Comment en est-on arrivés à cette situation ? Le Pays avait pourtant budgétisé à hauteur d’une quarantaine de millions la participation de la Polynésie à ces jeux. Pas moins de 13 fédérations se préparaient à y participer.
Le tissu sportif polynésien est formé de clubs, qui sont en fait des associations à but non lucratif de type loi 1901. Ces clubs sont ensuite regroupés en fédérations et ces fédérations sont regroupées au sein du comité olympique de Polynésie française. Ce comité n’est pas reconnu par le comité olympique international en raison du statut d’autonomie interne de la Polynésie. La Polynésie est ainsi « tolérée » au niveau des manifestations de la zone Océanie.
Le Pays, après examen de dossier, décide (après les Jeux du Pacifique qui se déroulent tous les quatre ans) quelle fédération obtient la délégation de service public. Cette délégation permet à la fédération d’obtenir des subventions, d’organiser des championnats et de préparer des sélections en vue des compétitions officielles internationales.
Suite aux derniers Jeux du Pacifique en 2015, Tauhiti Nena n’a pas obtenu le renouvellement de la délégation de service public pour sa fédération de boxe, contrairement à la fédération de boxe anglaise de Polynésie française.
Suite à une décision de justice, en août dernier, M. Tauhiti Nena, qui est par ailleurs le président d’un parti politique, a perdu son statut de président du comité olympique de Polynésie française, son élection ayant été considérée comme irrégulière par le tribunal.
Sa fédération étant toujours reconnue par la fédération internationale, il a continué à agir comme s’il était toujours légitime en Polynésie française.
Or, pour pouvoir participer à des Jeux du Pacifique, il faut deux conditions : être reconnu par son pays et être reconnu par la fédération internationale. Malgré cet état de fait, M. Tauhiti Nena a continué dans ses démarches dans le but de faire participer les athlètes de sa fédération, ce que le président du conseil des Jeux a accepté.
Les instances dirigeantes de notre Pays ont alors adressé un ultimatum au président du conseil des Jeux en lui exposant les faits, à savoir que la fédération polynésienne de boxe avait perdu la délégation de service public lui permettant de représenter la Polynésie à l’international.
Pour des raisons que l’on ignore à ce stade, le président du conseil des Jeux n’a pas fait le nécessaire pour se conformer au règlement en maintenant la participation des athlètes de la fédération de M. Nena. Les instances dirigeantes sportives de Polynésie française ont donc décidé de ne plus financer la participation de Tahiti à ces mini Jeux du Pacifique.
Ce boycott de la Polynésie française va générer un manque à gagner important pour le pays organisateur, le Vanuatu, la délégation de Polynésie française étant une des plus importantes.
Les sportifs polynésiens sont clairement pénalisés, mais il a été avancé pendant cette conférence de presse que le respect des règles faisait partie inhérente de la pratique sportive et qu’il était donc salutaire à moyen terme de se conformer à ces règles. SB
Le tissu sportif polynésien est formé de clubs, qui sont en fait des associations à but non lucratif de type loi 1901. Ces clubs sont ensuite regroupés en fédérations et ces fédérations sont regroupées au sein du comité olympique de Polynésie française. Ce comité n’est pas reconnu par le comité olympique international en raison du statut d’autonomie interne de la Polynésie. La Polynésie est ainsi « tolérée » au niveau des manifestations de la zone Océanie.
Le Pays, après examen de dossier, décide (après les Jeux du Pacifique qui se déroulent tous les quatre ans) quelle fédération obtient la délégation de service public. Cette délégation permet à la fédération d’obtenir des subventions, d’organiser des championnats et de préparer des sélections en vue des compétitions officielles internationales.
Suite aux derniers Jeux du Pacifique en 2015, Tauhiti Nena n’a pas obtenu le renouvellement de la délégation de service public pour sa fédération de boxe, contrairement à la fédération de boxe anglaise de Polynésie française.
Suite à une décision de justice, en août dernier, M. Tauhiti Nena, qui est par ailleurs le président d’un parti politique, a perdu son statut de président du comité olympique de Polynésie française, son élection ayant été considérée comme irrégulière par le tribunal.
Sa fédération étant toujours reconnue par la fédération internationale, il a continué à agir comme s’il était toujours légitime en Polynésie française.
Or, pour pouvoir participer à des Jeux du Pacifique, il faut deux conditions : être reconnu par son pays et être reconnu par la fédération internationale. Malgré cet état de fait, M. Tauhiti Nena a continué dans ses démarches dans le but de faire participer les athlètes de sa fédération, ce que le président du conseil des Jeux a accepté.
Les instances dirigeantes de notre Pays ont alors adressé un ultimatum au président du conseil des Jeux en lui exposant les faits, à savoir que la fédération polynésienne de boxe avait perdu la délégation de service public lui permettant de représenter la Polynésie à l’international.
Pour des raisons que l’on ignore à ce stade, le président du conseil des Jeux n’a pas fait le nécessaire pour se conformer au règlement en maintenant la participation des athlètes de la fédération de M. Nena. Les instances dirigeantes sportives de Polynésie française ont donc décidé de ne plus financer la participation de Tahiti à ces mini Jeux du Pacifique.
Ce boycott de la Polynésie française va générer un manque à gagner important pour le pays organisateur, le Vanuatu, la délégation de Polynésie française étant une des plus importantes.
Les sportifs polynésiens sont clairement pénalisés, mais il a été avancé pendant cette conférence de presse que le respect des règles faisait partie inhérente de la pratique sportive et qu’il était donc salutaire à moyen terme de se conformer à ces règles. SB