PAPEETE, 26 décembre 2016 - Les messages de condoléances, suite au décès de John Doom, survenu le dimanche 25 décembre dans sa 80ème année.
Le corps de John Doom sera exposé au temple protestant Thabor de Pirae. Une cérémonie religieuse est programmée sur place, lundi à 19 heures. Une seconde cérémonie religieuse est programmée au temple protestant Thabor à 13 heures, mardi. Elle sera suivie de la levée du corps à 14 heures. L'inhumation est prévue à 16 heures mardi au cimetière de Papeari.
Message du gouvernement de la Polynésie française :
C’est avec émotion que le Président et les membres du gouvernement ont appris le décès de John Taroanui Doom, en cette soirée de Noël, à l’âge de 80 ans. La Polynésie perd une grande figure qui continuera de marquer les mémoires par la force de ses engagements.
Homme de culture et de convictions, John Taroanui Doom a œuvré toute sa vie au service des Polynésiens. Né en 1936 à Tubuai, il assiste en 1966 au premier tir à Moruroa. Cette expérience marquera sa vie. Très impliqué au sein de l’église protestante, il devient diacre en 1962, puis en 1971, secrétaire général de l’Eglise protestante de Polynésie. En 2001, il fonde avec Roland Oldham et Bruno Barillot l’association Moruroa e Tatou.
John Doom est également connu pour son engagement pour la défense des langues polynésiennes. Fondateur avec Maco Tevane de l’Académie Tahitienne, il devient en 2012 président de l’institution, et sera un moteur dans les projets du Fare Vana’a, notamment au travers de la publication des dictionnaires et des lexiques. John Doom était également un membre très actif du CESC (Conseil économique, social et culturel).
Avec conviction, mais avec une grande tolérance et un grand respect d’autrui, John Doom a consacré sa vie à défendre les Polynésiens. C’était un homme d’une profonde humanité, qui aimait le peuple polynésien, sa culture et ses langues. Il laissera à tous ceux qui l’ont côtoyé le souvenir de sa grande bonté, de son esprit vif, et de sa détermination.
C’est l’ensemble de la Polynésie qui pleure aujourd’hui un grand homme, un sage, un guide. A sa famille, à ses proches, le gouvernement adresse ses plus sincères condoléances.
René Bidal, haut-commissaire de la République en Polynésie française :
Avec le décès de Monsieur John Doom, directeur de l’Académie tahitienne, la Polynésie française vient de perdre un inlassable défenseur et acteur de sa vie culturelle et associative.
Co-fondateur du Te Fare Vana’a, avec Monsieur Maco Tevane, il a contribué à mettre la langue tahitienne à la portée des nouvelles générations en veillant à ce qu’elle évolue avec son temps, afin qu’elle reste une langue vivante.
Figure de l’église protestante en Polynésie française, Monsieur John Doom était un homme de dialogue et de conviction qui a su, dans ses engagements sur la question du nucléaire, entretenir avec ses interlocuteurs, notamment les hauts commissaires, des relations empreintes d’exigence et de respect mutuel.
Je tiens à exprimer à sa famille mes sincères condoléances, mon soutien et ma compassion dans cette épreuve et, plus largement, je veux témoigner de mes pensées proches à tous ceux qui ont accompagné le parcours du défunt et qui ont pu apprécier les réelles valeurs humaines dont Monsieur John Doom, tout au long de sa vie, a su faire montre.
Marcel Tuihani, président de l'Assemblée, salue l’homme engagé contre les essais nucléaires :
C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris hier soir le décès de John Doom, à l’âge de 80 ans, des suites d’une longue maladie.
Membre fondateur de l'académie tahitienne Te fare Vana'a qu’il dirigeait depuis 2012, M. Doom a toujours été un ardent défenseur de la langue tahitienne.
M. Doom était très engagé dans l’Eglise protestante maohi, en qualité de diacre tout d’abord puis à partir de 1971, en tant que Secrétaire général de l’Eglise protestante de Polynésie nouvellement indépendante des Missions protestantes de Paris.
John Doom a surtout été un fervent combattant contre le nucléaire et était notamment le coordinateur national de l'association Moruroa e Tatou, association pour la reconnaissance des victimes des essais nucléaires, créée le 4 juillet 2001.
Au nom de l’ensemble des élus de l’assemblée de la Polynésie française, le président de l’assemblée de la Polynésie française adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Winiki Sage, pour le Conseil économique social et culturel :
Le Président Winiki Sage et les membres du CESC ont appris avec une grande tristesse le décès de John Taroanui Doom et tiennent à adresser leurs sincères condoléances à ses enfants et petits-enfants, ainsi qu’à tous les proches de sa famille.
John Taroanui DOOM s’est éteint hier à l’âge de 80 ans des suites d’une terrible maladie.
Remplaçant en 2009 Maco Tevane au titre de l’Académie Tahitienne, "Papy Doom" -comme l’appelait ses homologues, a activement occupé au CESC la fonction de président du Collège de la Vie Collective et de président de la commission "Santé – Société". Depuis le renouvellement de la mandature en 2014, celui-ci a été mandataire des quatre académies polynésiennes, à savoir l’Académie Tahitienne Te Fare Vana’a, l’Académie des Marquises Tuhuna Eo Enata, l’Académie des îles Pa’umotu Karuru Vanaga, et l’Académie des îles Gambier Reo Mangareva.
Bien connu pour ses convictions et son engagement fort en faveur des victimes des essais nucléaires, John Taroanui Doom fonde en 2001 l’association de défense des victimes des essais nucléaires Moruroa E Tatou avec Roland Oldham qui siège au CESC jusqu’en 2013. Depuis 2014, les associations Tamarii Moruroa, Moruroa E Tatou, ainsi que la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement Te Ora Naho (FAPE) sont désormais représentées par Winiki Sage.
Pendant sa mandature au CESC, il a exprimé haut et fort sa passion pour la culture et l’environnement en présentant les avis du CESC en sa qualité de rapporteur, sur des projets de lois du Pays tels que le statut des artistes, la protection du patrimoine culturel, ou encore les espaces naturels et espèces protégés.
Homme de culture hors-pair, et franc défenseur du reo maohi, John Taroanui Doom a été le chef de projet de la traduction du règlement intérieur du CESC en reo maohi. Co-fondateur de l’Académie Tahitienne avec Maco Tevane, il prend la présidence de cette institution en 2012.
Message du leader indépendantiste Oscar Temaru, maire de Faa'a :
John Taaroanui Doom, que nous surnommions tous affectueusement "tonton John" citait souvent l’Ecclésiaste chapitre quatre en son verset premier : "Ua mana’o faahou ihora vau i te mau hamani inoa atoa i ravehia i raro a’e i te mahana nei ; e inaha te roimata o te feia i hamani ino-hia ! Aita râ o ratou e haamahanahana : e te mana hoi tei te paeau hamani ino ra, aita râ o ratou e haamahanahana".
Et ce n’est pas faire offense au membre fondateur du Fare vana’a que d’utiliser ici la graphie dite de l’Eglise protestante. Car l’homme de lettres était aussi un homme de la Parole divine, et avant tout un humaniste ouvert et curieux de tout.
C’est cette curiosité qui l’avait conduit, à assister au premier tir aérien, dont la monstruosité lui est apparue aussi immédiate qu’évidente. Le combat anti nucléaire avait trouvé en lui un guerrier pacifique mais déterminé.
Pourtant déjà éprouvé par la maladie, il n’avait pas hésité en 2011 à répondre à notre appel en faveur de la réinscription de Mä’ohi nui sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU. Il en connaissait l’importance, tant pour notre souveraineté, que pour la réparation du fait nucléaire colonial. Il aura joué un rôle essentiel, de Tahiti à New-York, en passant par Piula et Genève, il n’a jamais ménagé ses efforts et son enthousiasme.
Aux familles éprouvées par ce deuil et à ses nombreux amis, à tous les Mä’ohi qui se sentent proches de lui, je voudrais en mon nom et au nom du groupe UPLD et du Tavini Huiraatira adresser mes plus sincères condoléances.
Tonton john, ua vaiho mai ‘oe ia mätou, ua ‘ite ra ‘oe te vai ra te u’i äpï e amo te ‘ohipa ta ‘oe i ha’amata. Ia maita’i to tere.
Denis Helme, pour la Centrale Syndicale No Te Aru Tai Mareva :
La Centrale syndicale No Te Aru Tai Mareva, vient de perdre un membre de son bureau en la personne de son Metua et Papy John Taaroa Nui Jams Doom.
La Centrale syndicale lui doit également le nom de « No Te Aru Tai Ma Reva » auquel il tenait fortement qui signifie :
- NO TE ARU (pour la Terre)
- TAI (l’eau- la Mer)
- MA REVA (l’air ou l’espace »
En dehors du fait, que John était le président d'honneur de la Centrale Syndicale No Te Aru Tai Mareva, il était également un ami respecté et respectable.
Le bureau de No Te Aru Tai Mareva, le consultait et attendait ses conseils avant d'agir sur tous les sujets touchant de près ou de loin le Fenua. Que ce soit pour la protection de l’environnement, la consommation du Fenua, la culture et la langue Maohi
Son départ vers le ciel n'et pas la fin de ses agissements et de «No Te Aru Tai Mareva», mais bien au contraire le Début d’un nouveau Départ !
John avait pour habitude de dire que: « le temps change les choses », mais qu'en fait le temps ne fait que passer et que nous nous devons de changer les choses nous-même. Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des « idiots»
« Ce que l’homme perçoit comme la mort de la Chenille et qu’il appelle la fin du monde, le SAGE, lui appelle cela un Papillon ».
Le départ de notre Metua et Papy n'est pas une fin en soi, mais bien un recommencement pour le Fenua.
Il fait parti de ceux qui a le plus vécu pour LUI, il n'est pas de ceux qui a compté le plus d'années qu’il a offert , mais plutôt de ceux qui a le plus senti la vie et l’amour pour son FENUA et sa langue. « Le REO MAOHI »
Nous le pleurons mais nous nous réconfortons aussi dans cette pensée.
A toute la famille de notre Metua et Papy John, Taaora Nui, Jams DOOM,
No Te Aru Tai Mareva, transmet ses sincères condoléances à toute la famille DOOM.
Le corps de John Doom sera exposé au temple protestant Thabor de Pirae. Une cérémonie religieuse est programmée sur place, lundi à 19 heures. Une seconde cérémonie religieuse est programmée au temple protestant Thabor à 13 heures, mardi. Elle sera suivie de la levée du corps à 14 heures. L'inhumation est prévue à 16 heures mardi au cimetière de Papeari.
Message du gouvernement de la Polynésie française :
C’est avec émotion que le Président et les membres du gouvernement ont appris le décès de John Taroanui Doom, en cette soirée de Noël, à l’âge de 80 ans. La Polynésie perd une grande figure qui continuera de marquer les mémoires par la force de ses engagements.
Homme de culture et de convictions, John Taroanui Doom a œuvré toute sa vie au service des Polynésiens. Né en 1936 à Tubuai, il assiste en 1966 au premier tir à Moruroa. Cette expérience marquera sa vie. Très impliqué au sein de l’église protestante, il devient diacre en 1962, puis en 1971, secrétaire général de l’Eglise protestante de Polynésie. En 2001, il fonde avec Roland Oldham et Bruno Barillot l’association Moruroa e Tatou.
John Doom est également connu pour son engagement pour la défense des langues polynésiennes. Fondateur avec Maco Tevane de l’Académie Tahitienne, il devient en 2012 président de l’institution, et sera un moteur dans les projets du Fare Vana’a, notamment au travers de la publication des dictionnaires et des lexiques. John Doom était également un membre très actif du CESC (Conseil économique, social et culturel).
Avec conviction, mais avec une grande tolérance et un grand respect d’autrui, John Doom a consacré sa vie à défendre les Polynésiens. C’était un homme d’une profonde humanité, qui aimait le peuple polynésien, sa culture et ses langues. Il laissera à tous ceux qui l’ont côtoyé le souvenir de sa grande bonté, de son esprit vif, et de sa détermination.
C’est l’ensemble de la Polynésie qui pleure aujourd’hui un grand homme, un sage, un guide. A sa famille, à ses proches, le gouvernement adresse ses plus sincères condoléances.
René Bidal, haut-commissaire de la République en Polynésie française :
Avec le décès de Monsieur John Doom, directeur de l’Académie tahitienne, la Polynésie française vient de perdre un inlassable défenseur et acteur de sa vie culturelle et associative.
Co-fondateur du Te Fare Vana’a, avec Monsieur Maco Tevane, il a contribué à mettre la langue tahitienne à la portée des nouvelles générations en veillant à ce qu’elle évolue avec son temps, afin qu’elle reste une langue vivante.
Figure de l’église protestante en Polynésie française, Monsieur John Doom était un homme de dialogue et de conviction qui a su, dans ses engagements sur la question du nucléaire, entretenir avec ses interlocuteurs, notamment les hauts commissaires, des relations empreintes d’exigence et de respect mutuel.
Je tiens à exprimer à sa famille mes sincères condoléances, mon soutien et ma compassion dans cette épreuve et, plus largement, je veux témoigner de mes pensées proches à tous ceux qui ont accompagné le parcours du défunt et qui ont pu apprécier les réelles valeurs humaines dont Monsieur John Doom, tout au long de sa vie, a su faire montre.
Marcel Tuihani, président de l'Assemblée, salue l’homme engagé contre les essais nucléaires :
C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris hier soir le décès de John Doom, à l’âge de 80 ans, des suites d’une longue maladie.
Membre fondateur de l'académie tahitienne Te fare Vana'a qu’il dirigeait depuis 2012, M. Doom a toujours été un ardent défenseur de la langue tahitienne.
M. Doom était très engagé dans l’Eglise protestante maohi, en qualité de diacre tout d’abord puis à partir de 1971, en tant que Secrétaire général de l’Eglise protestante de Polynésie nouvellement indépendante des Missions protestantes de Paris.
John Doom a surtout été un fervent combattant contre le nucléaire et était notamment le coordinateur national de l'association Moruroa e Tatou, association pour la reconnaissance des victimes des essais nucléaires, créée le 4 juillet 2001.
Au nom de l’ensemble des élus de l’assemblée de la Polynésie française, le président de l’assemblée de la Polynésie française adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Winiki Sage, pour le Conseil économique social et culturel :
Le Président Winiki Sage et les membres du CESC ont appris avec une grande tristesse le décès de John Taroanui Doom et tiennent à adresser leurs sincères condoléances à ses enfants et petits-enfants, ainsi qu’à tous les proches de sa famille.
John Taroanui DOOM s’est éteint hier à l’âge de 80 ans des suites d’une terrible maladie.
Remplaçant en 2009 Maco Tevane au titre de l’Académie Tahitienne, "Papy Doom" -comme l’appelait ses homologues, a activement occupé au CESC la fonction de président du Collège de la Vie Collective et de président de la commission "Santé – Société". Depuis le renouvellement de la mandature en 2014, celui-ci a été mandataire des quatre académies polynésiennes, à savoir l’Académie Tahitienne Te Fare Vana’a, l’Académie des Marquises Tuhuna Eo Enata, l’Académie des îles Pa’umotu Karuru Vanaga, et l’Académie des îles Gambier Reo Mangareva.
Bien connu pour ses convictions et son engagement fort en faveur des victimes des essais nucléaires, John Taroanui Doom fonde en 2001 l’association de défense des victimes des essais nucléaires Moruroa E Tatou avec Roland Oldham qui siège au CESC jusqu’en 2013. Depuis 2014, les associations Tamarii Moruroa, Moruroa E Tatou, ainsi que la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement Te Ora Naho (FAPE) sont désormais représentées par Winiki Sage.
Pendant sa mandature au CESC, il a exprimé haut et fort sa passion pour la culture et l’environnement en présentant les avis du CESC en sa qualité de rapporteur, sur des projets de lois du Pays tels que le statut des artistes, la protection du patrimoine culturel, ou encore les espaces naturels et espèces protégés.
Homme de culture hors-pair, et franc défenseur du reo maohi, John Taroanui Doom a été le chef de projet de la traduction du règlement intérieur du CESC en reo maohi. Co-fondateur de l’Académie Tahitienne avec Maco Tevane, il prend la présidence de cette institution en 2012.
Message du leader indépendantiste Oscar Temaru, maire de Faa'a :
John Taaroanui Doom, que nous surnommions tous affectueusement "tonton John" citait souvent l’Ecclésiaste chapitre quatre en son verset premier : "Ua mana’o faahou ihora vau i te mau hamani inoa atoa i ravehia i raro a’e i te mahana nei ; e inaha te roimata o te feia i hamani ino-hia ! Aita râ o ratou e haamahanahana : e te mana hoi tei te paeau hamani ino ra, aita râ o ratou e haamahanahana".
Et ce n’est pas faire offense au membre fondateur du Fare vana’a que d’utiliser ici la graphie dite de l’Eglise protestante. Car l’homme de lettres était aussi un homme de la Parole divine, et avant tout un humaniste ouvert et curieux de tout.
C’est cette curiosité qui l’avait conduit, à assister au premier tir aérien, dont la monstruosité lui est apparue aussi immédiate qu’évidente. Le combat anti nucléaire avait trouvé en lui un guerrier pacifique mais déterminé.
Pourtant déjà éprouvé par la maladie, il n’avait pas hésité en 2011 à répondre à notre appel en faveur de la réinscription de Mä’ohi nui sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU. Il en connaissait l’importance, tant pour notre souveraineté, que pour la réparation du fait nucléaire colonial. Il aura joué un rôle essentiel, de Tahiti à New-York, en passant par Piula et Genève, il n’a jamais ménagé ses efforts et son enthousiasme.
Aux familles éprouvées par ce deuil et à ses nombreux amis, à tous les Mä’ohi qui se sentent proches de lui, je voudrais en mon nom et au nom du groupe UPLD et du Tavini Huiraatira adresser mes plus sincères condoléances.
Tonton john, ua vaiho mai ‘oe ia mätou, ua ‘ite ra ‘oe te vai ra te u’i äpï e amo te ‘ohipa ta ‘oe i ha’amata. Ia maita’i to tere.
Denis Helme, pour la Centrale Syndicale No Te Aru Tai Mareva :
La Centrale syndicale No Te Aru Tai Mareva, vient de perdre un membre de son bureau en la personne de son Metua et Papy John Taaroa Nui Jams Doom.
La Centrale syndicale lui doit également le nom de « No Te Aru Tai Ma Reva » auquel il tenait fortement qui signifie :
- NO TE ARU (pour la Terre)
- TAI (l’eau- la Mer)
- MA REVA (l’air ou l’espace »
En dehors du fait, que John était le président d'honneur de la Centrale Syndicale No Te Aru Tai Mareva, il était également un ami respecté et respectable.
Le bureau de No Te Aru Tai Mareva, le consultait et attendait ses conseils avant d'agir sur tous les sujets touchant de près ou de loin le Fenua. Que ce soit pour la protection de l’environnement, la consommation du Fenua, la culture et la langue Maohi
Son départ vers le ciel n'et pas la fin de ses agissements et de «No Te Aru Tai Mareva», mais bien au contraire le Début d’un nouveau Départ !
John avait pour habitude de dire que: « le temps change les choses », mais qu'en fait le temps ne fait que passer et que nous nous devons de changer les choses nous-même. Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des « idiots»
« Ce que l’homme perçoit comme la mort de la Chenille et qu’il appelle la fin du monde, le SAGE, lui appelle cela un Papillon ».
Le départ de notre Metua et Papy n'est pas une fin en soi, mais bien un recommencement pour le Fenua.
Il fait parti de ceux qui a le plus vécu pour LUI, il n'est pas de ceux qui a compté le plus d'années qu’il a offert , mais plutôt de ceux qui a le plus senti la vie et l’amour pour son FENUA et sa langue. « Le REO MAOHI »
Nous le pleurons mais nous nous réconfortons aussi dans cette pensée.
A toute la famille de notre Metua et Papy John, Taaora Nui, Jams DOOM,
No Te Aru Tai Mareva, transmet ses sincères condoléances à toute la famille DOOM.