Berlin, Allemagne | AFP | mardi 20/06/2017 - Angela Merkel s'est déclarée prête mardi à discuter, sous condition, des idées de réforme de la zone euro proposées par le président français Emmanuel Macron qui vient de remporter une confortable victoire aux élections législatives.
"La cohésion européenne entre les Etats de la zone euro laisse à désirer", a reconnu la chancelière conservatrice dans un discours devant des industriels à Berlin.
Pour y remédier, "on peut très bien imaginer (...) un gouvernement économique" chargé notamment d'étudier les meilleures méthodes pour promouvoir l'emploi en zone euro, a-t-elle ajouté.
On peut aussi "naturellement réfléchir à un ministre des Finances commun, si les conditions de base sont remplies", a-t-elle également estimé tout en réitérant son rejet d'une mutualisation de la dette européenne. Et elle s'est dit ouverte à un "Budget" de la zone euro pour financer des projets de structures.
Il s'agit "de réfléchir à ce qui peut être pertinent" pour renforcer la famille européenne, a-t-elle insisté.
Durant sa campagne, Emmanuel Macron avait mis en avant une telle réforme de la zone euro, essentielle à ses yeux pour faire barrage à la montée des populismes, en insistant sur l'idée d'un ministre des Finances et d'un budget pour les pays de la région.
Angela Merkel, qui semble bien partie pour rester chancelière après les législatives allemandes de septembre au vu des sondages, s'était déjà montrée prudemment ouverte à la possibilité d'avancer sur l'Union monétaire, mais avait dit attendre en retour des efforts du nouveau président français: c'est-à-dire des réformes du marché du travail pour le rendre plus compétitif et un assainissement des finances publiques françaises.
Le gouvernement français vient de laisser entendre qu'en l'état actuel, le déficit public français risquait de dépasser cette année la limite européenne de 3% du PIB national, alors que le précédent gouvernement socialiste tablait sur un niveau légèrement en dessous.
La France et l'Allemagne avaient convenu il y a un mois de créer un groupe de travail bilatéral dans l'objectif de faire avancer l'intégration en zone euro.
Ses premiers travaux seront présentés lors d'un conseil des ministres franco-allemand prévu en juillet.
Évoquant le sommet des dirigeants des pays industrialisés du G20, qui aura lieu début juillet à Hambourg (nord), la chancelière n'a en revanche pas laissé beaucoup d'espoir de rallier les Etats-Unis, dont le président Donald Trump s'est fait le chantre du protectionnisme, à une position commune sur le libre-échange.
"Nous sommes tous convaincus que la mondialisation n'est pas un destin (...), mais un processus dans lequel nous pouvons nous élever sur la base de notre conviction dans l'économie de marché sociale", a souligné Angela Merkel.
"Nous allons tout faire pour obtenir un accord aussi large que possible à Hambourg", même si cela ne sera "pas facile étant donné la nouvelle administration américaine", a-t-elle concédé.
Lors d'un G20 sur les sujets financiers au printemps en Allemagne, Washington, qui accuse l'Allemagne de concurrence déloyale dans les échanges internationaux, était parvenu à faire retirer dans les conclusions de la réunion une phrase condamnant le protectionnisme, reprise depuis des années par le club des pays industrialisés.
"La cohésion européenne entre les Etats de la zone euro laisse à désirer", a reconnu la chancelière conservatrice dans un discours devant des industriels à Berlin.
Pour y remédier, "on peut très bien imaginer (...) un gouvernement économique" chargé notamment d'étudier les meilleures méthodes pour promouvoir l'emploi en zone euro, a-t-elle ajouté.
On peut aussi "naturellement réfléchir à un ministre des Finances commun, si les conditions de base sont remplies", a-t-elle également estimé tout en réitérant son rejet d'une mutualisation de la dette européenne. Et elle s'est dit ouverte à un "Budget" de la zone euro pour financer des projets de structures.
Il s'agit "de réfléchir à ce qui peut être pertinent" pour renforcer la famille européenne, a-t-elle insisté.
Durant sa campagne, Emmanuel Macron avait mis en avant une telle réforme de la zone euro, essentielle à ses yeux pour faire barrage à la montée des populismes, en insistant sur l'idée d'un ministre des Finances et d'un budget pour les pays de la région.
Angela Merkel, qui semble bien partie pour rester chancelière après les législatives allemandes de septembre au vu des sondages, s'était déjà montrée prudemment ouverte à la possibilité d'avancer sur l'Union monétaire, mais avait dit attendre en retour des efforts du nouveau président français: c'est-à-dire des réformes du marché du travail pour le rendre plus compétitif et un assainissement des finances publiques françaises.
Le gouvernement français vient de laisser entendre qu'en l'état actuel, le déficit public français risquait de dépasser cette année la limite européenne de 3% du PIB national, alors que le précédent gouvernement socialiste tablait sur un niveau légèrement en dessous.
La France et l'Allemagne avaient convenu il y a un mois de créer un groupe de travail bilatéral dans l'objectif de faire avancer l'intégration en zone euro.
Ses premiers travaux seront présentés lors d'un conseil des ministres franco-allemand prévu en juillet.
Évoquant le sommet des dirigeants des pays industrialisés du G20, qui aura lieu début juillet à Hambourg (nord), la chancelière n'a en revanche pas laissé beaucoup d'espoir de rallier les Etats-Unis, dont le président Donald Trump s'est fait le chantre du protectionnisme, à une position commune sur le libre-échange.
"Nous sommes tous convaincus que la mondialisation n'est pas un destin (...), mais un processus dans lequel nous pouvons nous élever sur la base de notre conviction dans l'économie de marché sociale", a souligné Angela Merkel.
"Nous allons tout faire pour obtenir un accord aussi large que possible à Hambourg", même si cela ne sera "pas facile étant donné la nouvelle administration américaine", a-t-elle concédé.
Lors d'un G20 sur les sujets financiers au printemps en Allemagne, Washington, qui accuse l'Allemagne de concurrence déloyale dans les échanges internationaux, était parvenu à faire retirer dans les conclusions de la réunion une phrase condamnant le protectionnisme, reprise depuis des années par le club des pays industrialisés.