MOOREA, le 21/03/2016 - Les membres de la brigade nautique de Moorea qui avait confisqué le matériel des kitesurfeurs à Tiahura la semaine dernière veulent rétablir leur version des faits. Pour ces derniers, l’attitude inconsciente d’un des pratiquants de kitesurf les a poussés à agir pour éviter "tout accident grave".
Après l’article paru dans votre journal, Tahiti Infos du mardi 15 mars 2016, au sujet de la saisie des matériels de Kitesurf à Tiahura, les trois policiers municipaux de la brigade nautique de Moorea, directement impliqués dans cette affaire, ont constaté une vague émotion de protestation au sein de l’opinion publique.
Ils ont tenu à donner leur version des faits. Pour les trois policiers, il s’agissait avant tout d’une matinée comme une autre durant laquelle ils ont effectué leur surveillance dans le lagon de Moorea, en particulier dans les aires maritimes protégées pour veiller au respect de la règlementation.
Arrivés à Tiahura, ces derniers ont aperçu des touristes accompagnés par un prestataire touristique non loin du motu Tiahura. Puis, un kitesurfeur est passé près de ce groupe de touristes. "On savait que c’était très dangereux. On a tenté de l’interpeller, mais il a réussi à prendre la fuite. Il a fait le tour du motu avant de revenir au même endroit à pied pour récupérer son bateau ancré non loin de là. Il nous a fait croire que le kitesurfeur en question n’était pas lui alors que nous l'avions formellement reconnu" raconte Amaru Charley, un des muto’i de la brigade nautique.
Une fois cet épisode passé, cette personne a pris son bateau et s’en est allée.
"On a découvert du matériel de kitesurf sur la plage et on les a emportés en considérant que c’était du matériel abandonné. Mais on n’est pas dupe, on sait très bien que ça lui appartenait. Si toutefois il souhaite récupérer ses affaires, il doit se présenter à la gendarmerie nationale muni de ses pièces justificatives et de sa carte d’identité. Il sera alors obligé d’avouer que c’était bien lui" explique pour sa part, Men Turi chef de la brigade nautique.
Le témoignage du prestataire touristique, qui a souhaité garder l’anonymat, vont dans le sens des déclarations des membres de la brigade nautique. "J’étais effectivement avec un groupe de six ou sept touristes qui se détendaient devant le motu Tiahura. Il y avait à peu près 20 centimètres d’eau. Un kitesurfeur est passé à vive allure au milieu de ces touristes, à moins d’un mètre d’eux. Il était trop près" raconte-t-il.
Le prestataire, étant lui-même un pratiquant de cette discipline, reconnait le niveau avancé de la pratique de l’individu, mais n’excuse en aucun cas son attitude.
"Il avait l’air de bien maitriser les techniques du kitesurf. Mais s’il était tombé, il aurait pu blesser quelqu’un. C’est à cause de ce genre de personne que l’arrêté sur l’interdiction de la pratique du kitesurf dans certaines zones a été mis en place" lance-t-il.
A l'issue de leur intervention les trois policiers municipaux ont décidé de confisquer le matériel du moniteur de l'école de kitesurf, qui donnait des cours non-loin de là à un touriste. "Après ce que l’on a vu au motu Tiahura, on s’est dit qu’il fallait tout de suite intervenir avant que ne survienne un accident", explique Men Turi.
Conscient que cette affaire a relancé la polémique avec les kitsurfeurs, celui-ci assure vouloir juste faire son travail. "On n’est pas là pour interpeller les gens sans raison. Mais on est là pour faire respecter la règlementation vis-à-vis du PGEM (Plan de Gestion et d’Espace Maritime) et des lois du pays concernant nos lagons" précise-t-il.
Ce nouvel "épisode" a poussé le maire Evans Haumani à se justifier pour la énième fois sur cette décision d'interdiction du kite. "J’entends encore dire que la commune de Moorea-Maiao ne veut pas de touristes. Il faut que les gens comprennent bien que l’arrêté interdisant la pratique du kitesurf dans les trois sites de Moorea a été pris pour des raisons de sécurité, et que le projet d’extension de la marina n’a pas été accepté parce que la population de Vaiare n’en voulait pas", conclut-il.
Après l’article paru dans votre journal, Tahiti Infos du mardi 15 mars 2016, au sujet de la saisie des matériels de Kitesurf à Tiahura, les trois policiers municipaux de la brigade nautique de Moorea, directement impliqués dans cette affaire, ont constaté une vague émotion de protestation au sein de l’opinion publique.
Ils ont tenu à donner leur version des faits. Pour les trois policiers, il s’agissait avant tout d’une matinée comme une autre durant laquelle ils ont effectué leur surveillance dans le lagon de Moorea, en particulier dans les aires maritimes protégées pour veiller au respect de la règlementation.
Arrivés à Tiahura, ces derniers ont aperçu des touristes accompagnés par un prestataire touristique non loin du motu Tiahura. Puis, un kitesurfeur est passé près de ce groupe de touristes. "On savait que c’était très dangereux. On a tenté de l’interpeller, mais il a réussi à prendre la fuite. Il a fait le tour du motu avant de revenir au même endroit à pied pour récupérer son bateau ancré non loin de là. Il nous a fait croire que le kitesurfeur en question n’était pas lui alors que nous l'avions formellement reconnu" raconte Amaru Charley, un des muto’i de la brigade nautique.
Une fois cet épisode passé, cette personne a pris son bateau et s’en est allée.
"On a découvert du matériel de kitesurf sur la plage et on les a emportés en considérant que c’était du matériel abandonné. Mais on n’est pas dupe, on sait très bien que ça lui appartenait. Si toutefois il souhaite récupérer ses affaires, il doit se présenter à la gendarmerie nationale muni de ses pièces justificatives et de sa carte d’identité. Il sera alors obligé d’avouer que c’était bien lui" explique pour sa part, Men Turi chef de la brigade nautique.
Le témoignage du prestataire touristique, qui a souhaité garder l’anonymat, vont dans le sens des déclarations des membres de la brigade nautique. "J’étais effectivement avec un groupe de six ou sept touristes qui se détendaient devant le motu Tiahura. Il y avait à peu près 20 centimètres d’eau. Un kitesurfeur est passé à vive allure au milieu de ces touristes, à moins d’un mètre d’eux. Il était trop près" raconte-t-il.
Le prestataire, étant lui-même un pratiquant de cette discipline, reconnait le niveau avancé de la pratique de l’individu, mais n’excuse en aucun cas son attitude.
"Il avait l’air de bien maitriser les techniques du kitesurf. Mais s’il était tombé, il aurait pu blesser quelqu’un. C’est à cause de ce genre de personne que l’arrêté sur l’interdiction de la pratique du kitesurf dans certaines zones a été mis en place" lance-t-il.
A l'issue de leur intervention les trois policiers municipaux ont décidé de confisquer le matériel du moniteur de l'école de kitesurf, qui donnait des cours non-loin de là à un touriste. "Après ce que l’on a vu au motu Tiahura, on s’est dit qu’il fallait tout de suite intervenir avant que ne survienne un accident", explique Men Turi.
Conscient que cette affaire a relancé la polémique avec les kitsurfeurs, celui-ci assure vouloir juste faire son travail. "On n’est pas là pour interpeller les gens sans raison. Mais on est là pour faire respecter la règlementation vis-à-vis du PGEM (Plan de Gestion et d’Espace Maritime) et des lois du pays concernant nos lagons" précise-t-il.
Ce nouvel "épisode" a poussé le maire Evans Haumani à se justifier pour la énième fois sur cette décision d'interdiction du kite. "J’entends encore dire que la commune de Moorea-Maiao ne veut pas de touristes. Il faut que les gens comprennent bien que l’arrêté interdisant la pratique du kitesurf dans les trois sites de Moorea a été pris pour des raisons de sécurité, et que le projet d’extension de la marina n’a pas été accepté parce que la population de Vaiare n’en voulait pas", conclut-il.