NOUMEA, 28 février 2012 (AFP) - Marine Le Pen s'est engagée à "se battre pour que la Nouvelle-Calédonie reste dans la France", en dénonçant les "magouilles" du corps électoral en vue du référendum d'autodétermination, mardi lors d'une visioconférence à Nouméa.
Devant la presse locale et une cinquantaine de militants, réunis dans un grand hôtel de Nouméa, la candidate FN à la présidentielle a accusé "le parti de Nicolas Sarkozy de ne pas combattre avec la force nécessaire l'indépendance programmée de la Nouvelle-Calédonie".
"Je me battrai pour que la Nouvelle-Calédonie reste dans la France. La République est une et indivisible. Est-ce que demain on organiserait un référendum sur l'indépendance de l'Alsace ou du Morbihan?", a-t-elle interrogé.
En vertu de l'accord de Nouméa (1998), un référendum doit être organisé dans l'archipel du Pacifique sud entre 2014 et 2018 sur le maintien ou pas de liens avec la France.
Marine Le Pen a vivement dénoncé "les magouilles du corps électoral" calédonien, faisant allusion au gel de celui-ci pour les élections territoriales, qui nécessite d'être résident en Calédonie depuis 1998 pour pouvoir voter. Pour le référendum, seules les personnes présentes depuis 1994 pourront y prendre part.
"Je suis une farouche opposante au gel du corps électoral, qui est discriminant et anti-constitutionnel. Je modifierai cette partie de l'accord de Nouméa", s'est-elle engagée, sous les applaudissments des sympathisants FN.
Mme Le Pen a également "regretté le choix du drapeau du FLNKS pour pavoiser", (à côté du drapeau tricolore, ndlr), affirmant que cela "divise profondément les Calédoniens plutôt que de les réconcilier".
Elle a en outre plaidé pour un "Etat fort, un Etat stratége qui va participer au développement économique de l'Outremer".
"Incontestablement, depuis cinq ans, il y a un mépris et un désintérêt total à l'égard des territoires ultramarins de la part de Nicolas Sarkozy", a déclaré la présidente du FN.
Elle a par ailleurs annoncé la venue de Louis Aliot le 9 mars en Nouvelle-Calédonie où la candidate espère récupérer des parrainages, bien que le FN n'y ait aucun maire ou élu territorial.
En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 5,67% des voix en Nouvelle-Calédonie. cw/sm/bg
Devant la presse locale et une cinquantaine de militants, réunis dans un grand hôtel de Nouméa, la candidate FN à la présidentielle a accusé "le parti de Nicolas Sarkozy de ne pas combattre avec la force nécessaire l'indépendance programmée de la Nouvelle-Calédonie".
"Je me battrai pour que la Nouvelle-Calédonie reste dans la France. La République est une et indivisible. Est-ce que demain on organiserait un référendum sur l'indépendance de l'Alsace ou du Morbihan?", a-t-elle interrogé.
En vertu de l'accord de Nouméa (1998), un référendum doit être organisé dans l'archipel du Pacifique sud entre 2014 et 2018 sur le maintien ou pas de liens avec la France.
Marine Le Pen a vivement dénoncé "les magouilles du corps électoral" calédonien, faisant allusion au gel de celui-ci pour les élections territoriales, qui nécessite d'être résident en Calédonie depuis 1998 pour pouvoir voter. Pour le référendum, seules les personnes présentes depuis 1994 pourront y prendre part.
"Je suis une farouche opposante au gel du corps électoral, qui est discriminant et anti-constitutionnel. Je modifierai cette partie de l'accord de Nouméa", s'est-elle engagée, sous les applaudissments des sympathisants FN.
Mme Le Pen a également "regretté le choix du drapeau du FLNKS pour pavoiser", (à côté du drapeau tricolore, ndlr), affirmant que cela "divise profondément les Calédoniens plutôt que de les réconcilier".
Elle a en outre plaidé pour un "Etat fort, un Etat stratége qui va participer au développement économique de l'Outremer".
"Incontestablement, depuis cinq ans, il y a un mépris et un désintérêt total à l'égard des territoires ultramarins de la part de Nicolas Sarkozy", a déclaré la présidente du FN.
Elle a par ailleurs annoncé la venue de Louis Aliot le 9 mars en Nouvelle-Calédonie où la candidate espère récupérer des parrainages, bien que le FN n'y ait aucun maire ou élu territorial.
En 2007, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 5,67% des voix en Nouvelle-Calédonie. cw/sm/bg