© Mata Tohora
Tahiti, le 20 février 2023 – À l'occasion de la Journée internationale des baleines, le 19 février, l'association pour la protection des mammifères marins Mata Tohora a mis en ligne, ce dimanche, un manifeste pour alerter sur l'activité d'observation des baleines, pas toujours respectueuse des animaux. En 24 heures, le manifeste a déjà rassemblé plus de 27 000 signatures.
À l'occasion de la Journée internationale des baleines, le 19 février, l'association pour la protection des mammifères marins Mata Tohora s'indigne une nouvelle fois du "harcèlement" dont sont victimes les baleines et leurs baleineaux lors des activités d'observation de loisirs. "28 minutes de temps de quiétude pour les baleines et leur nouveau-né sur 12 heures, entre 6 et 18 heures avec plus de 100 personnes dans l’eau autour d’un baleineau juste né !", dénonce l'association sur son site internet. Une situation dérangeante alors que la Polynésie française a classé ses 5 millions de km2 de ZEE en sanctuaire.
Les baleines viennent de l'Antarctique jusque dans nos eaux pour s'y reproduire et mettre bas, rappelle l'association. Mais elles ne s'y alimentent pas et perdent un tiers de leur poids pendant leurs quelques mois de présence. "Près de la moitié des baleines observées au repos sont remises en déplacement vers le large par le dérangement de l'homme, exposant ainsi le baleineau au danger des prédateurs et contraignant celui-ci et sa mère à utiliser leurs réserves de calories si précieuses à conserver avant de retourner ensemble au pôle sud", indique Mata Tohora. L'association, qui a une mission de sensibilisation du public et qui n'est pas contre l'observation des cétacés mais souhaite que cela se fasse dans le respect des animaux, a mis en place un Label pour les prestataires de "whale watching". Mata Tohora, qui a par ailleurs indiqué à Tahiti Infos recevoir chaque année énormément d'appels de la population quant au non-respect des règles d'observation, souhaite "réveiller les consciences" et encourage donc les personnes sensibles à la problématique à signer son manifeste mis en ligne dimanche, à l'occasion de la journée internationale. En 24 heures, il a déjà recueilli plus de 27 000 signatures. Il est à retrouver en ligne ici.
À l'occasion de la Journée internationale des baleines, le 19 février, l'association pour la protection des mammifères marins Mata Tohora s'indigne une nouvelle fois du "harcèlement" dont sont victimes les baleines et leurs baleineaux lors des activités d'observation de loisirs. "28 minutes de temps de quiétude pour les baleines et leur nouveau-né sur 12 heures, entre 6 et 18 heures avec plus de 100 personnes dans l’eau autour d’un baleineau juste né !", dénonce l'association sur son site internet. Une situation dérangeante alors que la Polynésie française a classé ses 5 millions de km2 de ZEE en sanctuaire.
Les baleines viennent de l'Antarctique jusque dans nos eaux pour s'y reproduire et mettre bas, rappelle l'association. Mais elles ne s'y alimentent pas et perdent un tiers de leur poids pendant leurs quelques mois de présence. "Près de la moitié des baleines observées au repos sont remises en déplacement vers le large par le dérangement de l'homme, exposant ainsi le baleineau au danger des prédateurs et contraignant celui-ci et sa mère à utiliser leurs réserves de calories si précieuses à conserver avant de retourner ensemble au pôle sud", indique Mata Tohora. L'association, qui a une mission de sensibilisation du public et qui n'est pas contre l'observation des cétacés mais souhaite que cela se fasse dans le respect des animaux, a mis en place un Label pour les prestataires de "whale watching". Mata Tohora, qui a par ailleurs indiqué à Tahiti Infos recevoir chaque année énormément d'appels de la population quant au non-respect des règles d'observation, souhaite "réveiller les consciences" et encourage donc les personnes sensibles à la problématique à signer son manifeste mis en ligne dimanche, à l'occasion de la journée internationale. En 24 heures, il a déjà recueilli plus de 27 000 signatures. Il est à retrouver en ligne ici.