Tahiti, le 11 août 2020 - Joinville Pomare a annoncé hier matin, sous son hangar royal situé dans les hauteurs de Miri, avoir écrit deux lettres, l'une au président du Pays et l'autre au Haut-commissaire. Accompagnées de la plainte qu'il avait déposé le 29 juillet pour tentative d’escroquerie contre le promoteur immobilier Thierry Barbion et ses sociétés Delano concernant leur litige foncier sur Miri, les missives demandent à chacun de « prendre leurs dispositions » dans cette affaire.
Joinville Pomare a remis une nouvelle fois sur la table, hier matin, son litige historique qui l'oppose à Thierry Barbion concernant le lotissement Miri.
Cette fois, c'est auprès du président de Pays et du haut-commissaire de la République en Polynésie française, qu'il s'adresse par voie épistolaire. « J'ai envoyé deux courriers, l'un au président du Pays le 30 juillet dernier et l'autre au haut-commissaire le 6 août pour qu'ils prennent tous les deux leurs dispositions », annonce d'emblée le descendant de la famille royale tahitienne lors d'une conférence de presse donnée ce matin dans sa « résidence » royale, en réalité un hangar niché sur les hauteurs du lotissement Miri.
A l'intérieur de ces courriers, une lettre pour chacun, ainsi qu'une copie de la plainte qu'il a portée devant le procureur de la République le 29 juillet dernier pour tentative d'escroquerie, dans le cadre d'une demande de permis de lotir déposée par les sociétés Delano 4,6 et 7, représentées par Thierry Barbion. Cette plainte concerne un nouveau projet d’extension de 73 lots sur les zones dites 12, 13 et 14 à Miri.
Si Joinville Pomare envoie ces deux missives aux plus hauts représentants du Pays et de l'État, c'est que chacun dispose de domaines de compétences différents pouvant l'aider dans son litige foncier qui l'oppose au promoteur immobilier.
Joinville Pomare a remis une nouvelle fois sur la table, hier matin, son litige historique qui l'oppose à Thierry Barbion concernant le lotissement Miri.
Cette fois, c'est auprès du président de Pays et du haut-commissaire de la République en Polynésie française, qu'il s'adresse par voie épistolaire. « J'ai envoyé deux courriers, l'un au président du Pays le 30 juillet dernier et l'autre au haut-commissaire le 6 août pour qu'ils prennent tous les deux leurs dispositions », annonce d'emblée le descendant de la famille royale tahitienne lors d'une conférence de presse donnée ce matin dans sa « résidence » royale, en réalité un hangar niché sur les hauteurs du lotissement Miri.
A l'intérieur de ces courriers, une lettre pour chacun, ainsi qu'une copie de la plainte qu'il a portée devant le procureur de la République le 29 juillet dernier pour tentative d'escroquerie, dans le cadre d'une demande de permis de lotir déposée par les sociétés Delano 4,6 et 7, représentées par Thierry Barbion. Cette plainte concerne un nouveau projet d’extension de 73 lots sur les zones dites 12, 13 et 14 à Miri.
Si Joinville Pomare envoie ces deux missives aux plus hauts représentants du Pays et de l'État, c'est que chacun dispose de domaines de compétences différents pouvant l'aider dans son litige foncier qui l'oppose au promoteur immobilier.
Arrêter de donner les permis de lotir
Dans la lettre adressée à Édouard Fritch, Joinville Pomare évoque les permis de lotir décernés sans acte de propriété. Il demande au président du Pays de « prendre ses dispositions sur les demandes de permis de lotir, car c'est le territoire qui les accorde par le biais du Service de l'urbanisme (…). On demande qu'ils arrêtent de donner ces permis (…) », explique le descendant de la famille royale tahitienne, avant de rajouter avec fermeté « car Barbion et ses sociétés n'ont pas de titre de propriété ».
Au haut-commissaire, en sa qualité de garant de la légalité, Joinville demande : « La légalité des notaires, c'est le haut-commissaire. On demande à ce que le haut-commissaire prenne ses dispositions vis-à-vis des notaires qui ont continuellement vendu les lots. Le haut-commissaire doit dire aux notaires de ne plus faire ces ventes (...) », insiste-t-il.
Rappelons que dans le cadre du litige opposant l'activiste foncier à Thierry Barbion, la Cour de cassation a, en janvier dernier, partiellement cassé l’arrêt de la cour d’appel de Papeete rendu en 2016 en expliquant que ni Joinville Pomare, ni les SCI Delano n’étaient propriétaires de ces terres. Une nouvelle décision sur cette affaire doit être arbitrée par la cour d'appel de Papeete au mois d'octobre prochain.
« On attend de savoir qui est propriétaire de quoi ? », lâche le descendant de la famille royale tahitienne.
Au haut-commissaire, en sa qualité de garant de la légalité, Joinville demande : « La légalité des notaires, c'est le haut-commissaire. On demande à ce que le haut-commissaire prenne ses dispositions vis-à-vis des notaires qui ont continuellement vendu les lots. Le haut-commissaire doit dire aux notaires de ne plus faire ces ventes (...) », insiste-t-il.
Rappelons que dans le cadre du litige opposant l'activiste foncier à Thierry Barbion, la Cour de cassation a, en janvier dernier, partiellement cassé l’arrêt de la cour d’appel de Papeete rendu en 2016 en expliquant que ni Joinville Pomare, ni les SCI Delano n’étaient propriétaires de ces terres. Une nouvelle décision sur cette affaire doit être arbitrée par la cour d'appel de Papeete au mois d'octobre prochain.
« On attend de savoir qui est propriétaire de quoi ? », lâche le descendant de la famille royale tahitienne.