Fort-de-France, France | AFP | samedi 30/11/2024 - Rodrigue Petitot, dit "Le R", figure de proue d’un mouvement contre la vie chère en Martinique, est maintenu en détention provisoire jusqu’à sa comparution immédiate lundi pour des menaces envers des élus, a indiqué samedi le parquet de Fort-de-France.
La justice reproche à M. Petitot, le président du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), "des menaces et actes d’intimidation envers des élus" dans une vidéo qu’il avait diffusée mardi dernier sur les réseaux sociaux "pour les contraindre à fermer les mairies", a déclaré à l’AFP Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France.
Interpellé jeudi et placé en garde à vue, M. Petitot a été présenté à un juge vendredi soir "dans le but d’une comparution immédiate", a précisé la magistrate.
Cette comparution n’a pas été possible pour des questions d’horaire et l’audience a été reportée à lundi matin. "Dans l’intervalle, le parquet a requis un placement en détention qui a été ordonné par le juge des libertés et de la détention", a ajouté Mme Taron.
Selon les avocats de M. Petitot, les propos de leur client ne constituent pas des menaces. "Il y a toute une interprétation qui peut être faite du mot attaquer", a affirmé à l’AFP Max Bellemare, avocat au barreau de Fort-de-France. Le leader du RPPRAC "s’était expliqué après, dans une vidéo", a-t-il ajouté.
Rodrigue Petitot avait déjà été interpellé mi-novembre pour s'être introduit dans la résidence du préfet de Martinique en forçant l'entrée, avant d'être libéré sous contrôle judiciaire. Pour ces faits, il sera jugé le 21 janvier.
Sur cette île où les produits alimentaires sont en moyenne 40% plus onéreux que dans l'Hexagone, selon l'Insee, des émeutes ont éclaté à plusieurs reprises depuis le début de la mobilisation contre la vie chère.
Depuis le 1er septembre 298 véhicules, 33 bâtiments privés et six bâtiments publics ont été incendiés et quelque 174 locaux commerciaux ont par ailleurs été cambriolés sur l'île, selon la préfecture.
La justice reproche à M. Petitot, le président du Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), "des menaces et actes d’intimidation envers des élus" dans une vidéo qu’il avait diffusée mardi dernier sur les réseaux sociaux "pour les contraindre à fermer les mairies", a déclaré à l’AFP Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France.
Interpellé jeudi et placé en garde à vue, M. Petitot a été présenté à un juge vendredi soir "dans le but d’une comparution immédiate", a précisé la magistrate.
Cette comparution n’a pas été possible pour des questions d’horaire et l’audience a été reportée à lundi matin. "Dans l’intervalle, le parquet a requis un placement en détention qui a été ordonné par le juge des libertés et de la détention", a ajouté Mme Taron.
Selon les avocats de M. Petitot, les propos de leur client ne constituent pas des menaces. "Il y a toute une interprétation qui peut être faite du mot attaquer", a affirmé à l’AFP Max Bellemare, avocat au barreau de Fort-de-France. Le leader du RPPRAC "s’était expliqué après, dans une vidéo", a-t-il ajouté.
Rodrigue Petitot avait déjà été interpellé mi-novembre pour s'être introduit dans la résidence du préfet de Martinique en forçant l'entrée, avant d'être libéré sous contrôle judiciaire. Pour ces faits, il sera jugé le 21 janvier.
Sur cette île où les produits alimentaires sont en moyenne 40% plus onéreux que dans l'Hexagone, selon l'Insee, des émeutes ont éclaté à plusieurs reprises depuis le début de la mobilisation contre la vie chère.
Depuis le 1er septembre 298 véhicules, 33 bâtiments privés et six bâtiments publics ont été incendiés et quelque 174 locaux commerciaux ont par ailleurs été cambriolés sur l'île, selon la préfecture.