Washington, Etats-Unis | AFP | mercredi 10/10/2018 - Pour les femmes enceintes pour la première fois, pousser dès que le col de l'utérus est complètement dilaté semble poser moins de risque que d'attendre que le bébé commence à descendre naturellement, conclut une expérience menée sur plus de 2.000 Américaines.
Plusieurs études avaient produit par le passé des résultats mitigés ou contradictoires sur les deux techniques habituellement employées dans les maternités aux Etats-Unis, pour les femmes ayant reçu une péridurale ou un autre anesthésiant: pousser immédiatement, ou attendre environ une heure afin d'encourager une naissance spontanée, dont certains docteurs pensent qu'elle réduit le recours aux césariennes ou au forceps.
De mai 2014 à décembre 2017, une expérience a été menée dans six hôpitaux américains afin de déterminer quelle méthode était la plus sûre pour la mère et pour le bébé.
Au moment d'accoucher, les sages-femmes ont recommandé à la moitié des femmes de pousser immédiatement, tandis qu'elles recommandaient à l'autre moitié d'attendre une heure avant de commencer à pousser, la répartition se faisant aléatoirement. Au total, 2.400 femmes ont participé.
La conclusion a été publiée mardi dans la revue de l'Association médicale américaine JAMA: pousser immédiatement réduit le risque de complications chez la mère, en l'occurrence le risque d'infection et d'hémorragie, même si le risque de déchirure importante du périnée est plus important.
Pousser tout de suite ne provoque pas plus de césariennes.
La durée de la seconde phase de l'accouchement était plus courte d'une demi-heure dans le groupe des femmes qui poussaient dès que leur col de l'utérus était dilaté.
Quant aux nouveaux-nés, les risques d'infections étaient plus élevés quand les mamans attendaient avant de pousser.
In fine, l'expérience penche donc du côté de l'immédiateté.
"Notre étude montre que les femmes qui accouchent pour la première fois doivent commencer à pousser dès qu'elles sont complètement dilatées", a dit Alison Cahill, obstétricienne à l'hôpital de l'université Washington de St. Louis, à la radio NPR.
L'étude n'est pas généralisable à toutes les femmes, car elle ne couvrait que celles qui accouchaient pour la première fois, avec des grossesses normales, à plus de 37 semaines. Mais elle devrait contribuer à changer les pratiques des maternités aux Etats-Unis.
Plusieurs études avaient produit par le passé des résultats mitigés ou contradictoires sur les deux techniques habituellement employées dans les maternités aux Etats-Unis, pour les femmes ayant reçu une péridurale ou un autre anesthésiant: pousser immédiatement, ou attendre environ une heure afin d'encourager une naissance spontanée, dont certains docteurs pensent qu'elle réduit le recours aux césariennes ou au forceps.
De mai 2014 à décembre 2017, une expérience a été menée dans six hôpitaux américains afin de déterminer quelle méthode était la plus sûre pour la mère et pour le bébé.
Au moment d'accoucher, les sages-femmes ont recommandé à la moitié des femmes de pousser immédiatement, tandis qu'elles recommandaient à l'autre moitié d'attendre une heure avant de commencer à pousser, la répartition se faisant aléatoirement. Au total, 2.400 femmes ont participé.
La conclusion a été publiée mardi dans la revue de l'Association médicale américaine JAMA: pousser immédiatement réduit le risque de complications chez la mère, en l'occurrence le risque d'infection et d'hémorragie, même si le risque de déchirure importante du périnée est plus important.
Pousser tout de suite ne provoque pas plus de césariennes.
La durée de la seconde phase de l'accouchement était plus courte d'une demi-heure dans le groupe des femmes qui poussaient dès que leur col de l'utérus était dilaté.
Quant aux nouveaux-nés, les risques d'infections étaient plus élevés quand les mamans attendaient avant de pousser.
In fine, l'expérience penche donc du côté de l'immédiateté.
"Notre étude montre que les femmes qui accouchent pour la première fois doivent commencer à pousser dès qu'elles sont complètement dilatées", a dit Alison Cahill, obstétricienne à l'hôpital de l'université Washington de St. Louis, à la radio NPR.
L'étude n'est pas généralisable à toutes les femmes, car elle ne couvrait que celles qui accouchaient pour la première fois, avec des grossesses normales, à plus de 37 semaines. Mais elle devrait contribuer à changer les pratiques des maternités aux Etats-Unis.