Tahiti, le 18 juin 2024 – Dans une décision rendue le 6 juin, la cour d'appel a condamné l'ex-chef de la subdivision de l'Équipement à Moorea, Michael Vanaa, à quatre ans de prison dont deux avec sursis. En première instance, il avait écopé de la même peine mais elle avait été assortie d'un mandat de dépôt.
L'ancien chef de la subdivision de l'Équipement de Moorea, Michael Vanaa, a été condamné le 6 juin dernier par la cour d'appel de Papeete à quatre ans de prison dont deux avec sursis dans le cadre de l'affaire des détournements de fonds opérés au sein de la direction de l'Équipement de Moorea entre 2013 et 2016. Il n'a cependant pas écopé d'un mandat de dépôt à effet différé tel que cela avait été le cas en première instance.
Dans cette affaire, Michael Vanaa et l'ancienne maire déléguée de Paopao, Vaiata Friedman, ainsi que plusieurs autres prévenus, avaient été reconnus coupables d'avoir, chacun à leur niveau, participé au détournement de 90 millions de francs. Durant l'enquête, il avait été établi que de faux bons de commande avaient été transmis à des entrepreneurs qui avaient ensuite fait de fausses factures qui étaient payées par des virements ordonnés sur les comptes de leurs sociétés. Ces sommes d'argent, contenues dans des enveloppes de numéraire ou comptées comme des avoirs, étaient remises à Michael Vanaa qui pouvait donc s'en servir auprès desdites entreprises.
L'ancien chef de la subdivision de l'Équipement de Moorea, Michael Vanaa, a été condamné le 6 juin dernier par la cour d'appel de Papeete à quatre ans de prison dont deux avec sursis dans le cadre de l'affaire des détournements de fonds opérés au sein de la direction de l'Équipement de Moorea entre 2013 et 2016. Il n'a cependant pas écopé d'un mandat de dépôt à effet différé tel que cela avait été le cas en première instance.
Dans cette affaire, Michael Vanaa et l'ancienne maire déléguée de Paopao, Vaiata Friedman, ainsi que plusieurs autres prévenus, avaient été reconnus coupables d'avoir, chacun à leur niveau, participé au détournement de 90 millions de francs. Durant l'enquête, il avait été établi que de faux bons de commande avaient été transmis à des entrepreneurs qui avaient ensuite fait de fausses factures qui étaient payées par des virements ordonnés sur les comptes de leurs sociétés. Ces sommes d'argent, contenues dans des enveloppes de numéraire ou comptées comme des avoirs, étaient remises à Michael Vanaa qui pouvait donc s'en servir auprès desdites entreprises.