Paris, France | AFP | jeudi 24/03/2022 - Face à "l'école-entreprise" d'Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon propose celle "de l'égalité et de l'émancipation", où les salaires des enseignants seront revalorisés de 30% et où "plus aucune classe ne fermera sans l'accord du maire", dans une lettre aux professeurs rendue publique jeudi.
"J'augmenterai les salaires de 30% pour enrayer la paupérisation enseignante et continuer à attirer les meilleurs dans la carrière éducative", promet le candidat insoumis à la présidentielle dans cette lettre adressée "aux professeurs et aux personnels de l'Education nationale".
Affirmant que "Sarkozy, Hollande puis Macron ont aggravé les inégalités entre élèves et établissements" et ont "souvent traité par le mépris et avec brutalité les personnels de l'Éducation nationale", M. Mélenchon prévient que "si M. Macron est réélu, l'École publique entrera dans une crise semblable à celle qui frappe aujourd'hui notre hôpital public".
"Son projet d'École-entreprise est déjà en germe", affirme-t-il, mettant en garde: "Après la disparition du diplôme national du baccalauréat, Emmanuel Macron s'attaquera à tout ce qui donne encore à notre service public d'éducation son caractère national: des programmes scolaires aux statuts des personnels".
"Face à l'école du marché et de la sélection imposée par Macron, je vous propose une École de l'égalité et de l'émancipation", poursuit le candidat qui promet de titulariser "l'ensemble des personnels contractuels de l'Education nationale, des enseignants aux AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap, ndlr), pour lesquelles nous créeront un véritable statut".
Il veut également recruter des enseignants "pour atteindre un nombre moyen de 19 élèves par classe", et promet une école qui "accueille tous les élèves" et offre "des repas gratuits, issus d'une agriculture locale et bio dans ses cantines".
"Une école où, je m'y engage, plus aucune classe ne ferme sans l'accord du maire qui se bat pour faire vivre son village", continue-t-il, promettant aussi aux enseignants de "redonner du sens à (leurs) métiers", et garantir leur "liberté pédagogique".
"J'augmenterai les salaires de 30% pour enrayer la paupérisation enseignante et continuer à attirer les meilleurs dans la carrière éducative", promet le candidat insoumis à la présidentielle dans cette lettre adressée "aux professeurs et aux personnels de l'Education nationale".
Affirmant que "Sarkozy, Hollande puis Macron ont aggravé les inégalités entre élèves et établissements" et ont "souvent traité par le mépris et avec brutalité les personnels de l'Éducation nationale", M. Mélenchon prévient que "si M. Macron est réélu, l'École publique entrera dans une crise semblable à celle qui frappe aujourd'hui notre hôpital public".
"Son projet d'École-entreprise est déjà en germe", affirme-t-il, mettant en garde: "Après la disparition du diplôme national du baccalauréat, Emmanuel Macron s'attaquera à tout ce qui donne encore à notre service public d'éducation son caractère national: des programmes scolaires aux statuts des personnels".
"Face à l'école du marché et de la sélection imposée par Macron, je vous propose une École de l'égalité et de l'émancipation", poursuit le candidat qui promet de titulariser "l'ensemble des personnels contractuels de l'Education nationale, des enseignants aux AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap, ndlr), pour lesquelles nous créeront un véritable statut".
Il veut également recruter des enseignants "pour atteindre un nombre moyen de 19 élèves par classe", et promet une école qui "accueille tous les élèves" et offre "des repas gratuits, issus d'une agriculture locale et bio dans ses cantines".
"Une école où, je m'y engage, plus aucune classe ne ferme sans l'accord du maire qui se bat pour faire vivre son village", continue-t-il, promettant aussi aux enseignants de "redonner du sens à (leurs) métiers", et garantir leur "liberté pédagogique".