Siences Po .
Moana Greig a suggéré à Hakim Hallouch de se rendre en Polynésie française en août prochain. D’ici là des échanges vont intervenir avec le ministère polynésien de l’éducation afin que la convention soit progressivement établie.
Une convention en préparation
Le programme égalité des chances et diversité s’opère selon deux axes. En premier lieu une expérimentation dans les lycées du secondaire qui porte sur la recherche de nouvelles méthodologies « pour que les élèves apprennent mieux ». Par ailleurs, un deuxième dispositif, nommé Conventions d’Education Prioritaires a pour vocation de recruter les élèves les plus méritants dans les zones prioritaires.
Après s’etre ouvert à la province, l’IEP a fait le choix de se tourner vers l’Outre-mer. Une convention a déjà été passée avec la Nouvelle-Calédonie. Deux élèves calédoniennes, venant de milieux défavorisés, suivent actuellement une formation intense, très encadrée, qui doit les amener à intégrer définitivement Sciences Po.
Dans ce contexte, le responsable des programmes Egalité des chances et Diversités a très bien accueilli la démarche de Moana Greig, venu lui dire que la signature d’une convention avec l’IEP était « une aspiration très forte » du gouvernement de la Polynésie française. Le ministre s’est réjoui que des démarches ait été entreprises en ce sens dès 2007 par les gouvernements précédents. Il a néanmoins regretté qu’elles n’aient pas abouti. Si Hakim Hallouch et lui-même ont convenu de prendre le temps de définir au mieux les termes de cette convention, et notamment par une meilleure connaissance mutuelle et mobilisation des futurs acteurs sur le terrain, Moana Greig n’a pas caché sa ferme volonté de mener ce projet à son terme.
Innover en matière d’éducation
Hakim Hallouch s’est dit très optimiste. Et ce d’autant plus que le statut d’autonomie interne et la compétence donnée au Pays en matière d’Education s’avère être un indéniable atout. Le gouvernement pourrait, en effet, dans le cadre d’un partenariat avec Sciences Po, aller très loin en matière d’innovation dans la manière d’enseigner.
Cette convention d’éducation prioritaire ne fait pas pour autant l’objet de quotas. L’élève doit travailler autant voir plus que les autres tout en étant accompagné sur un plan pédagogique: « Nous ne sommes pas tombés dans la logique des quotas et cela nous permet de maximiser les compétences » a souligné le responsable des programmes Egalité des chances et Diversité à Siences Po .
Moana Greig a suggéré à Hakim Hallouch de se rendre en Polynésie française en août prochain. D’ici là des échanges vont intervenir avec le ministère polynésien de l’éducation afin que la convention soit progressivement établie.