Crédit SEBASTIEN BOZON / AFP
San Francisco, États-Unis | AFP | jeudi 07/12/2023 - Meta a commencé à chiffrer de bout en bout "toutes les conversations et appels personnels sur Messenger et Facebook" comme sur WhatsApp, pour les rendre plus confidentiels, malgré l'opposition de nombreux gouvernements.
Ce type de cryptage va rendre les échanges privés sur la messagerie et la plateforme et "encore plus confidentiels et sécurisés", a fait valoir le géant des réseaux sociaux mercredi dans un communiqué.
"Cela signifie que personne, y compris Meta, ne peut voir ce qui est envoyé ou dit, à moins que vous ne choisissiez de nous signaler un message", a détaillé le groupe américain.
Les utilisateurs de Messenger pouvaient déjà choisir cette option, mais elle est désormais mise en place par défaut, comme sur WhatsApp, la messagerie rachetée par l'entreprise californienne en 2014.
La mise à jour contient aussi des fonctionnalités supplémentaires, dont la possibilité de modifier les messages et des images (photos et vidéos) de meilleure qualité.
Ce déploiement annoncé depuis des années intervient alors que différentes autorités s'opposent au cryptage de bout en bout sur les applications de Meta.
Elles souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les e-mails, messages instantanés et photos échangées, essentiels dans le cadre d'enquêtes criminelles.
En septembre, le gouvernement britannique a exhorté le groupe californien à ne pas passer à l'acte sans mesures de sécurité "solides" pour protéger les enfants de toute exploitation sexuelle.
Le Home Office craint que cela n'empêche la police de détecter les violences sur les enfants comme ils le font actuellement, via les signalements de messages notamment.
La société avait assuré qu'elle continuerait "à effectuer plus de signalements aux forces de l'ordre que nos pairs grâce à notre travail en pointe dans le secteur".
Mercredi, l'Etat américain du Nouveau-Mexique a porté plainte contre Meta, accusant ses plateformes de favoriser la pédocriminalité, des contenus pédopornographiques aux algorithmes de recommandation et aux sollicitations criminelles.
A l'inverse, le gouvernement français a demandé fin novembre aux cabinets ministériels de remplacer les messageries classiques, comme WhatsApp ou son concurrent Signal, par Olvid, une application inconnue du grand public qu'il considère comme plus sûre.
Créée en 2019 par des experts français en cybersécurité, Olvid ne chiffre pas seulement les messages de bout en bout, mais aussi les métadonnées (qui parle à qui et à quel moment).
"Nous avons conçu notre chiffrement de bout en bout sur la base de principes cryptographiques solides, tels que le protocole Signal et notre propre protocole, Labyrinth", a souligné Meta mercredi.
Ce type de cryptage va rendre les échanges privés sur la messagerie et la plateforme et "encore plus confidentiels et sécurisés", a fait valoir le géant des réseaux sociaux mercredi dans un communiqué.
"Cela signifie que personne, y compris Meta, ne peut voir ce qui est envoyé ou dit, à moins que vous ne choisissiez de nous signaler un message", a détaillé le groupe américain.
Les utilisateurs de Messenger pouvaient déjà choisir cette option, mais elle est désormais mise en place par défaut, comme sur WhatsApp, la messagerie rachetée par l'entreprise californienne en 2014.
La mise à jour contient aussi des fonctionnalités supplémentaires, dont la possibilité de modifier les messages et des images (photos et vidéos) de meilleure qualité.
Ce déploiement annoncé depuis des années intervient alors que différentes autorités s'opposent au cryptage de bout en bout sur les applications de Meta.
Elles souhaitent que la justice de leur pays puisse récupérer les e-mails, messages instantanés et photos échangées, essentiels dans le cadre d'enquêtes criminelles.
En septembre, le gouvernement britannique a exhorté le groupe californien à ne pas passer à l'acte sans mesures de sécurité "solides" pour protéger les enfants de toute exploitation sexuelle.
Le Home Office craint que cela n'empêche la police de détecter les violences sur les enfants comme ils le font actuellement, via les signalements de messages notamment.
La société avait assuré qu'elle continuerait "à effectuer plus de signalements aux forces de l'ordre que nos pairs grâce à notre travail en pointe dans le secteur".
Mercredi, l'Etat américain du Nouveau-Mexique a porté plainte contre Meta, accusant ses plateformes de favoriser la pédocriminalité, des contenus pédopornographiques aux algorithmes de recommandation et aux sollicitations criminelles.
A l'inverse, le gouvernement français a demandé fin novembre aux cabinets ministériels de remplacer les messageries classiques, comme WhatsApp ou son concurrent Signal, par Olvid, une application inconnue du grand public qu'il considère comme plus sûre.
Créée en 2019 par des experts français en cybersécurité, Olvid ne chiffre pas seulement les messages de bout en bout, mais aussi les métadonnées (qui parle à qui et à quel moment).
"Nous avons conçu notre chiffrement de bout en bout sur la base de principes cryptographiques solides, tels que le protocole Signal et notre propre protocole, Labyrinth", a souligné Meta mercredi.