Genève, Suisse | AFP | jeudi 18/02/2016 - Le phénomène météorologique El Nino 2015-2016 a amorcé son déclin, mais son intensité reste forte et continue d'influer sur le climat dans le monde, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Ce phénomène, qui se produit tous les 4 ou 5 ans, provoquant tempêtes et inondations dans le monde, "devrait faiblir au cours des prochains mois et disparaître progressivement au 2ème trimestre 2016", ajoute l'OMM.
"Nous venons de vivre l'un des épisodes El Nino les plus intenses jamais observés, il a entraîné l'apparition de phénomènes météorologiques extrêmes sur tous les continents et a contribué aux records de chaleur enregistrés en 2015", a indiqué le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué publié jeudi.
"Des régions d'Amérique du Sud et d'Afrique de l'Est ne sont pas encore entièrement remises des pluies torrentielles et des inondations qu'elles ont subies", a ajouté le responsable, "le bilan économique et humain de la sécheresse est de plus en plus évident en Afrique australe, sous la corne de l'Afrique, en Amérique centrale et dans plusieurs autres régions".
Ce phénomène météo atteint en général son intensité maximale vers la fin de l'année, d'où son nom El Nino, qui signifie l'enfant Jésus en espagnol.
Il provoque des sécheresses et des précipitations supérieures à la normale dans certaines régions.
L'année 2015 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, en raison de la conjonction d'un épisode El Nino d'une densité exceptionnelle et d'un réchauffement de la planète dû aux gaz à effet de serre, indique encore l'OMM.
En janvier dernier, la Californie a particulièrement souffert du phénomène El Nino, avec des trombes d'eau provoquant inondations et glissements de terrain.
El Nino est aussi à l'origine, selon les climatologues, des tornades meurtrières au Texas ces dernières semaines, inhabituelles en cette saison, et de la douceur observée dans le nord-est des Etats-Unis.
El Nino se traduit par une hausse de la température des océans, ce qui a aussi provoqué un blanchissement des coraux, selon l'OMM. Les récifs coraliens des Etats-Unis ont été particulièrement touchés.
El Nino a aussi contribué à l'accumulation des cyclones dans le Pacifique. Ainsi, l'ouragan Patricia, qui a touché les côtes mexicaines le 24 octobre 2015, serait le plus intense jamais observé dans l'hémisphère Ouest. El Nino est aussi responsable d'une diminution des cyclones dans l'Atlantique et autour de l'Australie, où l'année 2015, a été la plus sèche et la plus chaude.
Réapparu en 2015, El Nino est un courant équatorial chaud du Pacifique, se traduisant par une nette hausse de la température de l'eau en surface.
La Nina est le phénomène climatique inverse, avec un refroidissement des eaux de surface des océans.
Ce phénomène, qui se produit tous les 4 ou 5 ans, provoquant tempêtes et inondations dans le monde, "devrait faiblir au cours des prochains mois et disparaître progressivement au 2ème trimestre 2016", ajoute l'OMM.
"Nous venons de vivre l'un des épisodes El Nino les plus intenses jamais observés, il a entraîné l'apparition de phénomènes météorologiques extrêmes sur tous les continents et a contribué aux records de chaleur enregistrés en 2015", a indiqué le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas, dans un communiqué publié jeudi.
"Des régions d'Amérique du Sud et d'Afrique de l'Est ne sont pas encore entièrement remises des pluies torrentielles et des inondations qu'elles ont subies", a ajouté le responsable, "le bilan économique et humain de la sécheresse est de plus en plus évident en Afrique australe, sous la corne de l'Afrique, en Amérique centrale et dans plusieurs autres régions".
Ce phénomène météo atteint en général son intensité maximale vers la fin de l'année, d'où son nom El Nino, qui signifie l'enfant Jésus en espagnol.
Il provoque des sécheresses et des précipitations supérieures à la normale dans certaines régions.
L'année 2015 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, en raison de la conjonction d'un épisode El Nino d'une densité exceptionnelle et d'un réchauffement de la planète dû aux gaz à effet de serre, indique encore l'OMM.
En janvier dernier, la Californie a particulièrement souffert du phénomène El Nino, avec des trombes d'eau provoquant inondations et glissements de terrain.
El Nino est aussi à l'origine, selon les climatologues, des tornades meurtrières au Texas ces dernières semaines, inhabituelles en cette saison, et de la douceur observée dans le nord-est des Etats-Unis.
El Nino se traduit par une hausse de la température des océans, ce qui a aussi provoqué un blanchissement des coraux, selon l'OMM. Les récifs coraliens des Etats-Unis ont été particulièrement touchés.
El Nino a aussi contribué à l'accumulation des cyclones dans le Pacifique. Ainsi, l'ouragan Patricia, qui a touché les côtes mexicaines le 24 octobre 2015, serait le plus intense jamais observé dans l'hémisphère Ouest. El Nino est aussi responsable d'une diminution des cyclones dans l'Atlantique et autour de l'Australie, où l'année 2015, a été la plus sèche et la plus chaude.
Réapparu en 2015, El Nino est un courant équatorial chaud du Pacifique, se traduisant par une nette hausse de la température de l'eau en surface.
La Nina est le phénomène climatique inverse, avec un refroidissement des eaux de surface des océans.