Matarii Maire fait partie des douze sélectionnés par l’incubateur PRISM.
PAPEETE, 17 juillet 2017 - Matairii Maire est ingénieur et travaille comme consultant. C’est aussi un grand amoureux du va’a et le créateur du projet Va’a Spirit. Il a été sélectionné et fait partie des premiers projets suivis par l’incubateur PRISM.
Matairii Maire est un rameur. Un amoureux du va’a qui s’est rapidement rendu compte des difficultés de son club pour financer ses activités. Vice-président de I-Mua Nui va’a, un club de Moorea, il s’est retrouvé directement confronté à ces problèmes. "On vend des tee-shirts, des casquettes, des plats préparés... On organise des bals, des tombolas… Mais c’est assez restreint et tous les clubs font la même chose. Il faut plusieurs mois pour financer une course comme la Hawaiki Nui va’a, sans compter la casse du matériel tout au long de l’année…"
Le jeune homme s’est donc mis à cogiter sur un nouveau mode économique pour financer les clubs de va’a. Et il y a quelques mois, Va’a Spirit est né. Son projet plait. Il fait partie des douze sélectionnés par l’incubateur PRISM. Il a également reçu un prix au concours de création et développement économique des entreprises organisé par le gouvernement en 2016 et un prix d’encouragement sur un appel à projets touristiques lancé par l’assemblée de la Polynésie française.
L’idée est de créer une plateforme Internet sur laquelle les clubs pourraient créer des prestations et notamment promouvoir l’utilisation de leurs va’a en dehors des heures d’entrainement. "Je me suis beaucoup inspiré de sites comme Airbnb qui propose la location de logements vacants. J’ai pensé à toutes ces pirogues non utilisées quand il n’y a pas d’entrainement. Entre les sessions du matin, du midi et du soir, il est possible d’utiliser les va’a pour autre chose". Il imagine aussi que le va’a pourrait devenir un métier pour certains. "On est la nation du va’a. On doit générer du développement, ouvrir le va’a aux débutants, à l’international, aux touristes, estime Matairii Maire. Nous avons des champions et des coachs de haut niveau, je voudrais optimiser l’organisation de stages à l’étranger et de stages en immersion sur Tahiti ou Moorea. Des rameurs pourraient vivre de leur passion".
Matairii Maire aime les idées nouvelles et le changement. Ingénieur, il a travaillé dans le public pour la mairie de Papeete, l’OPH (Office polynésien de l'habitat) où il a construit des lotissements sociaux, Moorea où il était directeur adjoint technique. Il gérait les travaux et le patrimoine. Il a également travaillé dans le privé. Aujourd’hui, il est à son compte, travaillant comme consultant. "J’aime le changement, aller à la rencontre d’autres pratiques, de nouvelles personnes. J’ai besoin de challenges. Dès que c’est confortable, je m’en vais", explique-t-il. Aujourd’hui, il ne pourrait pas redevenir salarié, il aime trop sa liberté d’entrepreneur qui lui permet de consacrer du temps à ses enfants et d’organiser son travail selon ses envies et ses objectifs. "J’ai décidé de m’éclater dans ma vie professionnelle !
Pas question donc d’aller travailler pour travailler. "J’ai expérimenté le salariat mais j’aspirais à autre chose. Tout un écosystème est en train de grossir, nous sommes de plus en plus d’entrepreneurs. C’est la tendance : on n’attend plus un boulot dans une entreprise ou un service, on crée son entreprise".
Steeve Hamblin et Christian Vanizette ont été deux rencontres inspirantes pour Matairii. Un déclic pour se lancer. D’abord à son compte et puis essayer de créer son entreprise avec Va’a Spirit. "Toutes les solutions ne se trouvent pas au niveau politique. C’est à nous de proposer des choses", conclut-il, bien décidé à amener de l’innovation dans le monde du va’a.
Matairii Maire est un rameur. Un amoureux du va’a qui s’est rapidement rendu compte des difficultés de son club pour financer ses activités. Vice-président de I-Mua Nui va’a, un club de Moorea, il s’est retrouvé directement confronté à ces problèmes. "On vend des tee-shirts, des casquettes, des plats préparés... On organise des bals, des tombolas… Mais c’est assez restreint et tous les clubs font la même chose. Il faut plusieurs mois pour financer une course comme la Hawaiki Nui va’a, sans compter la casse du matériel tout au long de l’année…"
Le jeune homme s’est donc mis à cogiter sur un nouveau mode économique pour financer les clubs de va’a. Et il y a quelques mois, Va’a Spirit est né. Son projet plait. Il fait partie des douze sélectionnés par l’incubateur PRISM. Il a également reçu un prix au concours de création et développement économique des entreprises organisé par le gouvernement en 2016 et un prix d’encouragement sur un appel à projets touristiques lancé par l’assemblée de la Polynésie française.
L’idée est de créer une plateforme Internet sur laquelle les clubs pourraient créer des prestations et notamment promouvoir l’utilisation de leurs va’a en dehors des heures d’entrainement. "Je me suis beaucoup inspiré de sites comme Airbnb qui propose la location de logements vacants. J’ai pensé à toutes ces pirogues non utilisées quand il n’y a pas d’entrainement. Entre les sessions du matin, du midi et du soir, il est possible d’utiliser les va’a pour autre chose". Il imagine aussi que le va’a pourrait devenir un métier pour certains. "On est la nation du va’a. On doit générer du développement, ouvrir le va’a aux débutants, à l’international, aux touristes, estime Matairii Maire. Nous avons des champions et des coachs de haut niveau, je voudrais optimiser l’organisation de stages à l’étranger et de stages en immersion sur Tahiti ou Moorea. Des rameurs pourraient vivre de leur passion".
Matairii Maire aime les idées nouvelles et le changement. Ingénieur, il a travaillé dans le public pour la mairie de Papeete, l’OPH (Office polynésien de l'habitat) où il a construit des lotissements sociaux, Moorea où il était directeur adjoint technique. Il gérait les travaux et le patrimoine. Il a également travaillé dans le privé. Aujourd’hui, il est à son compte, travaillant comme consultant. "J’aime le changement, aller à la rencontre d’autres pratiques, de nouvelles personnes. J’ai besoin de challenges. Dès que c’est confortable, je m’en vais", explique-t-il. Aujourd’hui, il ne pourrait pas redevenir salarié, il aime trop sa liberté d’entrepreneur qui lui permet de consacrer du temps à ses enfants et d’organiser son travail selon ses envies et ses objectifs. "J’ai décidé de m’éclater dans ma vie professionnelle !
Pas question donc d’aller travailler pour travailler. "J’ai expérimenté le salariat mais j’aspirais à autre chose. Tout un écosystème est en train de grossir, nous sommes de plus en plus d’entrepreneurs. C’est la tendance : on n’attend plus un boulot dans une entreprise ou un service, on crée son entreprise".
Steeve Hamblin et Christian Vanizette ont été deux rencontres inspirantes pour Matairii. Un déclic pour se lancer. D’abord à son compte et puis essayer de créer son entreprise avec Va’a Spirit. "Toutes les solutions ne se trouvent pas au niveau politique. C’est à nous de proposer des choses", conclut-il, bien décidé à amener de l’innovation dans le monde du va’a.
PRISM : pouponnière de startups
Le premier incubateur polynésien de projets de startups est lancé ! 53 candidats ont répondu à l’appel à projets de PRISM et 12 ont été sélectionnés dont Matairii Maire. Ces premiers startupers vont bénéficier d’un accompagnement adapté à leur besoin avec des rencontres, des formations sur-mesure, un espace de co-working à leur disposition à la CCISM et un réseau de mentors, des professionnels et des experts qui viendront les conseiller et les challenger. Un accompagnement opérationnel est également mis en place par la responsable du PRISM, Capucine Moyrand. Avec l’incubateur PRISM, la CCISM veut "impulser une nouvelle méthode de travail collaboratif qui n’isole pas les entrepreneurs mais permet une synergie de compétences". "Grâce à PRISM, j’espère accélérer la mise en place de mon projet. Avec les championnats du monde de va’a, il y a du changement et de l’enthousiasme autour du va’a. Les opportunités sont là et c’est maintenant que je dois lancer mon entreprise", explique Matairii Maire.
Informations : capucine@ccism.pf
Le premier incubateur polynésien de projets de startups est lancé ! 53 candidats ont répondu à l’appel à projets de PRISM et 12 ont été sélectionnés dont Matairii Maire. Ces premiers startupers vont bénéficier d’un accompagnement adapté à leur besoin avec des rencontres, des formations sur-mesure, un espace de co-working à leur disposition à la CCISM et un réseau de mentors, des professionnels et des experts qui viendront les conseiller et les challenger. Un accompagnement opérationnel est également mis en place par la responsable du PRISM, Capucine Moyrand. Avec l’incubateur PRISM, la CCISM veut "impulser une nouvelle méthode de travail collaboratif qui n’isole pas les entrepreneurs mais permet une synergie de compétences". "Grâce à PRISM, j’espère accélérer la mise en place de mon projet. Avec les championnats du monde de va’a, il y a du changement et de l’enthousiasme autour du va’a. Les opportunités sont là et c’est maintenant que je dois lancer mon entreprise", explique Matairii Maire.
Informations : capucine@ccism.pf