Meurtre de Rachel: élucidé 23 ans plus tard, grâce à des traces d'ADN

PAPEETE, 18 mai 2010 (AFP) - Le viol et le meurtre d'une adolescente de 14 ans survenu le 12 mars 1987 à Tahiti a été élucidé, le meurtrier présumé ayant été confondu par son ADN, 23 ans après les faits, a-t-on appris mardi de source judiciaire.


Le meurtrier présumé, Auguste Teriimana, un agent de sécurité, qui avait fait partie du GIP, un groupe d'hommes polyvalents chargés notamment du gardiennage des infrastructures publiques, créé par l'ancien président de la Polynésie Gaston Flosse, a reconnu les faits, a-t-on ajouté de même source.

Ses empreintes génétiques avaient été prélevées en 2008, après une affaire de violences et menaces. Entrées dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), elles ont permis d'élucider le crime, pour lequel un non-lieu avait été prononcé en 2004.

En 1987, Auguste Teriimana avait pris en auto-stop la jeune Rachel, l'avait violée sur un terrain vague de Papeete avant de l'étrangler.
Le corps de Rachelle Aberos, d'origine philippine, avait été retrouvé par un enfant au pied d'un pistachier. L'autopsie avait conclu à une mort par strangulation. Depuis 1987, près de 200 personnes ont été auditionnées à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie. Trois hommes ont un temps été soupçonnés et placés en détention provisoire dans le cadre de cette affaire.

Rédigé par AFP le Mardi 18 Mai 2010 à 06:14 | Lu 2010 fois