PAPEETE, 2 juin 2018 – Tout le processus de sélection mis en œuvre pour le choix de Miss Tahiti se déroule sous le contrôle de Jean-Pierre Elie, huissier de justice à Papeete depuis 1999. C’est lui qui garantit la régularité et la confidentialité de toutes les étapes de cette élection, dès la soirée de gala. Rencontre.
A quel titre intervenez-vous, en tant qu’huissier de justice durant la soirée de gala ?
Pendant la soirée, notre rôle est de rappeler les conditions de déroulement de l’élection Miss Tahiti. Nous récupérons ensuite les bulletins de vote émis par le public afin de les comptabiliser. Cela se fait dans le secret, évidemment. A part moi, personne ne connait ce résultat. Je le conserverai jusqu’à la soirée d’élection du 22 juin.
La question que l’on peut se poser est celle de la nature de ce secret. Comment est-il gardé ?
Je suis le seul à être dépositaire du résultat. Personne à part moi, ni le comité organisateur, ni quiconque à mon étude, n’en est informé jusqu’au soir de l’élection. C’est vraiment une question de confidentialité.
Concrètement, comment procédez-vous ?
A partir du moment où je les ai comptabilisés, les bulletins sont conservés sous enveloppe et placés dans un coffre-fort jusqu’au jour de l’élection. Ils ne sont visibles par personne. L’ordinateur qui a servi à comptabiliser ces votes est également rangé dans un coffre. Donc aucune personne, en dehors de moi-même évidemment, n’a accès à ces informations.
Comprenez-vous les doutes qui planent chaque année sur la confidentialité de ce processus ?
L’élection de Miss Tahiti est un événement qui a toujours attisé les passions. C’est important pour une candidate locale d’obtenir ce titre. Au-delà de cet aspect, il ne faut pas oublier que l’événement est doté de lots intéressants. Il y a quand même l’équivalent de 7 millions en prix, à la clé pour la candidate qui gagne. Tout cela s’articule pour susciter les passions et les jalousies.
L’an dernier, il s’agissait d’un concours de circonstances malheureux. (Pronostics diffusés par erreur, en début de soirée d’élection, sur la page Facebook de Tahiti infos, NDLR). En 2016, il y a eu une polémique aussi. Mais elle n’avait pas lieu d’être. La candidate avait été informée de longue date que son tatouage dans le dos faisait obstacle au titre. Elle ne pouvait en aucun cas prétendre à être Miss Tahiti. Elle le savait.
Et cela était rédhibitoire ?
Absolument. Et en réalité, c’est sa famille qui dès le soir de l’élection s’est plaint sur TNTV. L’information a été diffusée et tout est parti de là, avec un effet boule de neige.
L’impression est tenace dans le public, semble-t-il, que tout cela n’est pas au-dessus de tout soupçon, ne trouvez-vous pas ?
Il peut y avoir des tensions et cela est tout à fait compréhensible. Mais il n’y pas de terrain favorable à ce genre de craintes. Je vous le répète, tout le processus de sélection est maîtrisé par le comité organisateur et par moi-même. Et cela se passe très bien.
Qu’est-ce qui vous place au-dessus de tout soupçon ?
En cas de contrôle, on est capable de justifier de la régularité de tout et notamment de démontrer que l’on a fait respecter le règlement de l’élection, qui est à la base de tout. Dans la partie que l’on maîtrise, on doit pouvoir, sur demande, démontrer qu’elle est en parfaite conformité avec la réalité.
L’assermentation est importante. On est là pour garantir la bonne fin de l’élection. On est capable de montrer nos résultats, les feuilles des membres du jury… capable de prouver que les résultats affichés sont conformes à la réalité.
Professionnellement, la polémique n’est-elle pas préjudiciable pour vous ?
Pour nous, c’est simple : si on doit rendre des comptes, tout est transparent et régulier. On peut justifier de tout. A partir du moment où le processus est clairement mis en œuvre, toutes ces suspicions sont sans fondement rationnel.
L’huissier est là pour garantir la qualité du résultat, assurer qu’il est conforme à la fois aux votes du public et aux choix du jury. Tous les éléments qui peuvent concourir à la manifestation de la vérité sont là. Tout est comptabilisable, vérifiable et tenu secret lorsque cela est indispensable. Tout est visible, il ne devrait pas y avoir de polémique à ce sujet.
Mais il faut avouer que les polémiques qui naissent parfois en marge de cette élection sont compréhensibles. On comprend la réaction des amis et de la famille des candidates, sur Facebook ou ailleurs. On le sait bien : ce sont des attitudes passionnelles. Elles n'ont rien de fondé et pour nous, ça s’arrête là.
A quel titre intervenez-vous, en tant qu’huissier de justice durant la soirée de gala ?
Pendant la soirée, notre rôle est de rappeler les conditions de déroulement de l’élection Miss Tahiti. Nous récupérons ensuite les bulletins de vote émis par le public afin de les comptabiliser. Cela se fait dans le secret, évidemment. A part moi, personne ne connait ce résultat. Je le conserverai jusqu’à la soirée d’élection du 22 juin.
La question que l’on peut se poser est celle de la nature de ce secret. Comment est-il gardé ?
Je suis le seul à être dépositaire du résultat. Personne à part moi, ni le comité organisateur, ni quiconque à mon étude, n’en est informé jusqu’au soir de l’élection. C’est vraiment une question de confidentialité.
Concrètement, comment procédez-vous ?
A partir du moment où je les ai comptabilisés, les bulletins sont conservés sous enveloppe et placés dans un coffre-fort jusqu’au jour de l’élection. Ils ne sont visibles par personne. L’ordinateur qui a servi à comptabiliser ces votes est également rangé dans un coffre. Donc aucune personne, en dehors de moi-même évidemment, n’a accès à ces informations.
Comprenez-vous les doutes qui planent chaque année sur la confidentialité de ce processus ?
L’élection de Miss Tahiti est un événement qui a toujours attisé les passions. C’est important pour une candidate locale d’obtenir ce titre. Au-delà de cet aspect, il ne faut pas oublier que l’événement est doté de lots intéressants. Il y a quand même l’équivalent de 7 millions en prix, à la clé pour la candidate qui gagne. Tout cela s’articule pour susciter les passions et les jalousies.
L’an dernier, il s’agissait d’un concours de circonstances malheureux. (Pronostics diffusés par erreur, en début de soirée d’élection, sur la page Facebook de Tahiti infos, NDLR). En 2016, il y a eu une polémique aussi. Mais elle n’avait pas lieu d’être. La candidate avait été informée de longue date que son tatouage dans le dos faisait obstacle au titre. Elle ne pouvait en aucun cas prétendre à être Miss Tahiti. Elle le savait.
Et cela était rédhibitoire ?
Absolument. Et en réalité, c’est sa famille qui dès le soir de l’élection s’est plaint sur TNTV. L’information a été diffusée et tout est parti de là, avec un effet boule de neige.
L’impression est tenace dans le public, semble-t-il, que tout cela n’est pas au-dessus de tout soupçon, ne trouvez-vous pas ?
Il peut y avoir des tensions et cela est tout à fait compréhensible. Mais il n’y pas de terrain favorable à ce genre de craintes. Je vous le répète, tout le processus de sélection est maîtrisé par le comité organisateur et par moi-même. Et cela se passe très bien.
Qu’est-ce qui vous place au-dessus de tout soupçon ?
En cas de contrôle, on est capable de justifier de la régularité de tout et notamment de démontrer que l’on a fait respecter le règlement de l’élection, qui est à la base de tout. Dans la partie que l’on maîtrise, on doit pouvoir, sur demande, démontrer qu’elle est en parfaite conformité avec la réalité.
L’assermentation est importante. On est là pour garantir la bonne fin de l’élection. On est capable de montrer nos résultats, les feuilles des membres du jury… capable de prouver que les résultats affichés sont conformes à la réalité.
Professionnellement, la polémique n’est-elle pas préjudiciable pour vous ?
Pour nous, c’est simple : si on doit rendre des comptes, tout est transparent et régulier. On peut justifier de tout. A partir du moment où le processus est clairement mis en œuvre, toutes ces suspicions sont sans fondement rationnel.
L’huissier est là pour garantir la qualité du résultat, assurer qu’il est conforme à la fois aux votes du public et aux choix du jury. Tous les éléments qui peuvent concourir à la manifestation de la vérité sont là. Tout est comptabilisable, vérifiable et tenu secret lorsque cela est indispensable. Tout est visible, il ne devrait pas y avoir de polémique à ce sujet.
Mais il faut avouer que les polémiques qui naissent parfois en marge de cette élection sont compréhensibles. On comprend la réaction des amis et de la famille des candidates, sur Facebook ou ailleurs. On le sait bien : ce sont des attitudes passionnelles. Elles n'ont rien de fondé et pour nous, ça s’arrête là.
Miss Tahiti : une sélection en trois actes
L’élection de Miss Tahiti se déroule en trois étapes. La première est la soirée de gala. Elle a lieu ce samedi à l’hôtel Intercontinental Tahiti. Lors de cette soirée, le vote du public permet de désigner une des candidates. Elle aura l’assurance d'être l'une des quatre lauréates cette année, d’accéder au podium, et donc d’être au moins Miss Heiva.
Pour toutes les candidates, cette soirée de gala permet en outre d’engranger des points qui compteront pour 25 % de leur note finale.
La deuxième partie de l’élection se joue lors du Grand oral. L’épreuve sélective aura lieu cette année le 18 juin à l’hôtel Intercontinental, salle Hibiscus. Les candidates sont alors jugées sur leurs aptitudes intellectuelles et sur leur aisance verbale, leur culture générale, leur maîtrise de la langue tahitienne ou de langues étrangères.
Cette épreuve est capitale. Elle offre aux compétitrices de charme l’opportunité de thésauriser la moitié des points qui seront pris en compte sur le total final.
La dernière partie du processus de sélection de Miss Tahiti se joue lors de la Soirée d’élection. Elle aura lieu cette année le 22 juin prochain à la mairie de Papeete. En plus de la candidate déjà distinguée lors de la soirée de gala, le jury qualifie ce soir-là les trois autres qui seront sur le podium final. Le vote SMS intervient en complément en participe pour 25 % de ce choix.
Une fois les quatre finalistes de l’élection sélectionnées. En deuxième partie de soirée, le 22 juin, les neuf membres du jury de Miss Tahiti votent pour la candidate qui sera couronnée du prochain titre de reine de beauté tahitienne.
Chacune des étapes de cette sélection se tient sous le contrôle de l’huissier de justice, pour en garantir la régularité et la confidentialité.
Pour toutes les candidates, cette soirée de gala permet en outre d’engranger des points qui compteront pour 25 % de leur note finale.
La deuxième partie de l’élection se joue lors du Grand oral. L’épreuve sélective aura lieu cette année le 18 juin à l’hôtel Intercontinental, salle Hibiscus. Les candidates sont alors jugées sur leurs aptitudes intellectuelles et sur leur aisance verbale, leur culture générale, leur maîtrise de la langue tahitienne ou de langues étrangères.
Cette épreuve est capitale. Elle offre aux compétitrices de charme l’opportunité de thésauriser la moitié des points qui seront pris en compte sur le total final.
La dernière partie du processus de sélection de Miss Tahiti se joue lors de la Soirée d’élection. Elle aura lieu cette année le 22 juin prochain à la mairie de Papeete. En plus de la candidate déjà distinguée lors de la soirée de gala, le jury qualifie ce soir-là les trois autres qui seront sur le podium final. Le vote SMS intervient en complément en participe pour 25 % de ce choix.
Une fois les quatre finalistes de l’élection sélectionnées. En deuxième partie de soirée, le 22 juin, les neuf membres du jury de Miss Tahiti votent pour la candidate qui sera couronnée du prochain titre de reine de beauté tahitienne.
Chacune des étapes de cette sélection se tient sous le contrôle de l’huissier de justice, pour en garantir la régularité et la confidentialité.