Depuis maintenant cinq semaines, l’épave du Sheng Long Yu n°21, gît sur le flanc, abandonnée sur le récif de Marutea Nord.
PAPEETE, 14 décembre 2017 - Un jugement rendu jeudi en référé ordonne au propriétaire du navire de pêche taïwanais échoué depuis novembre dernier sur le récif de Marutea Nord de retirer l’épave sous 15 jours, après avoir procédé à sa dépollution.
Le cas échéant, la Polynésie française est autorisée à procéder à cette opération de dépollution aux dépens de l'armateur taïwanais. Le naufrage s’était produit dans la soirée du dimanche 5 novembre. Vers 20h30, le navire de pêche taïwanais Sheng Long Yu n°21 avait heurté le récif de l’atoll de Marutea Nord, avant de s‘immobiliser sur le récif. Le capitaine du palangrier avait déclaré que le navire était en chemin vers Papeete, pour une escale technique. Mais depuis maintenant cinq semaines, l’épave du Sheng Long Yu n°21, gît sur le flanc, abandonnée sur le récif du petit atoll inhabité de la commune de Makemo, à 650 kilomètres.
Selon les déclarations du capitaine, il reste à bord du bâtiment, désormais à l’état d’épave, d’importantes quantités de carburant, d’huiles et de fluides frigorifiques, une cargaison de produits de la pêche et d’appâts, ainsi que du matériel de pêche et d’armement. La situation a été jugée alarmante en début de période cyclonique.
La Polynésie française a mis en demeure l’armateur du navire, M. Tasi-Fu Kao ainsi que la SARL Golden Bay Shipping Agency, Taiwan Provincial Fishery Marine Insurance Cooperative Society et Taiwan Fisheries Agency, de procéder au retrait de l’épave. Sans réponse, la justice a été saisie en référé.
Une ordonnance rendue jeudi enjoint à M. Tasi-Fu Kao, propriétaire du navire Sheng Long Yu n° 21 , "de prendre toutes les mesures nécessaires à la prévention de la pollution susceptible d'être causée par les hydrocarbures, les fluides frigorifiques, et tous autres produits nocifs présents à l’intérieur de l’épave, par pompage ou récupération , ainsi qu’à la sécurisation du matériel et de la cargaison, et ce sous astreinte de 500.000 Fcfp par jour de retard . A défaut d’exécution dans ce délai, la Polynésie française est autorisée à procéder elle-même à 1'une ou l'autre ou à l'ensemble desdites opérations, aux frais du propriétaire du navire".
Dans le délai de quinze jours à compter de la notification de l’ordonnance, "M. Tasi-Fu Kao devra faire procéder à l’enlèvement de l’épave, sous astreinte de 500.000 Fcfp par jour de retard. A défaut d’exécution dans ce délai, la Polynésie française est autorisée à y procéder elle-même aux frais du propriétaire du navire".
Le cas échéant, la Polynésie française est autorisée à procéder à cette opération de dépollution aux dépens de l'armateur taïwanais. Le naufrage s’était produit dans la soirée du dimanche 5 novembre. Vers 20h30, le navire de pêche taïwanais Sheng Long Yu n°21 avait heurté le récif de l’atoll de Marutea Nord, avant de s‘immobiliser sur le récif. Le capitaine du palangrier avait déclaré que le navire était en chemin vers Papeete, pour une escale technique. Mais depuis maintenant cinq semaines, l’épave du Sheng Long Yu n°21, gît sur le flanc, abandonnée sur le récif du petit atoll inhabité de la commune de Makemo, à 650 kilomètres.
Selon les déclarations du capitaine, il reste à bord du bâtiment, désormais à l’état d’épave, d’importantes quantités de carburant, d’huiles et de fluides frigorifiques, une cargaison de produits de la pêche et d’appâts, ainsi que du matériel de pêche et d’armement. La situation a été jugée alarmante en début de période cyclonique.
La Polynésie française a mis en demeure l’armateur du navire, M. Tasi-Fu Kao ainsi que la SARL Golden Bay Shipping Agency, Taiwan Provincial Fishery Marine Insurance Cooperative Society et Taiwan Fisheries Agency, de procéder au retrait de l’épave. Sans réponse, la justice a été saisie en référé.
Une ordonnance rendue jeudi enjoint à M. Tasi-Fu Kao, propriétaire du navire Sheng Long Yu n° 21 , "de prendre toutes les mesures nécessaires à la prévention de la pollution susceptible d'être causée par les hydrocarbures, les fluides frigorifiques, et tous autres produits nocifs présents à l’intérieur de l’épave, par pompage ou récupération , ainsi qu’à la sécurisation du matériel et de la cargaison, et ce sous astreinte de 500.000 Fcfp par jour de retard . A défaut d’exécution dans ce délai, la Polynésie française est autorisée à procéder elle-même à 1'une ou l'autre ou à l'ensemble desdites opérations, aux frais du propriétaire du navire".
Dans le délai de quinze jours à compter de la notification de l’ordonnance, "M. Tasi-Fu Kao devra faire procéder à l’enlèvement de l’épave, sous astreinte de 500.000 Fcfp par jour de retard. A défaut d’exécution dans ce délai, la Polynésie française est autorisée à y procéder elle-même aux frais du propriétaire du navire".