LONDRES, vendredi 25 février 2011 (Flash d'Océanie) – Le menace de détérioration et à terme d’extinction des récifs coralliens dans les océans de la planète concerne au moins trois États océaniens : Fidji, Vanuatu et Kiribati, selon une étude rendue publique en milieu de semaine et réalisée par l'Institut mondial des ressources (World Resources Institute, WRI).
Cette étude, « Révision des risques sur les récifs coralliens » (Reefs at Risk Revisited),
http://www.wri.org/publication/reefs-at-risk-revisited
a été réalisée notamment avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Elle s’appuie sur les résultats collectés par un réseau de plus de 25 organisations spécialisées et révèle que soixante quinze pour cent des récifs coralliens de la planète sont actuellement menacés par l'activité humaine et que certains pourraient disparaître à l’horizon 2050.
Ce document affiche pur objectif d’intégrer en tant que paramètres les effets du changement climatique, notamment le réchauffement des mers et l'augmentation de l'acidité des océans.
Parmi les pays et régions passés en revue : l’Australie, les Caraïbes, l’Indonésie, la Malaisie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Conclusion : « les activités humaines locales comme la surpêche, le développement côtier, le tourisme et la pollution, présentent les risques les plus immédiats et menacent plus de soixante pour cent des récifs coralliens du monde », note l’ONU en réaction à la publication de ce rapport.
« Ce rapport sert de sonnette d'alarme pour les décideurs politiques, les chefs d'entreprise, les spécialistes de l'environnement ou de la gestion des mers, et souligne la nécessité urgente d'une meilleure protection des récifs coralliens », a déclaré Jane Lubchenco, Directrice de l'Agence nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), qui a participé à la réalisation de cette étude.
« Comme le rapport le montre clairement, globales ou locales, les conséquences des activités humaines ont déjà des répercussions importantes sur les récifs coralliens, et remettent l'avenir de ces précieux écosystèmes en question », a-t-elle poursuivi.
L’ONU note par ailleurs que désormais, « aux pressions locales - en particulier la surpêche et les pêches destructrices – qui sont à l'origine de la dégradation de nombreux récifs, s'ajoutent désormais les pressions mondiales -la hausse des températures des mers, de l'acidification des océans et de la pollution au dioxyde de carbone- qui entrainent le blanchissement des coraux ».
Le rapport souligne que faute d’action rapide, « plus de quatre vingt dix pour cent des récifs coralliens de la planète seront directement menacés de disparition d'ici à 2030, alors qu'ils offrent de multiples avantages aux quelques 275 millions de personnes qui vivent dans leurs proches environs: protection des côtes contre les tempêtes et l'érosion, nourriture, nouveaux moyens de subsistance, développement du tourisme ».
Vanuatu, Fidji et Kiribati, en tant qu’États insulaires océaniens, sont cités dans une liste comprenant vingt sept pays « vulnérables socialement et économiquement, à la dégradation de ces écosystèmes ».
Ces trois pays océaniens font aussi partie du groupe de neuf pays les plus menacés par cette évolution : Haïti, la Grenade, les Philippines, les Comores, le Vanuatu, la Tanzanie, les îles Kiribati et Fidji et l'Indonésie.
Ces neuf zones les plus menacées ont pour point commun de cumuler au moins trois des effets contribuant à la vulnérabilité de leurs récifs : haute dépendance de la population à ces récifs, haute menace d’exposition et une faculté limitée à s’adapter.
« Les récifs coralliens sont des ressources essentielles pour des millions de personnes dans le monde. Malgré la situation délicate de nombreux récifs, il y a toutefois des raisons d'espérer », a déclaré de son côté Burke Lauretta, chercheur à l'Institut mondial des ressources (WRI) et l'un des principaux auteurs de l'étude.
« Les récifs s'adaptent et en réduisant les pressions locales, nous pouvons gagner du temps pour trouver les réponses adaptées aux menaces mondiales, et assurer ainsi la préservation des récifs pour les futures générations », a-t-il ajouté.
Dans ses conclusions, l’ONU rappelle que l'étude propose une série de recommandations destinées à mieux protéger et gérer ces écosystèmes sous-marins essentiels, notamment avec la mise en place de zones marines protégées.
Plus d'un quart des récifs coralliens de la planète fait déjà partie de parcs ou réserves, mais seulement six pour cent de cette superficie censée être protégée sont gérés de manière efficace, estime l’ONU.
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Cette étude, « Révision des risques sur les récifs coralliens » (Reefs at Risk Revisited),
http://www.wri.org/publication/reefs-at-risk-revisited
a été réalisée notamment avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Elle s’appuie sur les résultats collectés par un réseau de plus de 25 organisations spécialisées et révèle que soixante quinze pour cent des récifs coralliens de la planète sont actuellement menacés par l'activité humaine et que certains pourraient disparaître à l’horizon 2050.
Ce document affiche pur objectif d’intégrer en tant que paramètres les effets du changement climatique, notamment le réchauffement des mers et l'augmentation de l'acidité des océans.
Parmi les pays et régions passés en revue : l’Australie, les Caraïbes, l’Indonésie, la Malaisie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Conclusion : « les activités humaines locales comme la surpêche, le développement côtier, le tourisme et la pollution, présentent les risques les plus immédiats et menacent plus de soixante pour cent des récifs coralliens du monde », note l’ONU en réaction à la publication de ce rapport.
« Ce rapport sert de sonnette d'alarme pour les décideurs politiques, les chefs d'entreprise, les spécialistes de l'environnement ou de la gestion des mers, et souligne la nécessité urgente d'une meilleure protection des récifs coralliens », a déclaré Jane Lubchenco, Directrice de l'Agence nationale américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA), qui a participé à la réalisation de cette étude.
« Comme le rapport le montre clairement, globales ou locales, les conséquences des activités humaines ont déjà des répercussions importantes sur les récifs coralliens, et remettent l'avenir de ces précieux écosystèmes en question », a-t-elle poursuivi.
L’ONU note par ailleurs que désormais, « aux pressions locales - en particulier la surpêche et les pêches destructrices – qui sont à l'origine de la dégradation de nombreux récifs, s'ajoutent désormais les pressions mondiales -la hausse des températures des mers, de l'acidification des océans et de la pollution au dioxyde de carbone- qui entrainent le blanchissement des coraux ».
Le rapport souligne que faute d’action rapide, « plus de quatre vingt dix pour cent des récifs coralliens de la planète seront directement menacés de disparition d'ici à 2030, alors qu'ils offrent de multiples avantages aux quelques 275 millions de personnes qui vivent dans leurs proches environs: protection des côtes contre les tempêtes et l'érosion, nourriture, nouveaux moyens de subsistance, développement du tourisme ».
Vanuatu, Fidji et Kiribati, en tant qu’États insulaires océaniens, sont cités dans une liste comprenant vingt sept pays « vulnérables socialement et économiquement, à la dégradation de ces écosystèmes ».
Ces trois pays océaniens font aussi partie du groupe de neuf pays les plus menacés par cette évolution : Haïti, la Grenade, les Philippines, les Comores, le Vanuatu, la Tanzanie, les îles Kiribati et Fidji et l'Indonésie.
Ces neuf zones les plus menacées ont pour point commun de cumuler au moins trois des effets contribuant à la vulnérabilité de leurs récifs : haute dépendance de la population à ces récifs, haute menace d’exposition et une faculté limitée à s’adapter.
« Les récifs coralliens sont des ressources essentielles pour des millions de personnes dans le monde. Malgré la situation délicate de nombreux récifs, il y a toutefois des raisons d'espérer », a déclaré de son côté Burke Lauretta, chercheur à l'Institut mondial des ressources (WRI) et l'un des principaux auteurs de l'étude.
« Les récifs s'adaptent et en réduisant les pressions locales, nous pouvons gagner du temps pour trouver les réponses adaptées aux menaces mondiales, et assurer ainsi la préservation des récifs pour les futures générations », a-t-il ajouté.
Dans ses conclusions, l’ONU rappelle que l'étude propose une série de recommandations destinées à mieux protéger et gérer ces écosystèmes sous-marins essentiels, notamment avec la mise en place de zones marines protégées.
Plus d'un quart des récifs coralliens de la planète fait déjà partie de parcs ou réserves, mais seulement six pour cent de cette superficie censée être protégée sont gérés de manière efficace, estime l’ONU.
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