Christophe Cozette (chapeau), journaliste et Jean-Marc Monnier, secrétaire du CE de Média Polynésie
PIRAE, 30 avril 2014 - Les 153 salariés des huit sociétés de Média Polynésie étaient invités à rencontrer les nouveaux patrons du groupe de presse polynésien, mercredi matin au Royal Tahitien. Une réunion qui aura duré près de deux heures, à l'issue de laquelle les employés semblent souhaiter le nouveau départ promis par les investisseurs alors que l'entreprise accuse une perte de près de 270 millions Fcfp sur l'exercice 2013.
Jean-Marc Monnier, secrétaire du Comité d'entreprise, évoque un changement de gouvernance porteur de "beaucoup d'espoirs" même s'il admet que l'avenir du quotidien Les Nouvelles de Tahiti est en question.
Craignez-vous dans le groupe Média Polynésie, la mise en place d’un plan social consécutif à l’arrivée de nouveaux propriétaires ?
Jean-Marc Monnier : Non seulement nous n’avons pas de crainte mais au contraire beaucoup d’espoirs. Le fait de voir des gens arriver dans cette entreprise et s’intéresser à notre outil de travail ; de s’entendre dire que la Dépêche de Tahiti est une Belle endormie et que cette entreprise va être modernisée et voir beaucoup de projets aboutir, c’est une source d’espoir.
L’ancienne gouvernance était problématique à ce sujet là ?
Jean-Marc Monnier : Pas spécialement, mais il faut comprendre que nous, à la Dépêche, depuis la vente par Hersant Média on nous répète en permanence qu’il faut faire des efforts, que la situation est difficile. Là, effectivement on nous dit qu’il va falloir continuer ; mais on nous présente un objectif ambitieux et la promesse d’un redressement des comptes.
(…) La nouvelle direction générale nous a indiqué qu’elle souhaitait sortir de cet encloisonnement de la Dépêche comme des Nouvelles de Tahiti dans des positionnements politiques afin de communiquer avec l’ensemble des Polynésiens, quelque soit leur tendance politique. Et cela devrait permettre aux lecteurs que l’on a perdu de revenir à nous.
Pierre Marchesini, gérant de la Dépêche et des Nouvelles de Tahiti, avait annoncé placer sous contrôle la ligne éditoriale des journaux du groupe afin que soit respecté le secret de l’instruction dans les affaires judiciaires. Comment le journaliste que vous êtes perçoit ce genre d’annonces ?
Jean-Marc Monnier : D’abord je suis journaliste sportif, donc pas directement concerné. Mais il s’agit effectivement d’une piste de réflexion sur laquelle on va devoir travailler, parce qu’un groupe qui perd plus de 200 millions (Fcfp) par an doit s'interroger. Nous allons donc devoir trouver un équilibre entre la direction et les rédactions pour un meilleur compromis.
L’avenir des Nouvelles de Tahiti est-il en question ?
Jean-Marc Monnier : Il est en discussion comme l’a dit le nouveau directeur du groupe, Dominique Auroy. Je pense que dans les semaines et les mois à venir on en saura un peu plus.
En tant que membre du Comité d’entreprise, ça vous interpelle que soit mis en jeu l’avenir d’un journal du groupe ?
Jean-Marc Monnier : La première question qui a été posée ce matin concernait justement les Nouvelles, à savoir que, quoi qu’il arrive, les salariés de ce journal ne se retrouvent pas sur le carreau. Maintenant on est un groupe de plus de 150 personnes et je pense que, quelles que soient les décisions qui seront prises pour les Nouvelles, les salariés trouveront une place dans le groupe.
Des promesses de reclassement ont été faites ce matin ?
Jean-Marc Monnier : Voilà, c’est sur ce point que nous serons vigilants.
Jean-Marc Monnier, secrétaire du Comité d'entreprise, évoque un changement de gouvernance porteur de "beaucoup d'espoirs" même s'il admet que l'avenir du quotidien Les Nouvelles de Tahiti est en question.
Craignez-vous dans le groupe Média Polynésie, la mise en place d’un plan social consécutif à l’arrivée de nouveaux propriétaires ?
Jean-Marc Monnier : Non seulement nous n’avons pas de crainte mais au contraire beaucoup d’espoirs. Le fait de voir des gens arriver dans cette entreprise et s’intéresser à notre outil de travail ; de s’entendre dire que la Dépêche de Tahiti est une Belle endormie et que cette entreprise va être modernisée et voir beaucoup de projets aboutir, c’est une source d’espoir.
L’ancienne gouvernance était problématique à ce sujet là ?
Jean-Marc Monnier : Pas spécialement, mais il faut comprendre que nous, à la Dépêche, depuis la vente par Hersant Média on nous répète en permanence qu’il faut faire des efforts, que la situation est difficile. Là, effectivement on nous dit qu’il va falloir continuer ; mais on nous présente un objectif ambitieux et la promesse d’un redressement des comptes.
(…) La nouvelle direction générale nous a indiqué qu’elle souhaitait sortir de cet encloisonnement de la Dépêche comme des Nouvelles de Tahiti dans des positionnements politiques afin de communiquer avec l’ensemble des Polynésiens, quelque soit leur tendance politique. Et cela devrait permettre aux lecteurs que l’on a perdu de revenir à nous.
Pierre Marchesini, gérant de la Dépêche et des Nouvelles de Tahiti, avait annoncé placer sous contrôle la ligne éditoriale des journaux du groupe afin que soit respecté le secret de l’instruction dans les affaires judiciaires. Comment le journaliste que vous êtes perçoit ce genre d’annonces ?
Jean-Marc Monnier : D’abord je suis journaliste sportif, donc pas directement concerné. Mais il s’agit effectivement d’une piste de réflexion sur laquelle on va devoir travailler, parce qu’un groupe qui perd plus de 200 millions (Fcfp) par an doit s'interroger. Nous allons donc devoir trouver un équilibre entre la direction et les rédactions pour un meilleur compromis.
L’avenir des Nouvelles de Tahiti est-il en question ?
Jean-Marc Monnier : Il est en discussion comme l’a dit le nouveau directeur du groupe, Dominique Auroy. Je pense que dans les semaines et les mois à venir on en saura un peu plus.
En tant que membre du Comité d’entreprise, ça vous interpelle que soit mis en jeu l’avenir d’un journal du groupe ?
Jean-Marc Monnier : La première question qui a été posée ce matin concernait justement les Nouvelles, à savoir que, quoi qu’il arrive, les salariés de ce journal ne se retrouvent pas sur le carreau. Maintenant on est un groupe de plus de 150 personnes et je pense que, quelles que soient les décisions qui seront prises pour les Nouvelles, les salariés trouveront une place dans le groupe.
Des promesses de reclassement ont été faites ce matin ?
Jean-Marc Monnier : Voilà, c’est sur ce point que nous serons vigilants.