PARIS, 18 janvier 2012 (AFP) - L'Institut hospitalo-universitaire de cardiologie-métabolisme et nutrition (IHU ICAN) et l'Institut Roche de recherche et médecine translationnelle ont annoncé mercredi un partenariat destiné à mieux connaître les mécanismes biologiques du diabète de type 2.
L'idée est de partir d'"une situation clinique un peu particulière", celle des patients obèses ayant recours à la chirurgie bariatrique (bypass), a expliqué à la presse le Pr Karine Clément, directeur de l'IHU ICAN.
On constate chez la plupart de ces patients, dont l'estomac a été rétréci artificiellement, une nette amélioration du diabète, "qui ne peut pas s'expliquer totalement par la perte de poids", a-t-elle indiqué.
La collaboration entre les équipes d'ICAN et de Roche vise ainsi à mieux comprendre les facteurs biologiques qui entrent en jeu dans la régression ou la persistance du diabète.
Elle s'appuiera sur un groupe de 800 patients suivis pendant 8 ans par l'équipe de l'IHU et sur une étude prospective.
Pour Roche, qui apportera ses capacités de traitement de données haut-débit, l'enjeu est l'identification de nouvelles voies thérapeutiques potentielles et de nouveaux biomarqueurs dans le diabète de type 2.
Le partenariat est conclu pour une durée initiale de 3 ans et un montant total de l'ordre d'un million d'euros.
ICAN est l'un des six campus retenus en mars dernier dans le cadre de l'appel à projets du grand emprunt "Instituts hospitalo-universitaires" (IHU). Il regroupe les expertises scientifiques et médicales de l'université Pierre et Marie Curie, de l'hôpital Pitié-Salpêtrière et de l'Inserm.
L'idée est de partir d'"une situation clinique un peu particulière", celle des patients obèses ayant recours à la chirurgie bariatrique (bypass), a expliqué à la presse le Pr Karine Clément, directeur de l'IHU ICAN.
On constate chez la plupart de ces patients, dont l'estomac a été rétréci artificiellement, une nette amélioration du diabète, "qui ne peut pas s'expliquer totalement par la perte de poids", a-t-elle indiqué.
La collaboration entre les équipes d'ICAN et de Roche vise ainsi à mieux comprendre les facteurs biologiques qui entrent en jeu dans la régression ou la persistance du diabète.
Elle s'appuiera sur un groupe de 800 patients suivis pendant 8 ans par l'équipe de l'IHU et sur une étude prospective.
Pour Roche, qui apportera ses capacités de traitement de données haut-débit, l'enjeu est l'identification de nouvelles voies thérapeutiques potentielles et de nouveaux biomarqueurs dans le diabète de type 2.
Le partenariat est conclu pour une durée initiale de 3 ans et un montant total de l'ordre d'un million d'euros.
ICAN est l'un des six campus retenus en mars dernier dans le cadre de l'appel à projets du grand emprunt "Instituts hospitalo-universitaires" (IHU). Il regroupe les expertises scientifiques et médicales de l'université Pierre et Marie Curie, de l'hôpital Pitié-Salpêtrière et de l'Inserm.