Dans les coulisses du journalisme
Le métier de journaliste peut prendre plusieurs formes : journaliste télé, journaliste radio, journaliste en presse écrite… Loin des clichés, la réalité du métier est tout autre derrière les caméras, les micros, les dictaphones et appareils photos. Qu’est-ce qu’être journaliste et comment le devenir ? Des journalistes d’expérience nous parlent de leur métier.
« Tu deviens journaliste en allant sur le terrain »
Trois questions à Lucie Rabréaud, journaliste depuis 11 ans et travaillant à Tahiti Pacifique Hebdo depuis quelques mois.
Être journaliste c’est…
« Pour moi, être journaliste c’est éclairer l’opinion publique avec des faits vérifiés. Nous prenons du recul sur un sujet pour amener quelque chose de véridique et non plus des rumeurs. Tous les jours j’essaye d’être un meilleur journaliste. Tu deviens journaliste en allant sur le terrain, en travaillant et en apprenant de plus en plus de chose. Beaucoup de journalistes à Tahiti n’ont pas fait d’étude. Il n’y a pas de théorie journalistique, c’est de la pratique et cela dépend des sujets. Mais j’ai effectivement fait des études, un IUT d’information-communication à Lannion, en France. J’ai donc fait 2 années d’étude, puis une licence, et je suis allée travailler ! Mais c’est vraiment en pratiquant que tu deviens journaliste. »
Accessible à tous ?
« Il faut avoir envie. C’est juste l’envie qui compte parce que le métier de journaliste c’est un appel à 21H et il faut y aller. Il faut prendre sa voiture et son appareil photo et courir sur le terrain. Si tu veux avoir des horaires bien fixes ça ne fonctionnera pas. Parfois nous rentrons tôt mais lorsqu’il y a de gros sujets à couvrir et à rédiger nous rentrons à 23 heures. Tant que tu aimes le métier il n’y a pas de qualité spéciale à avoir à part être un bosseur et être curieux sur tous les sujets, avoir envie de tout savoir, de tout comprendre. Au niveau des qualités de rédaction il faut faire des études et cela s’apprend aussi sur le terrain. »
Compatible avec la vie de famille ?
« Cela dépend des jours. Parfois non parce que tu ne peux pas rentrer chez toi. Pendant une semaine par exemple il peut y avoir des grèves générales comme en juin 2010 et tu rentres chez toi vers minuit pour repartir à 7h du matin. Ce qui est bien dans le journalisme c’est qu’il y a différents postes (secrétaire de rédaction, la rédaction) et différents médias (la télévision, la radio, la presse écrite). Tu peux donc toujours trouver celui qui te conviendrait au mieux ; parce qu’à partir du moment où tu as des enfants il devient difficile de partir à l‘aventure. »
Le métier de journaliste peut prendre plusieurs formes : journaliste télé, journaliste radio, journaliste en presse écrite… Loin des clichés, la réalité du métier est tout autre derrière les caméras, les micros, les dictaphones et appareils photos. Qu’est-ce qu’être journaliste et comment le devenir ? Des journalistes d’expérience nous parlent de leur métier.
« Tu deviens journaliste en allant sur le terrain »
Trois questions à Lucie Rabréaud, journaliste depuis 11 ans et travaillant à Tahiti Pacifique Hebdo depuis quelques mois.
Être journaliste c’est…
« Pour moi, être journaliste c’est éclairer l’opinion publique avec des faits vérifiés. Nous prenons du recul sur un sujet pour amener quelque chose de véridique et non plus des rumeurs. Tous les jours j’essaye d’être un meilleur journaliste. Tu deviens journaliste en allant sur le terrain, en travaillant et en apprenant de plus en plus de chose. Beaucoup de journalistes à Tahiti n’ont pas fait d’étude. Il n’y a pas de théorie journalistique, c’est de la pratique et cela dépend des sujets. Mais j’ai effectivement fait des études, un IUT d’information-communication à Lannion, en France. J’ai donc fait 2 années d’étude, puis une licence, et je suis allée travailler ! Mais c’est vraiment en pratiquant que tu deviens journaliste. »
Accessible à tous ?
« Il faut avoir envie. C’est juste l’envie qui compte parce que le métier de journaliste c’est un appel à 21H et il faut y aller. Il faut prendre sa voiture et son appareil photo et courir sur le terrain. Si tu veux avoir des horaires bien fixes ça ne fonctionnera pas. Parfois nous rentrons tôt mais lorsqu’il y a de gros sujets à couvrir et à rédiger nous rentrons à 23 heures. Tant que tu aimes le métier il n’y a pas de qualité spéciale à avoir à part être un bosseur et être curieux sur tous les sujets, avoir envie de tout savoir, de tout comprendre. Au niveau des qualités de rédaction il faut faire des études et cela s’apprend aussi sur le terrain. »
Compatible avec la vie de famille ?
« Cela dépend des jours. Parfois non parce que tu ne peux pas rentrer chez toi. Pendant une semaine par exemple il peut y avoir des grèves générales comme en juin 2010 et tu rentres chez toi vers minuit pour repartir à 7h du matin. Ce qui est bien dans le journalisme c’est qu’il y a différents postes (secrétaire de rédaction, la rédaction) et différents médias (la télévision, la radio, la presse écrite). Tu peux donc toujours trouver celui qui te conviendrait au mieux ; parce qu’à partir du moment où tu as des enfants il devient difficile de partir à l‘aventure. »
Un journaliste, différents médias
Parole à Corinne Tehetia, journaliste polyvalente, actuellement en poste à Tahiti Infos. Elle nous parle de son métier dans les différents médias.
Comment es-tu devenue journaliste ?
J'ai démarré à Tiare FM en 2006, où j'ai été formée par la responsable d'édition de l'époque : Mata Ihorai. J'ai été embauchée en CDD puis en CDI jusqu’en 2009. En 2010, j'ai rejoint la radio Polynésie 1ère puis en 2011 TNTV où j’ai appris à manier la caméra. Depuis juin 2015, je suis journaliste à Tahiti Infos. Grâce à mon parcours je m'améliore de jours en jours dans mon métier, mais mon « plus » reste ma langue maternelle que je mets en valeur dans notre journal.
Être journaliste c’est…
Être journaliste c'est être une personne ouverte et curieuse, qui s'intéresse à tout ce qui se passe dans le Pays et dans le monde sur tous les plans (culturel, environnemental, éducatif, social, politique…). C’est devenir l’intermédiaire, le relais entre les politiques, les associations, etc. et la population. En radio et en télé, il faut être spontané, curieux et surtout très réactif. La presse écrite c’est différent, le journaliste définit ce qu’il doit faire puis prend le temps de rédiger et de détailler. Dans ce domaine, il faut connaître le Pays où tu exerces et avoir un répertoire bien rempli, car souvent en presse écrite, les journalistes sont spécialisés dans des domaines (social, politique, santé, communes…).
Journée type d’un journaliste
Pour les matinales en radio et en télé, les journalistes qui présentent se lèvent tôt pour préparer leurs journaux. Ensuite, les autres arrivent pour les conférences de rédaction à 8h30 : ils se réunissent avec leur chef de rédaction pour faire le bilan de la journée précédente et développer les reportages à faire dans la journée. A Tahiti Infos, c'est à ce moment-là que les journalistes proposent des sujets à réaliser, puis le rédacteur en chef répartit les tâches et le journaliste part faire son reportage. À son retour, il fait ses montages (télé ou radio) ou rédige son article (presse écrite). À la radio, il y a le journal de midi à préparer ainsi que les flashs (mini-journaux) en fin de journée. En presse écrite, l'équipe se réunit à nouveau, en fin de journée, pour décider de la « une » du journal du lendemain.
TV, Radio, Presse écrite, les différences…
À la télé, le journaliste a toute la journée pour réaliser ses reportages. Il part tourner sur le terrain puis revient à la rédaction. Là, il pose sa voix sur les images et monte le reportage pour le journal du soir. En télé, le journaliste est limité pour faire passer son message, soit 1min30 à 2min de reportage. À la radio, il fait ses interviews avant le journal de midi ou en direct. C'est de l'information spontanée, plus rythmée. En radio et en télé, si l'actualité est dense, le journaliste peut être amené à faire du terrain, puis à son retour, il monte ses sons avec un logiciel et envoie tout à la régie qui les passe à l’antenne. En général, les interviews ne dépassent pas 45 secondes en radio. Dans ces deux médias, c’est important de respecter les délais pour ne pas ennuyer les auditeurs et spectateurs. On utilise également plus le langage parlé, donc un français correct mais simple. L'essentiel est que ton message passe.
En presse écrite c'est moins compliqué. Tu pars faire ton reportage, tu prends tes photos, tu fais tes interviews et tu reviens à la rédaction pour écrire ton article. Tu es moins limité par le temps, tu remplis le format décidé en conférence de rédaction pour tout envoyer au montage du journal papier, puis à l’impression.
Parole à Corinne Tehetia, journaliste polyvalente, actuellement en poste à Tahiti Infos. Elle nous parle de son métier dans les différents médias.
Comment es-tu devenue journaliste ?
J'ai démarré à Tiare FM en 2006, où j'ai été formée par la responsable d'édition de l'époque : Mata Ihorai. J'ai été embauchée en CDD puis en CDI jusqu’en 2009. En 2010, j'ai rejoint la radio Polynésie 1ère puis en 2011 TNTV où j’ai appris à manier la caméra. Depuis juin 2015, je suis journaliste à Tahiti Infos. Grâce à mon parcours je m'améliore de jours en jours dans mon métier, mais mon « plus » reste ma langue maternelle que je mets en valeur dans notre journal.
Être journaliste c’est…
Être journaliste c'est être une personne ouverte et curieuse, qui s'intéresse à tout ce qui se passe dans le Pays et dans le monde sur tous les plans (culturel, environnemental, éducatif, social, politique…). C’est devenir l’intermédiaire, le relais entre les politiques, les associations, etc. et la population. En radio et en télé, il faut être spontané, curieux et surtout très réactif. La presse écrite c’est différent, le journaliste définit ce qu’il doit faire puis prend le temps de rédiger et de détailler. Dans ce domaine, il faut connaître le Pays où tu exerces et avoir un répertoire bien rempli, car souvent en presse écrite, les journalistes sont spécialisés dans des domaines (social, politique, santé, communes…).
Journée type d’un journaliste
Pour les matinales en radio et en télé, les journalistes qui présentent se lèvent tôt pour préparer leurs journaux. Ensuite, les autres arrivent pour les conférences de rédaction à 8h30 : ils se réunissent avec leur chef de rédaction pour faire le bilan de la journée précédente et développer les reportages à faire dans la journée. A Tahiti Infos, c'est à ce moment-là que les journalistes proposent des sujets à réaliser, puis le rédacteur en chef répartit les tâches et le journaliste part faire son reportage. À son retour, il fait ses montages (télé ou radio) ou rédige son article (presse écrite). À la radio, il y a le journal de midi à préparer ainsi que les flashs (mini-journaux) en fin de journée. En presse écrite, l'équipe se réunit à nouveau, en fin de journée, pour décider de la « une » du journal du lendemain.
TV, Radio, Presse écrite, les différences…
À la télé, le journaliste a toute la journée pour réaliser ses reportages. Il part tourner sur le terrain puis revient à la rédaction. Là, il pose sa voix sur les images et monte le reportage pour le journal du soir. En télé, le journaliste est limité pour faire passer son message, soit 1min30 à 2min de reportage. À la radio, il fait ses interviews avant le journal de midi ou en direct. C'est de l'information spontanée, plus rythmée. En radio et en télé, si l'actualité est dense, le journaliste peut être amené à faire du terrain, puis à son retour, il monte ses sons avec un logiciel et envoie tout à la régie qui les passe à l’antenne. En général, les interviews ne dépassent pas 45 secondes en radio. Dans ces deux médias, c’est important de respecter les délais pour ne pas ennuyer les auditeurs et spectateurs. On utilise également plus le langage parlé, donc un français correct mais simple. L'essentiel est que ton message passe.
En presse écrite c'est moins compliqué. Tu pars faire ton reportage, tu prends tes photos, tu fais tes interviews et tu reviens à la rédaction pour écrire ton article. Tu es moins limité par le temps, tu remplis le format décidé en conférence de rédaction pour tout envoyer au montage du journal papier, puis à l’impression.
Réactivité, déontologie, respect, les clefs de la crédibilité d’un journal
Nathalie Montelle Rédactrice en chef de Tahiti Infos
Le métier de journaliste est un métier passionnant mais qui doit être encadré. En effet, il est soumis à un certain nombre de règles déontologiques et c’est le rôle du rédacteur en chef de veiller à ce qu’elles soient respectées. En cas de propos diffamatoires, licencieux ou portant préjudice à la personne, c’est le directeur de publication qui est pénalement responsable. Le rédacteur en chef joue donc ce rôle de « garde fou ».
Il est important également de vérifier à plusieurs reprises ses informations, et lorsqu’il y a débat de confronter les points de vues qui s’opposent.
A la rédaction de Tahiti Infos, nous sommes très attachés aux notions d’impartialité, d’objectivité ainsi qu’au respect de la personne. Il faut rester conscient du fait que derrière chaque fait divers, chaque affaire, il y a des hommes et des femmes, des familles…la Polynésie est un village et quelques soient les méfaits commis, on se doit de respecter la dignité humaine, tout en faisant notre métier et en informant nos lecteurs. Notre rôle c’est « l’information », dire ce qu’il s’est passé, pas de juger.
Dans des sujets complexes, notre rôle est aussi celui d’expliquer, de vulgariser parfois certains aspects juridiques ou techniques, afin de rendre les sujets plus compréhensibles pour le grand public.
Avec Internet le métier de journaliste a évolué, les informations s’échangent très rapidement, tout le monde peut publier et diffuser tout et n’importe quoi. C’est un avantage pour le journaliste qui dispose ainsi d’alertes, et de moyens de documentation beaucoup plus développés, mais c’est aussi un certain nombre de pièges qu’il doit éviter.
Nous avons là encore un rôle à jouer, celui de vérifier, trier, contrôler et ne diffuser que des informations certifiées.
La puissance d’un media passe par sa réactivité certes, mais aussi sa crédibilité. C’est une notion que nous ne devons jamais perdre de vue.
Nathalie Montelle Rédactrice en chef de Tahiti Infos
Le métier de journaliste est un métier passionnant mais qui doit être encadré. En effet, il est soumis à un certain nombre de règles déontologiques et c’est le rôle du rédacteur en chef de veiller à ce qu’elles soient respectées. En cas de propos diffamatoires, licencieux ou portant préjudice à la personne, c’est le directeur de publication qui est pénalement responsable. Le rédacteur en chef joue donc ce rôle de « garde fou ».
Il est important également de vérifier à plusieurs reprises ses informations, et lorsqu’il y a débat de confronter les points de vues qui s’opposent.
A la rédaction de Tahiti Infos, nous sommes très attachés aux notions d’impartialité, d’objectivité ainsi qu’au respect de la personne. Il faut rester conscient du fait que derrière chaque fait divers, chaque affaire, il y a des hommes et des femmes, des familles…la Polynésie est un village et quelques soient les méfaits commis, on se doit de respecter la dignité humaine, tout en faisant notre métier et en informant nos lecteurs. Notre rôle c’est « l’information », dire ce qu’il s’est passé, pas de juger.
Dans des sujets complexes, notre rôle est aussi celui d’expliquer, de vulgariser parfois certains aspects juridiques ou techniques, afin de rendre les sujets plus compréhensibles pour le grand public.
Avec Internet le métier de journaliste a évolué, les informations s’échangent très rapidement, tout le monde peut publier et diffuser tout et n’importe quoi. C’est un avantage pour le journaliste qui dispose ainsi d’alertes, et de moyens de documentation beaucoup plus développés, mais c’est aussi un certain nombre de pièges qu’il doit éviter.
Nous avons là encore un rôle à jouer, celui de vérifier, trier, contrôler et ne diffuser que des informations certifiées.
La puissance d’un media passe par sa réactivité certes, mais aussi sa crédibilité. C’est une notion que nous ne devons jamais perdre de vue.
Info-formations
A Tahiti
Pour devenir journaliste au Fenua il n’y a pas de formation spécifique. Il est possible d’obtenir une licence généraliste à l’université, à l’Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie (ISEPP) ou par correspondance afin d’acquérir une solide culture générale et un esprit critique, puis de se former en entreprise. Certains journalistes ont ainsi débuté par des licences de lettres, de langues ou encore de sciences humaines. Par exemple, la licence d’information-communication de l’ISEPP débouche sur le journalisme avec des enseignements allant de l’écriture journalistique au suivi d’actualité en passant par l’audiovisuel. De quoi ouvrir les portes de plusieurs médias.
En France
En métropole, il existe 14 formations reconnues par la commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes et répertoriées dans Le petit manuel des formations et des métiers du journalisme. Elles sont proposées par des instituts universitaires technologiques (IUT), des écoles de journalisme accessibles à BAC +3 ou des formations supérieures dont les cursus vont du diplôme universitaire de technologie (DUT) au master. Il est ainsi possible de se former au journalisme à Nice, Lannion et Tours dès la fin du BAC, à l’école de journalisme de Toulouse avec un niveau BAC+2 ou dans les différentes écoles et centres d’enseignements de Grenoble, Strasbourg, Lille, Bordeaux et Paris qui proposent des masters avec admission sur concours.
A quel prix ?
Bien que chaque formation ouvre sur les métiers du journalisme tous supports confondus, elles se distinguent dans les spécialités proposées, dans les valeurs journalistiques transmises, dans les thématiques abordées, dans leur réputation… et dans les prix. Comptez donc 28 000 FCP à 48 000 FCP pour les universités et les écoles rattachées, et entre 360 000 FCP et 600 000 FCP pour les écoles privées reconnues par la profession. Par contre, il est possible de bénéficier de bourses et de payer moins chers les formations.
A Tahiti
Pour devenir journaliste au Fenua il n’y a pas de formation spécifique. Il est possible d’obtenir une licence généraliste à l’université, à l’Institut supérieur de l’enseignement privé de Polynésie (ISEPP) ou par correspondance afin d’acquérir une solide culture générale et un esprit critique, puis de se former en entreprise. Certains journalistes ont ainsi débuté par des licences de lettres, de langues ou encore de sciences humaines. Par exemple, la licence d’information-communication de l’ISEPP débouche sur le journalisme avec des enseignements allant de l’écriture journalistique au suivi d’actualité en passant par l’audiovisuel. De quoi ouvrir les portes de plusieurs médias.
En France
En métropole, il existe 14 formations reconnues par la commission paritaire nationale de l’emploi des journalistes et répertoriées dans Le petit manuel des formations et des métiers du journalisme. Elles sont proposées par des instituts universitaires technologiques (IUT), des écoles de journalisme accessibles à BAC +3 ou des formations supérieures dont les cursus vont du diplôme universitaire de technologie (DUT) au master. Il est ainsi possible de se former au journalisme à Nice, Lannion et Tours dès la fin du BAC, à l’école de journalisme de Toulouse avec un niveau BAC+2 ou dans les différentes écoles et centres d’enseignements de Grenoble, Strasbourg, Lille, Bordeaux et Paris qui proposent des masters avec admission sur concours.
A quel prix ?
Bien que chaque formation ouvre sur les métiers du journalisme tous supports confondus, elles se distinguent dans les spécialités proposées, dans les valeurs journalistiques transmises, dans les thématiques abordées, dans leur réputation… et dans les prix. Comptez donc 28 000 FCP à 48 000 FCP pour les universités et les écoles rattachées, et entre 360 000 FCP et 600 000 FCP pour les écoles privées reconnues par la profession. Par contre, il est possible de bénéficier de bourses et de payer moins chers les formations.
Quelques mots du jargon journalistique
Billet : petit article d’humeur
Brève : information très concise, sans titre.
Chapeau (« chapô ») : petit texte présentant et résumant un article.
Coquille : faute typographique.
Correspondant : travailleur indépendant qui fournit des articles concernant la vie dans une localité (correspondant aux Tuamotu)
Marronnier : Traitement cyclique d’un même sujet (les vœux, le nouvel chinois NDLR)
Pigiste : journaliste payé à la taille de l’article.
Scoop : nouvelle sensationnelle et exclusive.
Source : www.24hdansuneredaction.com
24 heures dans une rédaction
L’école supérieure de journalisme (ESJ) de Lille et le Canal France International (CFI) ont créé un site au service de la formation professionnelle des journalistes. Sur www.24hdansuneredaction.com, vous trouverez quatre collections de fiches conçues par des professionnels. Elles décrivent le quotidien des journalistes dans la rédaction d’une radio, d’un journal, d’une télévision et d’un site web. Vous pourrez les consulter et les télécharger gratuitement.
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Billet : petit article d’humeur
Brève : information très concise, sans titre.
Chapeau (« chapô ») : petit texte présentant et résumant un article.
Coquille : faute typographique.
Correspondant : travailleur indépendant qui fournit des articles concernant la vie dans une localité (correspondant aux Tuamotu)
Marronnier : Traitement cyclique d’un même sujet (les vœux, le nouvel chinois NDLR)
Pigiste : journaliste payé à la taille de l’article.
Scoop : nouvelle sensationnelle et exclusive.
Source : www.24hdansuneredaction.com
24 heures dans une rédaction
L’école supérieure de journalisme (ESJ) de Lille et le Canal France International (CFI) ont créé un site au service de la formation professionnelle des journalistes. Sur www.24hdansuneredaction.com, vous trouverez quatre collections de fiches conçues par des professionnels. Elles décrivent le quotidien des journalistes dans la rédaction d’une radio, d’un journal, d’une télévision et d’un site web. Vous pourrez les consulter et les télécharger gratuitement.
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