"La préparation est très importante", souligne Leïana Faugerat. "Plus on se prépare physiquement et mentalement, plus on a de chances d'arriver loin à Miss Tahiti
PAPEETE, le 25 avril 2018. A moins de deux mois de l'élection de Miss Tahiti 2018, le 22 juin, les candidates enchaînent les répétitions pour être au top. Leïana Faugerat, directrice de la société Miss Tahiti, prépare avec soin les candidates à cette grande soirée. Interview.
Le compte à rebours pour l'élection de Miss Tahiti a commencé. Comment se passe la préparation ?
Les répétitions ont commencé début mars. La soirée d'élection de Miss Tahiti est prévue le 22 juin. Cela fait quasiment quatre mois de préparation avec des cours de danse, de nutrition et de sport, des répétitions, des shooting photos... On leur donne aussi des conseils pour enrichir leur culture générale et être au fait de l'actualité.
Y a-t-il une "recette" type pour devenir Miss Tahiti ?
"On attend d'une miss qu'elle soit belle mais aussi intelligente, posée, accueillante et souriante. Miss Tahiti doit aller au contact de la population. Elle doit être l'ambassadrice de son pays et être dévouée à son titre pendant toute l'année.
La préparation est très importante. Plus on se prépare physiquement et mentalement, plus on a de chances d'arriver loin à Miss Tahiti et aux élections internationales. Chaque année, les Miss Tahiti ont quasiment huit mois de préparation avant l'élection de Miss France. A Miss Tahiti, on leur donne des cours de nutrition, de maintien, de diction et de marche. Quand elles arrivent à Miss France, elles sont prêtes. Cette année, c'est la première miss régionale qui sera élue.
On prépare les candidates au mieux pour l'élection de Miss Tahiti mais tous les conseils qu'on leur donne maintenant serviront aussi pour Miss France."
Pendant plusieurs années, on a raté le titre de Miss France de peu. Avec un peu de recul, comment expliquez-vous ces échecs ?
"Il ne manque pas grand-chose à nos miss même si elles ont en face d'elles des candidates redoutables. Mais le fait qu'on soit une région éloignée avec 280 000 habitants et le décalage horaire nous défavorisent. Dans la région Nord-Pas-de-Calais, par exemple, il y a quatre millions d'habitants. Même si la moitié des Polynésiens votent, on ne peut pas faire le poids."
Miss Univers 2016, Iris Mittenaere, et Miss France 2015, Camille Cerf, sont en Polynésie française pour deux semaines de vacances. Ont-elles pu voir les candidates ?
"Oui, elles sont passées les voir. On les remercie car elles sont venues pendant leurs vacances. Elles ont fait part de leurs aventures et de leurs expériences."
Le compte à rebours pour l'élection de Miss Tahiti a commencé. Comment se passe la préparation ?
Les répétitions ont commencé début mars. La soirée d'élection de Miss Tahiti est prévue le 22 juin. Cela fait quasiment quatre mois de préparation avec des cours de danse, de nutrition et de sport, des répétitions, des shooting photos... On leur donne aussi des conseils pour enrichir leur culture générale et être au fait de l'actualité.
Y a-t-il une "recette" type pour devenir Miss Tahiti ?
"On attend d'une miss qu'elle soit belle mais aussi intelligente, posée, accueillante et souriante. Miss Tahiti doit aller au contact de la population. Elle doit être l'ambassadrice de son pays et être dévouée à son titre pendant toute l'année.
La préparation est très importante. Plus on se prépare physiquement et mentalement, plus on a de chances d'arriver loin à Miss Tahiti et aux élections internationales. Chaque année, les Miss Tahiti ont quasiment huit mois de préparation avant l'élection de Miss France. A Miss Tahiti, on leur donne des cours de nutrition, de maintien, de diction et de marche. Quand elles arrivent à Miss France, elles sont prêtes. Cette année, c'est la première miss régionale qui sera élue.
On prépare les candidates au mieux pour l'élection de Miss Tahiti mais tous les conseils qu'on leur donne maintenant serviront aussi pour Miss France."
Pendant plusieurs années, on a raté le titre de Miss France de peu. Avec un peu de recul, comment expliquez-vous ces échecs ?
"Il ne manque pas grand-chose à nos miss même si elles ont en face d'elles des candidates redoutables. Mais le fait qu'on soit une région éloignée avec 280 000 habitants et le décalage horaire nous défavorisent. Dans la région Nord-Pas-de-Calais, par exemple, il y a quatre millions d'habitants. Même si la moitié des Polynésiens votent, on ne peut pas faire le poids."
Miss Univers 2016, Iris Mittenaere, et Miss France 2015, Camille Cerf, sont en Polynésie française pour deux semaines de vacances. Ont-elles pu voir les candidates ?
"Oui, elles sont passées les voir. On les remercie car elles sont venues pendant leurs vacances. Elles ont fait part de leurs aventures et de leurs expériences."
Le parcours pour devenir Miss Tahiti et l'année de règne, est-ce aussi une bonne formation professionnelle selon vous ?
"Le but n'est pas de les former uniquement en tant que Miss sinon on leur apprendrait juste à marcher et à mieux s'alimenter. On leur donne des cours et des formations pour qu'elles deviennent aussi des femmes indépendantes. Le but est de les faire entrer dans la vie active après cette aventure."
Votre mère, Moea Faugerat, a été Miss Tahiti 1975. Est-ce un modèle pour vous ?
"Ma mère a toujours été un modèle pour moi. Pas uniquement car elle a été Miss Tahiti. Même si pour moi c'est la plus belle des Miss Tahiti. C'est un modèle pour moi car, justement c'est elle qui m'a forgé l'idée que Miss Tahiti n'est pas qu'une jeune femme belle. Ma mère a toujours été une femme intelligente et indépendante.
En plus d'être belles, il faut que ces femmes puissent se débrouiller seules et qu'elles soient indépendantes, qu'elles aient un job qu'elles se servent de ce titre au mieux pour arriver loin et entrer peut-être plu sfacilement dans la vie active.
Ma maman m'a expliqué qu'à son époque les candidates payaient très cher la préparation pour l'élection de Miss Tahiti. Les candidats devaient payer pour leur coiffure, leur maquillage et leur tenue. Ma maman m'a dit que cela lui avait coûté une fortune. Quand on a repris Miss Tahiti, j'ai écouté ses conseils. Maintenant les candidates payent juste les tickets d'entrée pour leur famille lors des soirées et leur tenue végétale. Toutes les jeunes filles, de tous les niveaux sociaux, peuvent participer à ce concours.
"Le but n'est pas de les former uniquement en tant que Miss sinon on leur apprendrait juste à marcher et à mieux s'alimenter. On leur donne des cours et des formations pour qu'elles deviennent aussi des femmes indépendantes. Le but est de les faire entrer dans la vie active après cette aventure."
Votre mère, Moea Faugerat, a été Miss Tahiti 1975. Est-ce un modèle pour vous ?
"Ma mère a toujours été un modèle pour moi. Pas uniquement car elle a été Miss Tahiti. Même si pour moi c'est la plus belle des Miss Tahiti. C'est un modèle pour moi car, justement c'est elle qui m'a forgé l'idée que Miss Tahiti n'est pas qu'une jeune femme belle. Ma mère a toujours été une femme intelligente et indépendante.
En plus d'être belles, il faut que ces femmes puissent se débrouiller seules et qu'elles soient indépendantes, qu'elles aient un job qu'elles se servent de ce titre au mieux pour arriver loin et entrer peut-être plu sfacilement dans la vie active.
Ma maman m'a expliqué qu'à son époque les candidates payaient très cher la préparation pour l'élection de Miss Tahiti. Les candidats devaient payer pour leur coiffure, leur maquillage et leur tenue. Ma maman m'a dit que cela lui avait coûté une fortune. Quand on a repris Miss Tahiti, j'ai écouté ses conseils. Maintenant les candidates payent juste les tickets d'entrée pour leur famille lors des soirées et leur tenue végétale. Toutes les jeunes filles, de tous les niveaux sociaux, peuvent participer à ce concours.
La prochaine Miss France sera élue à Lille
C'est Lille qui accueillera l'élection de Miss France 2019 pour un retour en terre ch'ti "tout naturel", selon Sylvie Tellier. "Il aura fallu plus de 94 ans à la région Nord-Pas-de-Calais pour décrocher la couronne de Miss France mais depuis l'élection de Camille Cerf en 2015, les Ch'tis ont à leur palmarès trois couronnes de Miss France et une couronne de Miss Univers", rappelle la directrice de l'Organisation Miss France dans un communiqué publié lundi, évoquant les parcours d'Iris Mittenaere (élue à Lille, d'ailleurs) et Maëva Coucke, Miss France 2018.
L'élection de Miss Tahiti est prévue le vendredi 22 juin à Papeete. Ce sera la première candidate au titre de Miss France 2019 qui sera élue.
L'élection de Miss Tahiti est prévue le vendredi 22 juin à Papeete. Ce sera la première candidate au titre de Miss France 2019 qui sera élue.