Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 12/12/2017 - "Peppa Pig", un dessin animé à destination des tout petits, fait naître chez les patients britanniques des attentes irréalistes envers les services de santé britanniques, estime le très sérieux British Journal of Medicine dans sa dernière livraison parue lundi.
Inutile de penser que votre médecin de famille se comportera comme l'un des personnages du dessin animé, le très dévoué et disponible docteur Brown Bear, en se rendant chez vous à la moindre toux et en prescrivant des médicaments superflus, relève la publication scientifique.
"Regarder 'Peppa Pig' et sa description des soins généralistes augmente le niveau d'exigence des patients et encourage une utilisation abusive des services de soins", souligne malicieusement le docteur Catherine Bell, médecin généraliste à Sheffield, études de cas à l'appui.
Exemple: docteur Brown Bear rend visite à domicile à Peppa Pig qui souffre d'une éruption cutanée sur le visage, et lui prescrit un médicament. Inutile, tranche Catherine Bell: ce phénomène viral doit en principe disparaître de lui-même. Sans compter que le médecin se déplace à domicile pour un bobo mineur.
Docteur Brown Bear "fournit à ses patients un service exceptionnel, rapide, avec accès téléphonique direct, continuité des soins, horaires extensibles et un seuil très bas pour les visites à domicile. Mais cela ne nourrit-il pas des attentes irréalistes pour les premiers soins?", s'interroge Catherine Bell, relevant l'influence d'un dessin animé diffusé, outre au Royaume-Uni, dans plus de 180 pays.
Et cela alors que le service public de santé britannique (National Health Service - NHS) est déjà sous pression, par manque de moyens et d'effectifs, un sujet lancinant qui a même contribué au Brexit dont les chantres prétendent détourner les fonds alloués à l'Union européenne au profit du NHS.
Inutile de penser que votre médecin de famille se comportera comme l'un des personnages du dessin animé, le très dévoué et disponible docteur Brown Bear, en se rendant chez vous à la moindre toux et en prescrivant des médicaments superflus, relève la publication scientifique.
"Regarder 'Peppa Pig' et sa description des soins généralistes augmente le niveau d'exigence des patients et encourage une utilisation abusive des services de soins", souligne malicieusement le docteur Catherine Bell, médecin généraliste à Sheffield, études de cas à l'appui.
Exemple: docteur Brown Bear rend visite à domicile à Peppa Pig qui souffre d'une éruption cutanée sur le visage, et lui prescrit un médicament. Inutile, tranche Catherine Bell: ce phénomène viral doit en principe disparaître de lui-même. Sans compter que le médecin se déplace à domicile pour un bobo mineur.
Docteur Brown Bear "fournit à ses patients un service exceptionnel, rapide, avec accès téléphonique direct, continuité des soins, horaires extensibles et un seuil très bas pour les visites à domicile. Mais cela ne nourrit-il pas des attentes irréalistes pour les premiers soins?", s'interroge Catherine Bell, relevant l'influence d'un dessin animé diffusé, outre au Royaume-Uni, dans plus de 180 pays.
Et cela alors que le service public de santé britannique (National Health Service - NHS) est déjà sous pression, par manque de moyens et d'effectifs, un sujet lancinant qui a même contribué au Brexit dont les chantres prétendent détourner les fonds alloués à l'Union européenne au profit du NHS.