Messmer, "l'ambassadeur" de l'hypnose sur scène à To'ata


L'hypnotiseur québécois Messmer revient sur la scène de To'ata, vendredi 19 octobre prochain.
Papeete, le 15 octobre 2018 - L'hypnotiseur québécois Messmer revient sur la scène de To'ata, vendredi 19 octobre prochain, pour présenter son dernier spectacle " Hypersensoriel ". En véritable ambassadeur de l'hypnose à travers le monde, le fascinateur emmènera cette fois-ci les Polynésiens dans un merveilleux périple à la redécouverte de leurs cinq sens, voire même d'un sixième sens !

Quel est le thème du spectacle ?
"Le spectacle "Hypersensoriel" va permettre de redécouvrir nos cinq sens, car souvent on ne pense plus à nos sens. Mon but est de démontrer qu'avec nos cinq sens, on peut plonger dans des sphères complètement imaginaires. J'hypnotise des gens avec une simple odeur dans le spectacle –et ce n'est pas avec du formol ou de chloroforme ! Je peux les hypnotiser avec le toucher, la vue, l'audition… Quand les gens sont dans un état de sommeil profond, je peux leur faire vivre ou redécouvrir leur sens, comme en altérant ou en amplifiant le goût d'un aliment. On peut redécouvrir une saveur avec l'hypnose, comme un grand sommelier va aller chercher le côté boisé, fruité d'un vin. L'hypnose arrive à faire découpler cette sensation. Un chamallow peut apparaître avec une simple suggestion comme quelque chose de très mauvais !
On va même découvrir un sixième sens qui se cache en nous, je ne peux pas trop en parler, car cela fait partie du clou du spectacle."

Vous intégrez de la réalité virtuelle dans le spectacle ?
"C'est un numéro unique au monde, je vais hypnotiser les gens avec la simple réalité virtuelle. Une personne sera sélectionnée pour vivre cette aventure avec un casque de réalité virtuelle sur la tête. Quand la personne hypnotisée avec le casque va ouvrir les yeux, elle va voir l'image que je lui propose en plus du ressenti. Elle va être à 100%.
Ce numéro permet de montrer à la salle, ce qu'une personne sous hypnose peut ressentir, on se pose souvent cette question. Tout ce que la personne va voir dans le casque virtuel qui l'aide à tomber en hypnose, va être retransmis sur des écrans géants. L'interactivité avec le public est alors très forte."

"DEMOCRATISER L'HYPNOSE"

Vous avez fait connaître l'hypnose.
"Quand on est sur place et que l'on voit ce qui se passe, on ne peut plus douter. Il y a une synergie, une complicité qui se crée avec le public. Je fais des shows pour faire connaître l'hypnose et pour la démocratiser. Avant, je travaillais en cabinet et je trouvais cela dommage que les gens viennent me voir en dernier recours, après avoir tout essayé pour arrêter de fumer ou éliminer une phobie, etc.
C'est pourquoi, j'ai voulu faire connaître cette puissance qui nous habite et j'ai trouvé la solution, en faisant un spectacle où l'on s'amuse. Les gens sortent du show en se questionnant, parfois en allant voir des hypnothérapeutes en cabinet. Depuis que je fais des shows, l'hypnose a repris ses lettres de noblesse. Peut-être qu'un jour, je ferai des formations pour apprendre aux gens à maîtriser leur subconscient."


Y-a-t-il une appréhension face à l'hypnose ?
"C'est difficile de faire changer la mentalité d'un peuple. Depuis une vingtaine d'années, j'ai essayé de faire changer cela et la science m'aide également à enlever le côté mystique ou ésotérique de l'hypnose. Cette connectivité entre deux personnes existe réellement, anciennement on appelait cela la télépathie, le magnétisme."

La connectivité va-t'elle s'établir davantage avec certaines personnes plus qu'avec d'autres ?
"A la fin de mon spectacle, grâce à la connectivité, 800 personnes peuvent être sous hypnose en même temps. Il y a plusieurs façons de créer cette connectivité. Avec les techniques que j'ai développées à la base, je vais aller chercher 15 à 20% de gens réceptifs, et si je décide de changer de techniques, je vais aller chercher encore 15 à 20%. Le taux de réceptivité va donc augmenter plus je fais de tests, de techniques. Il y a donc un crescendo de personnes réceptives au fil du spectacle, les gens ont envie d'essayer. Si on n'est pas réceptifs au départ, on peut le devenir, c'est une question de temps et de techniques".

Tout le monde est-il réceptif à l'hypnose ?
"Oui, tout le monde est réceptif. Si vous êtes en mesure de rêver, vous êtes en mesure de vivre l'hypnose (…)".

Les enfants aussi ?
"Tout à fait, c'est très facile pour un enfant de plonger dans un état second, car avant 12 ans, la conscience n'est pas formée totalement. Entre 5 et 12 ans, un enfant vit au niveau subconscient, le temps n'est pas le même, le monde du rêve de l'imaginaire est très présent. Je fais monter des personnes de plus de 16 ans sur scène, car il y a des numéros intenses émotionnellement".

Le spectacle est-il drôle ?
"Mon spectacle est comme un parc d'attraction, il y a de nouvelles attractions. C'est un show où l'on doit s'amuser, avoir du plaisir, se lâcher. Mon but est de garder une trame humoristique, on ne rit pas des gens sur scène, mais on rit de la situation, on voit leur imaginaire, ce qui nous surprend nous fait rire (…). La mise en scène est humoristique. Les gens qui sortent de ces expériences, en sortent grandis, car ils ont redécouvert en eux l'imaginaire d'enfant. J'essaye de créer une, deux ou trois stars dans le spectacle. Les gens s'attachent à eux, se reconnaissent à eux."

Vous reviendrez en Polynésie ?
" J'espère bien revenir chaque année en Polynésie. Peut-être que si je reviens ici, je ferai un show spécial pour la Calédonie et ici !"

Infos pratiques
Messmer "HYPERSENSORIEL"
Vendredi 19 Octobre 2018 - 19h30 Place To'ata
Places en vente dans les magasins Carrefour de Arue, Faa'a et Punaauia, à Radio 1 Fare Ute et sur www.ticket-pacific .pf

Tarifs et catégories :
Fosse
Places assises numérotées
Chaise CATEGORIE 2 : 6500 F
Chaise CATEGORIE 1 : 7500 F
Chaises VIP : 10 000 F
(10 premières rangées en front de scène avec cocktail VIP après le spectacle)
Tribunes
Places assises numérotées
CATEGORIE 3 : 5000 F
CATEGORIE 2 : 5500F
CATEGORIE 1 : 6500 F

Rédigé par Pauline Stasi le Lundi 15 Octobre 2018 à 14:41 | Lu 1407 fois