Crédit Ted ALJIBE / AFP
Manille, Philippines | AFP | jeudi 29/12/2022 - Les Philippines et la Chine vont établir une communication directe entre leurs ministères des Affaires étrangères afin d'éviter "toute erreur de calcul et de communication" dans la mer de Chine méridionale très disputée, a déclaré Manille jeudi.
L'accord sera signé la semaine prochaine, lors d'une visite prévue du 3 au 5 janvier du président philippin Ferdinand Marcos Jr à Pékin où il rencontrera son homologue chinois Xi Jinping, a annoncé à la presse un responsable du ministère des Affaires étrangères.
M. Marcos a insisté sur le fait qu'il ne laisserait pas la Chine piétiner les droits maritimes des Philippines, contrairement à son prédécesseur Rodrigo Duterte, réticent à l'idée de critiquer Pékin.
Les Philippines ont annoncé le 22 décembre le renforcement de leur présence militaire en mer de Chine méridionale, à la suite d'informations selon lesquelles la Chine a commencé à aménager des terres inoccupées autour de l'archipel disputé des Spratleys.
"Pour éviter les erreurs de calcul et de communication en mer des Philippines occidentales, les deux parties sont convenues de signer un accord établissant (...) une communication directe entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays à différents niveaux", a fait savoir Neal Imperial, secrétaire adjoint aux affaires asiatiques et pacifiques, se référant aux eaux situées immédiatement à l'ouest des Philippines.
M. Imperial a souligné que l'accord formaliserait les "procédures" de contact entre les deux pays en cas de différend.
Pékin revendique la quasi-totalité de la voie navigable, par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars d'échanges commerciaux.
La Chine a notamment ignoré un jugement prononcé en 2012 par un tribunal soutenu par l'ONU, selon lequel ses revendications sont sans fondements.
Taïwan et des membres de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) comme les Philippines, le Vietnam, la Malaisie et Brunei revendiquent aussi ces eaux.
Lors de ses rencontres avec le président chinois Xi Jinping et d'autres hauts dirigeants, Ferdinand Marcos Jr "continuera à défendre la souveraineté de notre pays", a affirmé M. Imperial, ajoutant que "le président veut une situation pacifique et stable dans la mer des Philippines occidentales."
Dans l'archipel des Spratleys, la Chine occupe au moins sept îles et rochers où elle construit des pistes d'atterrissage, des ports et des radars.
La semaine dernière, Manille s'est déclaré "sérieusement préoccupé" et a renforcé sa présence militaire en mer de Chine méridionale après des informations de Bloomberg faisant état de nouveaux aménagements sur les récifs d'Eldad et Whitsun ainsi que sur les bancs de sable Sandy Cay et Lankiam Cay.
Le ministère des Affaires étrangères chinois a qualifié ces rapports de "complètement infondés".
L'accord sera signé la semaine prochaine, lors d'une visite prévue du 3 au 5 janvier du président philippin Ferdinand Marcos Jr à Pékin où il rencontrera son homologue chinois Xi Jinping, a annoncé à la presse un responsable du ministère des Affaires étrangères.
M. Marcos a insisté sur le fait qu'il ne laisserait pas la Chine piétiner les droits maritimes des Philippines, contrairement à son prédécesseur Rodrigo Duterte, réticent à l'idée de critiquer Pékin.
Les Philippines ont annoncé le 22 décembre le renforcement de leur présence militaire en mer de Chine méridionale, à la suite d'informations selon lesquelles la Chine a commencé à aménager des terres inoccupées autour de l'archipel disputé des Spratleys.
"Pour éviter les erreurs de calcul et de communication en mer des Philippines occidentales, les deux parties sont convenues de signer un accord établissant (...) une communication directe entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays à différents niveaux", a fait savoir Neal Imperial, secrétaire adjoint aux affaires asiatiques et pacifiques, se référant aux eaux situées immédiatement à l'ouest des Philippines.
M. Imperial a souligné que l'accord formaliserait les "procédures" de contact entre les deux pays en cas de différend.
Pékin revendique la quasi-totalité de la voie navigable, par laquelle transitent chaque année des milliards de dollars d'échanges commerciaux.
La Chine a notamment ignoré un jugement prononcé en 2012 par un tribunal soutenu par l'ONU, selon lequel ses revendications sont sans fondements.
Taïwan et des membres de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) comme les Philippines, le Vietnam, la Malaisie et Brunei revendiquent aussi ces eaux.
Lors de ses rencontres avec le président chinois Xi Jinping et d'autres hauts dirigeants, Ferdinand Marcos Jr "continuera à défendre la souveraineté de notre pays", a affirmé M. Imperial, ajoutant que "le président veut une situation pacifique et stable dans la mer des Philippines occidentales."
Dans l'archipel des Spratleys, la Chine occupe au moins sept îles et rochers où elle construit des pistes d'atterrissage, des ports et des radars.
La semaine dernière, Manille s'est déclaré "sérieusement préoccupé" et a renforcé sa présence militaire en mer de Chine méridionale après des informations de Bloomberg faisant état de nouveaux aménagements sur les récifs d'Eldad et Whitsun ainsi que sur les bancs de sable Sandy Cay et Lankiam Cay.
Le ministère des Affaires étrangères chinois a qualifié ces rapports de "complètement infondés".