Les Polynésiens commencent à modifier leur comportement d’achat. Pour preuve, deux épiceries de produits vendus en vrac sont désormais ouvertes. Farine, pâte, riz, cacao, chocolat, épices, huile ou vinaigre… Tout y est vendu sans emballage.
PAPEETE, le 10 mars 2019. Suivant l’appel mondial à une marche pour le climat le 16 mars, un collectif citoyen a décidé d’organiser une marche samedi à Papeete afin de mobiliser les Polynésiens et les autorités sur la question du changement climatique. Des stands seront aussi installés pour parler permaculture, alimentation, réduction des déchets…
Plus d’une centaine d’ONG appellent à une "marche du siècle" pour le climat ce samedi 16 mars. Dans un texte, publié mercredi dernier, elles réclament des "changements immédiats" contre les dérèglements climatiques mais aussi la "violence sociale".
Ces 140 organisations venues de différents horizons, de Greenpeace France à la Fondation Nicolas Hulot, en passant par SOS Racisme, Ni putes ni soumises, ATD Quart Monde, Les Amis de la Terre, ou encore 350.org et Alternatiba, appellent à la mobilisation.
Suite à l’appel mondial à manifester pour le climat, un collectif citoyen polynésien a décidé d’organiser à Papeete une marche pour le climat ce samedi afin de mobiliser la population sur la question du changement climatique
« Dans ce contexte alarmant, une forte mobilisation de la population est nécessaire lors de cette journée du 16 mars qui sera constituée de trois temps forts : une marche pour le climat, la remise d’un manifeste pour le climat, l’humain et les êtres vivants aux représentants du Pays et de l’Etat et un forum regroupant les acteurs du changement », explique Jason Man Sang, co-organisateur de la marche pour le climat.
« Un manifeste rassemblant des propositions et interrogations concrètes issu de la consultation de plus de 300 personnes sera remis aux représentants politiques », détaille Laiza Pauteha, co-organisatrice de la marche pour le climat. « Des acteurs déjà engagés (associations, entreprises, etc.) seront présents pour montrer que des solutions existent déjà telles que le zéro déchet, la permaculture, l’alimentation végétale, l’éducation alternative, l’éco-construction, etc... pour réduire notre impact et construire ensemble une société plus durable ».
Un dress code est suggéré : du vert et des végétaux. Pour ceux qui n’ont pas le nécessaire dans leur jardin, un atelier de fabrication de pancartes, bracelets et couronnes végétales est prévu samedi matin, à partir de 9 heures.
La marche partira de Tarahoi à 14 heures en direction du stade Willy Bambridge. A 14h30, la marche pour les enfants débutera dans les jardins de Paofai et les passionnés de va’a, kayak, paddle... pourront aussi participer à cette mobilisation en suivant le parcours depuis le lagon.
Le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l'Évolution du Climat (GIEC, paru en octobre, met en garde contre des « risques accrus » si rien n’est fait rapidement. Le monde devra engager des transformations "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, ont affirmé les experts climat de l'ONU (Giec), qui ont mis en garde contre des risques accrus au-delà de ce seuil.
Pour le GIEC, pour rester à 1,5°C de hausse des températures, les émissions de CO2 doivent chuter bien avant 2030 (-45% d'ici 2030) et le monde atteindre une "neutralité carbone" en 2050: autrement dit il faudra cesser de rejeter dans l'atmosphère plus de CO2 qu'on ne peut en retirer.
Villes, industries, énergie, bâtiment... tous les secteurs sont appelés à de "profondes réductions d'émissions", à "une transition" "sans précédent".
Plus d’une centaine d’ONG appellent à une "marche du siècle" pour le climat ce samedi 16 mars. Dans un texte, publié mercredi dernier, elles réclament des "changements immédiats" contre les dérèglements climatiques mais aussi la "violence sociale".
Ces 140 organisations venues de différents horizons, de Greenpeace France à la Fondation Nicolas Hulot, en passant par SOS Racisme, Ni putes ni soumises, ATD Quart Monde, Les Amis de la Terre, ou encore 350.org et Alternatiba, appellent à la mobilisation.
Suite à l’appel mondial à manifester pour le climat, un collectif citoyen polynésien a décidé d’organiser à Papeete une marche pour le climat ce samedi afin de mobiliser la population sur la question du changement climatique
« Dans ce contexte alarmant, une forte mobilisation de la population est nécessaire lors de cette journée du 16 mars qui sera constituée de trois temps forts : une marche pour le climat, la remise d’un manifeste pour le climat, l’humain et les êtres vivants aux représentants du Pays et de l’Etat et un forum regroupant les acteurs du changement », explique Jason Man Sang, co-organisateur de la marche pour le climat.
« Un manifeste rassemblant des propositions et interrogations concrètes issu de la consultation de plus de 300 personnes sera remis aux représentants politiques », détaille Laiza Pauteha, co-organisatrice de la marche pour le climat. « Des acteurs déjà engagés (associations, entreprises, etc.) seront présents pour montrer que des solutions existent déjà telles que le zéro déchet, la permaculture, l’alimentation végétale, l’éducation alternative, l’éco-construction, etc... pour réduire notre impact et construire ensemble une société plus durable ».
Un dress code est suggéré : du vert et des végétaux. Pour ceux qui n’ont pas le nécessaire dans leur jardin, un atelier de fabrication de pancartes, bracelets et couronnes végétales est prévu samedi matin, à partir de 9 heures.
La marche partira de Tarahoi à 14 heures en direction du stade Willy Bambridge. A 14h30, la marche pour les enfants débutera dans les jardins de Paofai et les passionnés de va’a, kayak, paddle... pourront aussi participer à cette mobilisation en suivant le parcours depuis le lagon.
Le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l'Évolution du Climat (GIEC, paru en octobre, met en garde contre des « risques accrus » si rien n’est fait rapidement. Le monde devra engager des transformations "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, ont affirmé les experts climat de l'ONU (Giec), qui ont mis en garde contre des risques accrus au-delà de ce seuil.
Pour le GIEC, pour rester à 1,5°C de hausse des températures, les émissions de CO2 doivent chuter bien avant 2030 (-45% d'ici 2030) et le monde atteindre une "neutralité carbone" en 2050: autrement dit il faudra cesser de rejeter dans l'atmosphère plus de CO2 qu'on ne peut en retirer.
Villes, industries, énergie, bâtiment... tous les secteurs sont appelés à de "profondes réductions d'émissions", à "une transition" "sans précédent".
Laiza Pauteha, co-organisatrice de la marche pour le climat
« Il faut ramener de la solidarité au sein de notre société »
Quand votre engagement pour l’environnement a-t-il débuté ?
Le projet de la porcherie à Taravao a été le déclic. Quand j’ai vu l’impact qui était inévitable pour la Polynésie, je me suis dit que ce n’était pas possible.
Puis j’ai vu l’appel pour la première marche pour le climat, j’ai alors cherché des informations sur le sujet.
Comment essayez-vous de traduire au quotidien votre engagement pour le climat ?
J’ai commencé à faire mon propre potager. Je suis beaucoup plus sereine en mangeant mes fruits et légumes. Il n’y a pas de pesticides. Je sais ce que j’ai mis dedans.
J’ai arrêté d’aller acheter des choses au magasin. Quand j’achète au magasin, c’est parce que je ne peux pas faire autrement.
J’œuvre à fond pour le climat. Je prends de mon temps. J’essaie de mettre en place des groupes de travail. J’ai rejoint le mouvement car je pense à ma fille et aux enfants de la terre.
Il faut aussi ramener de la solidarité au sein de notre société. Il faut faire du partage inter-quartier, ne plus utiliser l’argent, ne plus mettre l’argent partout. Il y a des choses qu’on peut faire sans argent. Avant les familles avaient une voiture pour dix personnes. Aujourd’hui les dix personnes ont chacune une voiture.
Comment essayez-vous de transmettre ces valeurs à votre fille ?
Tous les jours, je lui dis qu’on va sauver la planète. Elle me voit travailler, faire des affiches. Je lui montre la terre, les animaux. On va dans le jardin. Elle arrose les plantes, je lui montre que le rapport à la terre est important.
Quand votre engagement pour l’environnement a-t-il débuté ?
Le projet de la porcherie à Taravao a été le déclic. Quand j’ai vu l’impact qui était inévitable pour la Polynésie, je me suis dit que ce n’était pas possible.
Puis j’ai vu l’appel pour la première marche pour le climat, j’ai alors cherché des informations sur le sujet.
Comment essayez-vous de traduire au quotidien votre engagement pour le climat ?
J’ai commencé à faire mon propre potager. Je suis beaucoup plus sereine en mangeant mes fruits et légumes. Il n’y a pas de pesticides. Je sais ce que j’ai mis dedans.
J’ai arrêté d’aller acheter des choses au magasin. Quand j’achète au magasin, c’est parce que je ne peux pas faire autrement.
J’œuvre à fond pour le climat. Je prends de mon temps. J’essaie de mettre en place des groupes de travail. J’ai rejoint le mouvement car je pense à ma fille et aux enfants de la terre.
Il faut aussi ramener de la solidarité au sein de notre société. Il faut faire du partage inter-quartier, ne plus utiliser l’argent, ne plus mettre l’argent partout. Il y a des choses qu’on peut faire sans argent. Avant les familles avaient une voiture pour dix personnes. Aujourd’hui les dix personnes ont chacune une voiture.
Comment essayez-vous de transmettre ces valeurs à votre fille ?
Tous les jours, je lui dis qu’on va sauver la planète. Elle me voit travailler, faire des affiches. Je lui montre la terre, les animaux. On va dans le jardin. Elle arrose les plantes, je lui montre que le rapport à la terre est important.
Jason Man Sang, co-organisateur de la marche pour le climat
Il y a deux semaines, Jason Man Sang et Maiti Tepa ont marché 115 kilomètres pour sensibiliser les Polynésiens au réchauffement climatique.
« Il faut s’inspirer de ce qu’on faisait avant »
Quand avez-vous pris conscience de l’urgence d’agir pour le climat ? Quel a été le déclic ?
A partir du moment où j’ai dû gérer mon argent moi-même en devant étudiant, je choisissais tout ce que j’achetais donc je me suis posé des questions sur ce qui était bien ou pas. J’ai acheté d’abord moins de viande, puis du bio, puis uniquement du bio, plus de produits locaux, puis j’ai arrêté le plastique.
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent modifier leur comportement mais qui ne savent pas, par où commencer ?
Le plus important c’est d’abord de leur faire comprendre pourquoi ils devraient changer leur comportement. Ils peuvent faire des recherches sur ce qui les touche le plus. Les amoureux des océans et qui voudraient les protéger peuvent commencer par réduire leurs déchets plastiques. Pour réduire les déchets plastiques, ils peuvent privilégier leurs achats sur le bord de la route ou au marché plutôt qu’en grandes surfaces, où il y a moins d’emballage. Quoiqu’on aime dans le monde, il y a forcément un lien avec notre consommation et une manière d’agir dessus.
S’ils veulent protéger les animaux, il faut manger moins de viande. S’ils veulent privilégier l’aspect social, il faut acheter moins de choses importées, qui viennent de pays pauvres où on exploite les gens.
Est-ce que modifier votre comportement alimentaire a été difficile ?
En termes de santé, une assiette normalement c’est moitié légumes, un quart protéines et un quart céréales.
Je n’ai pas vu ça comme une privation mais plutôt comme une manière de faire une bonne action. Et puis ça apporte beaucoup de choses : une meilleure santé, j’ai appris à découvrir d’autres aliments et à aimer les légumes …
Quels sont vos conseils pour réduire les déchets ?
Simplement, il faut s’inspirer de ce qu’on faisait avant : on avait des paniers en pae’ore. On peut aussi avoir des sacs en tissus. Si on fait nos courses au marché, il n’y a pas d’emballage, ça fait moins de déchets. Composter c’est important aussi. Les gens ont oublié que ce qui est organique doit retourner à la terre. A partir de là, on n’a presque plus rien dans les poubelles.
Vous avez fait un tour de l’île à pied pour faire parler de la marche pour le climat. Comment faites-vous pour vous déplacer au quotidien ?
En France, je n’ai pas touché à une voiture. J’étais uniquement en vélo. Je m’en sortais bien car c’était aménagé pour les vélos.
A Tahiti, j’ai essayé. Mais j’habite en hauteur. Je ne suis pas tout le temps assez en forme pour faire le chemin en vélo. Pour moi c’est une question d‘aménagement et tant qu’on ne les aura pas, on est un peu cloué à la voiture malheureusement. Dans ce domaine, on attend l’intervention du gouvernement. En attendant il y a le covoiturage.
Quand avez-vous pris conscience de l’urgence d’agir pour le climat ? Quel a été le déclic ?
A partir du moment où j’ai dû gérer mon argent moi-même en devant étudiant, je choisissais tout ce que j’achetais donc je me suis posé des questions sur ce qui était bien ou pas. J’ai acheté d’abord moins de viande, puis du bio, puis uniquement du bio, plus de produits locaux, puis j’ai arrêté le plastique.
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent modifier leur comportement mais qui ne savent pas, par où commencer ?
Le plus important c’est d’abord de leur faire comprendre pourquoi ils devraient changer leur comportement. Ils peuvent faire des recherches sur ce qui les touche le plus. Les amoureux des océans et qui voudraient les protéger peuvent commencer par réduire leurs déchets plastiques. Pour réduire les déchets plastiques, ils peuvent privilégier leurs achats sur le bord de la route ou au marché plutôt qu’en grandes surfaces, où il y a moins d’emballage. Quoiqu’on aime dans le monde, il y a forcément un lien avec notre consommation et une manière d’agir dessus.
S’ils veulent protéger les animaux, il faut manger moins de viande. S’ils veulent privilégier l’aspect social, il faut acheter moins de choses importées, qui viennent de pays pauvres où on exploite les gens.
Est-ce que modifier votre comportement alimentaire a été difficile ?
En termes de santé, une assiette normalement c’est moitié légumes, un quart protéines et un quart céréales.
Je n’ai pas vu ça comme une privation mais plutôt comme une manière de faire une bonne action. Et puis ça apporte beaucoup de choses : une meilleure santé, j’ai appris à découvrir d’autres aliments et à aimer les légumes …
Quels sont vos conseils pour réduire les déchets ?
Simplement, il faut s’inspirer de ce qu’on faisait avant : on avait des paniers en pae’ore. On peut aussi avoir des sacs en tissus. Si on fait nos courses au marché, il n’y a pas d’emballage, ça fait moins de déchets. Composter c’est important aussi. Les gens ont oublié que ce qui est organique doit retourner à la terre. A partir de là, on n’a presque plus rien dans les poubelles.
Vous avez fait un tour de l’île à pied pour faire parler de la marche pour le climat. Comment faites-vous pour vous déplacer au quotidien ?
En France, je n’ai pas touché à une voiture. J’étais uniquement en vélo. Je m’en sortais bien car c’était aménagé pour les vélos.
A Tahiti, j’ai essayé. Mais j’habite en hauteur. Je ne suis pas tout le temps assez en forme pour faire le chemin en vélo. Pour moi c’est une question d‘aménagement et tant qu’on ne les aura pas, on est un peu cloué à la voiture malheureusement. Dans ce domaine, on attend l’intervention du gouvernement. En attendant il y a le covoiturage.
Programme:
9 heures : A Tarahoi, pour les volontaires un atelier de fabrication de pancartes et bracelets, couronnes végétales pour défiler
11h30 : Buffet collectif zéro déchet avec les fruits locaux des jardins
13h30 : Rassemblement Place Tarahoi pour la marche
14 h : Départ de la marche en direction du stade Willy Bambridge
14h30 : Départ de la marche pour les enfants et les personnes en mer (va’a, kayak, paddle...)
15h : Arrivée à Tarahoi pour la réalisation d’une chaîne humaine pour former le mot « A’ara » (Ouvrir les yeux, s’éveiller)
Invitation des autorités gouvernementales avec remise symbolique par un enfant du manifeste pour le climat et l’humain;
Forum des acteurs du changement avec des animations et des ateliers éducatifs et ludiques pour grands et petits.
. La marche des enfants pour le climat
La marche enfant pour le climat démarrera à 14h30 et s'effectuera depuis To’ata jusque Tarahoi. Rassemblement sur le paepae de la maison de la culture, à 13h30 départ 14h30
Code couleur vert et "local"
11h30 : Buffet collectif zéro déchet avec les fruits locaux des jardins
13h30 : Rassemblement Place Tarahoi pour la marche
14 h : Départ de la marche en direction du stade Willy Bambridge
14h30 : Départ de la marche pour les enfants et les personnes en mer (va’a, kayak, paddle...)
15h : Arrivée à Tarahoi pour la réalisation d’une chaîne humaine pour former le mot « A’ara » (Ouvrir les yeux, s’éveiller)
Invitation des autorités gouvernementales avec remise symbolique par un enfant du manifeste pour le climat et l’humain;
Forum des acteurs du changement avec des animations et des ateliers éducatifs et ludiques pour grands et petits.
. La marche des enfants pour le climat
La marche enfant pour le climat démarrera à 14h30 et s'effectuera depuis To’ata jusque Tarahoi. Rassemblement sur le paepae de la maison de la culture, à 13h30 départ 14h30
Code couleur vert et "local"
Quelques gestes à adopter
Les petits gestes comptent aussi. Optez pour les lingettes démaquillantes lavables et non jetables.
. A la maison
Evitez d’utiliser la climatisation.
Dégivrez régulièrement votre réfrigérateur et votre congélateur.
Lavez votre linge à basse température (30 ou 40 °C plutôt que 60 °C). A 40 °C, on peut économiser 70 % d’énergie par rapport à un lavage réalisé à 90 °C ; Choisissez le mode éco pour le lave-linge et le lave-vaisselle.
Evitez de laisser en veille vos appareils électriques.
Couvrez la casserole quand vous voulez faire bouillir de l’eau.
Privilégiez l’achat d’appareils électroniques ayant les meilleures performances énergétiques. Les produits électroniques représentent environ 62 % des émissions de gaz à effet de serre dues à nos modes de consommation.
Fermez le robinet pendant que vous vous lavez les dents, les mains ou que vous vous rasez. Une douche de cinq minutes est bien moins consommatrice d’énergie qu’un bain sauf si vous y restez vingt minutes.
. Dans votre assiette
Privilégiez les aliments de saison.
Mangez local. « La consommation de denrées alimentaires produites localement réduit le nombre d’intermédiaires », souligne Greenpeace. Cela permet de diminuer aussi les transports polluants.
Consommez moins de viande, d’œufs et de produits laitiers. L’élevage bovin est en grande partie responsable de la destruction des forêts de la planète. Or, la déforestation entraîne des émissions de gaz à effet de serre et détruit un couvert végétal qui capte le carbone.
Pas plus de 12 kg de viande par personne et par an (soit environ 230 g par semaine) conseille Greenpeace. Et mieux vaudrait se limiter à 26 kg de lait par personne (soit un demi-litre par semaine).
Oubliez l’huile de palme. Pour produire cette huile, qui entre dans la composition alimentaire d’un produit sur dix vendus en Europe (biscuits, chocolat, bonbons, sauces, etc.), des millions d’hectares de forêts sont détruits (un tiers de la forêt de Bornéo a été sacrifié pour cette culture en vingt ans). Greenpeace estime que 17 m2 de palmiers à huile sont nécessaires pour satisfaire les besoins annuels d’un Français.
Dites non aux produits suremballés ou proposés en portions individuelles, conseille l’Ademe.
. Dans les transports
Avant de prendre votre voiture, posez-vous la question de savoir si ce trajet peut être fait en covoiturage, à pied ou à vélo.
Evitez d’utiliser la climatisation.
Dégivrez régulièrement votre réfrigérateur et votre congélateur.
Lavez votre linge à basse température (30 ou 40 °C plutôt que 60 °C). A 40 °C, on peut économiser 70 % d’énergie par rapport à un lavage réalisé à 90 °C ; Choisissez le mode éco pour le lave-linge et le lave-vaisselle.
Evitez de laisser en veille vos appareils électriques.
Couvrez la casserole quand vous voulez faire bouillir de l’eau.
Privilégiez l’achat d’appareils électroniques ayant les meilleures performances énergétiques. Les produits électroniques représentent environ 62 % des émissions de gaz à effet de serre dues à nos modes de consommation.
Fermez le robinet pendant que vous vous lavez les dents, les mains ou que vous vous rasez. Une douche de cinq minutes est bien moins consommatrice d’énergie qu’un bain sauf si vous y restez vingt minutes.
. Dans votre assiette
Privilégiez les aliments de saison.
Mangez local. « La consommation de denrées alimentaires produites localement réduit le nombre d’intermédiaires », souligne Greenpeace. Cela permet de diminuer aussi les transports polluants.
Consommez moins de viande, d’œufs et de produits laitiers. L’élevage bovin est en grande partie responsable de la destruction des forêts de la planète. Or, la déforestation entraîne des émissions de gaz à effet de serre et détruit un couvert végétal qui capte le carbone.
Pas plus de 12 kg de viande par personne et par an (soit environ 230 g par semaine) conseille Greenpeace. Et mieux vaudrait se limiter à 26 kg de lait par personne (soit un demi-litre par semaine).
Oubliez l’huile de palme. Pour produire cette huile, qui entre dans la composition alimentaire d’un produit sur dix vendus en Europe (biscuits, chocolat, bonbons, sauces, etc.), des millions d’hectares de forêts sont détruits (un tiers de la forêt de Bornéo a été sacrifié pour cette culture en vingt ans). Greenpeace estime que 17 m2 de palmiers à huile sont nécessaires pour satisfaire les besoins annuels d’un Français.
Dites non aux produits suremballés ou proposés en portions individuelles, conseille l’Ademe.
. Dans les transports
Avant de prendre votre voiture, posez-vous la question de savoir si ce trajet peut être fait en covoiturage, à pied ou à vélo.