MELBOURNE, jeudi 23 décembre 2010 (Flash d'Océanie) – La Cour Suprême australienne a reconnu jeudi 23 décembre trois hommes coupables d’avoir échafaudé un plan d’attentat contre la base militaire d’Holsworthy proche de Sydney.
Au cours des audiences, il a été établi que ces attentats à l’arme automatique avaient pour objectif de faire « autant de victimes que possible », en raison de l’engagement de l’armée australienne en Irak et en Afghanistan.
Les trois hommes, Wissam Mahmoud Fattal, 34 ans, Saney Edow Aweys, 27 ans et Nayef El Sayed, 26ans, de Melbourne, devraient à nouveau comparaître le 24 janvier 2011 pour s’entendre notifier leur sentence, pour ces actes de conspiration commis « entre le 1er février et le 4 août 2009 ».
Deux autres des accusés, par contre, Abderaman Mohamed Ahmed, 26 ans et Yacoub Khayre, 23 ans, ont été acquittés et libérés, après avoir purgé quelque seize mois de prison préventive depuis leur arrestation en août 2009 dans le cadre d’un important coup de filet.
Auparavant, les cinq hommes avaient fait l’objet d’écoutes de leurs conversations téléphoniques de la part de la police fédérale australienne.
Les transcriptions de ces conversations, en Arabe ou en Somalien, ont constitué la base de l’accusation.
Le procès avait commencé il y a environ trois mois.
Entre-temps, toujours jeudi, le gouvernement australien, par le biais du bureau de l’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement) a officiellement présenté ses excuses au Dr Mohamed Haneef à la suite de sa détention préventive dans le cadre d’une enquête sur des actes terroristes, en 2007 et ses présumés liens avec certains organisateurs des attentats de Londres.
Afin d’éviter un procès à son encontre, le gouvernement australien a opté pour le versement d’une somme « substantielle » en guise de dédommagement des préjudices subis par ce médecin de nationalité indienne qui travaillait à l’époque à l’hôpital de Gold Coast (État australien du Queensland) et dont le visa de séjour et celui de sa famille avaient été annulés.
Il avait aussi été arrêté le 2 juillet 2007 à l’aéroport de Brisbane et maintenu en détention préventive pendant douze jours, en juillet 2007, sans que de chefs précis d’accusation lui aient été notifiés.
Il avait ensuite été accusé d’avoir soutenu une organisation terroriste, mais ces chefs d’accusation avaient ensuite été retirés, faute de preuves.
Un an plus tard, en 2008, une commission d’enquête chargée de réexaminer cette affaire et le comportement des acteurs avait conclu que le Dr Haneef n’aurait pas dû faire l’objet de ces chefs d’accusations, qui semblaient intervenir a posteriori pour justifier une détention déjà bien avancée.
« La police fédérale australienne reconnaît qu’elle a été dans l’erreur et que le Dr Haneef était innocent des crimes dont il était soupçonné », peut-on notamment lire dans ce texte publié sur le site internet de l’Attorney General et qui, plus loin, formule l’espoir que « la compensation versée au Dr Haneef mettra un terme à un épisode malheureux et permettra au Dr Haneef d’aller de l’avant dans sa vie et sa carrière ».
Le montant de cette somme n’a pas été révélé.
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Au cours des audiences, il a été établi que ces attentats à l’arme automatique avaient pour objectif de faire « autant de victimes que possible », en raison de l’engagement de l’armée australienne en Irak et en Afghanistan.
Les trois hommes, Wissam Mahmoud Fattal, 34 ans, Saney Edow Aweys, 27 ans et Nayef El Sayed, 26ans, de Melbourne, devraient à nouveau comparaître le 24 janvier 2011 pour s’entendre notifier leur sentence, pour ces actes de conspiration commis « entre le 1er février et le 4 août 2009 ».
Deux autres des accusés, par contre, Abderaman Mohamed Ahmed, 26 ans et Yacoub Khayre, 23 ans, ont été acquittés et libérés, après avoir purgé quelque seize mois de prison préventive depuis leur arrestation en août 2009 dans le cadre d’un important coup de filet.
Auparavant, les cinq hommes avaient fait l’objet d’écoutes de leurs conversations téléphoniques de la part de la police fédérale australienne.
Les transcriptions de ces conversations, en Arabe ou en Somalien, ont constitué la base de l’accusation.
Le procès avait commencé il y a environ trois mois.
Entre-temps, toujours jeudi, le gouvernement australien, par le biais du bureau de l’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement) a officiellement présenté ses excuses au Dr Mohamed Haneef à la suite de sa détention préventive dans le cadre d’une enquête sur des actes terroristes, en 2007 et ses présumés liens avec certains organisateurs des attentats de Londres.
Afin d’éviter un procès à son encontre, le gouvernement australien a opté pour le versement d’une somme « substantielle » en guise de dédommagement des préjudices subis par ce médecin de nationalité indienne qui travaillait à l’époque à l’hôpital de Gold Coast (État australien du Queensland) et dont le visa de séjour et celui de sa famille avaient été annulés.
Il avait aussi été arrêté le 2 juillet 2007 à l’aéroport de Brisbane et maintenu en détention préventive pendant douze jours, en juillet 2007, sans que de chefs précis d’accusation lui aient été notifiés.
Il avait ensuite été accusé d’avoir soutenu une organisation terroriste, mais ces chefs d’accusation avaient ensuite été retirés, faute de preuves.
Un an plus tard, en 2008, une commission d’enquête chargée de réexaminer cette affaire et le comportement des acteurs avait conclu que le Dr Haneef n’aurait pas dû faire l’objet de ces chefs d’accusations, qui semblaient intervenir a posteriori pour justifier une détention déjà bien avancée.
« La police fédérale australienne reconnaît qu’elle a été dans l’erreur et que le Dr Haneef était innocent des crimes dont il était soupçonné », peut-on notamment lire dans ce texte publié sur le site internet de l’Attorney General et qui, plus loin, formule l’espoir que « la compensation versée au Dr Haneef mettra un terme à un épisode malheureux et permettra au Dr Haneef d’aller de l’avant dans sa vie et sa carrière ».
Le montant de cette somme n’a pas été révélé.
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