Crédit François-Xavier MARIT / AFP
Paris, France | AFP | dimanche 28/07/2024 - Le prodige des bassins Léon Marchand et la vététiste Pauline Ferrand-Prévot, sans rivaux, ont porté à trois dimanche le nombre de médailles d'or de la délégation française lors Jeux de Paris.
Ces deux titres olympiques, ajoutés à l'argent de l'escrimeur Yannick Borel et le bronze d'Amandine Buchard (-52 kg) en judo, portent à huit le nombre de médailles françaises depuis le début des JO.
. Marchand seul au monde
Immense espoir de médailles, Léon Marchand, 22 ans, a réussi la première étape de son grand défi en écrasant la concurrence en finale du 400 m quatre nage. Le Toulousain s'est imposé en 4 min 02 sec 95/100e - nouveau record olympique à la clé - et a devancé de près de six secondes le Japonais Tomoyuki Matsushita (4:08.62) et l'Américain Carson Foster (4:08.66), son dauphin lors des Mondiaux 2022 et 2023.
Le tout devant 15.000 spectateurs survoltés. "J'ai essayé de prendre l'énergie du public. C'était top, j'ai hâte de faire ma nouvelle course dans deux jours", a réagi le phénomène au micro de France 2.
Après le 400 m quatre nages, le protégé de Bob Bowman, ex-entraîneur de l'icône américaine Michael Phelps, pourrait encore s'engager dans trois autres courses individuelles pour autant de chances de médailles.
Son pari le plus fou est d'enchaîner dans la même session 200 m papillon et 200 m brasse, avec les séries et demi-finales mardi et les finales mercredi, avant le 200 m quatre nages jeudi et vendredi.
. Ferrand-Prévot enfin !
Quintuple championne du monde de VTT cross-country, un record, Pauline Ferrand-Prévot, 32 ans, n'était encore jamais montée sur un podium olympique. À sa quatrième participation, elle a décroché la plus belle des médailles, en or.
Également multiple championne du monde dans les autres disciplines du vélo (route, cross, gravel, etc.), Ferrand-Prévot, qui imite Julie Bresset, sacrée en 2012, a réussi une démonstration sur la colline d'Élancourt (Yvelines). Sa première poursuivante a terminé avec près de trois minutes de retard.
. Amandine Buchard en bronze
La judoka Amandine Buchard (-52 kg), vice-championne olympique en titre, a décroché une deuxième médaille olympique; en bronze cette fois.
Battue en demi-finale, Buchard, également double championne d'Europe (2021, 2023) et quintuple médaillée de bronze mondiale, a surmonté la déception pour aller chercher le bronze.
En revanche, Walide Khyar, passé par la voie des repêchages, a échoué dans sa quête de la médaille de bronze chez les messieurs (-66 kg).
. Borel fait oublier les déceptions Cannone et Thibus
L'épéiste Yannick Borel, champion du monde en 2018 et quadruple champion d'Europe (2016, 2017, 2018 et 2022), a complété son immense palmarès avec une première médaille individuelle aux Jeux olympiques. Une médaille d'argent, après une journée quasi-parfaite, conclue par une défaite en finale face au Japonais Koki Kano 15 touches à 9.
Yannick Borel apporte à l'escrime française sa deuxième médaille individuelle et fait un peu oublier l'échec dans la spécialité du tenant du titre Romain Cannone et celui de la fleurettiste Ysaora Thibus.
. La reine Biles en action
C'est une ovation qui a accompagné le grand retour aux Jeux de l'étoile de la gymnastique artistique mondiale Simone Biles, trois ans après son départ prématuré des JO de Tokyo, où elle s'était retirée de la plupart des épreuves.
Devant un parterre de stars américaines telles que Tom Cruise, Jessica Chastain, Ariana Grande et Lady Gaga, la quadruple championne olympique 2016 a enchaîné les figures avec force et précision sur les quatre agrès, prenant la tête du classement provisoire sur deux d'entre eux, le sol et le saut, où elle réalisé impeccablement un saut de sa création, le Biles II.
Seule ombre au tableau, la gymnaste a ressenti "un petit quelque chose dans un mollet" alors qu'elle s'échauffait avant son passage au sol, selon son entraîneure, la Française Cécile Landi. Ce qui a nécessité la pause d'un strap.
. Les gymnastes bleues passent à côté
Aucune des gymnastes françaises n'a réussi à se hisser en finale des Jeux olympiques à Paris lors des qualifications dimanche, y compris leur leader, Mélanie de Jesus do Santos. Après le passage du dernier groupe en soirée, dont les Brésiliennes, seules huit équipes se sont qualifiées pour les phases finales. Les Etats-Unis, l'Italie et la Chine arrivent dans le trio de tête. Les Bleues, qui en équipe avaient décroché le bronze aux Mondiaux-2023, échouent à la 11e position.
Ces deux titres olympiques, ajoutés à l'argent de l'escrimeur Yannick Borel et le bronze d'Amandine Buchard (-52 kg) en judo, portent à huit le nombre de médailles françaises depuis le début des JO.
. Marchand seul au monde
Immense espoir de médailles, Léon Marchand, 22 ans, a réussi la première étape de son grand défi en écrasant la concurrence en finale du 400 m quatre nage. Le Toulousain s'est imposé en 4 min 02 sec 95/100e - nouveau record olympique à la clé - et a devancé de près de six secondes le Japonais Tomoyuki Matsushita (4:08.62) et l'Américain Carson Foster (4:08.66), son dauphin lors des Mondiaux 2022 et 2023.
Le tout devant 15.000 spectateurs survoltés. "J'ai essayé de prendre l'énergie du public. C'était top, j'ai hâte de faire ma nouvelle course dans deux jours", a réagi le phénomène au micro de France 2.
Après le 400 m quatre nages, le protégé de Bob Bowman, ex-entraîneur de l'icône américaine Michael Phelps, pourrait encore s'engager dans trois autres courses individuelles pour autant de chances de médailles.
Son pari le plus fou est d'enchaîner dans la même session 200 m papillon et 200 m brasse, avec les séries et demi-finales mardi et les finales mercredi, avant le 200 m quatre nages jeudi et vendredi.
. Ferrand-Prévot enfin !
Quintuple championne du monde de VTT cross-country, un record, Pauline Ferrand-Prévot, 32 ans, n'était encore jamais montée sur un podium olympique. À sa quatrième participation, elle a décroché la plus belle des médailles, en or.
Également multiple championne du monde dans les autres disciplines du vélo (route, cross, gravel, etc.), Ferrand-Prévot, qui imite Julie Bresset, sacrée en 2012, a réussi une démonstration sur la colline d'Élancourt (Yvelines). Sa première poursuivante a terminé avec près de trois minutes de retard.
. Amandine Buchard en bronze
La judoka Amandine Buchard (-52 kg), vice-championne olympique en titre, a décroché une deuxième médaille olympique; en bronze cette fois.
Battue en demi-finale, Buchard, également double championne d'Europe (2021, 2023) et quintuple médaillée de bronze mondiale, a surmonté la déception pour aller chercher le bronze.
En revanche, Walide Khyar, passé par la voie des repêchages, a échoué dans sa quête de la médaille de bronze chez les messieurs (-66 kg).
. Borel fait oublier les déceptions Cannone et Thibus
L'épéiste Yannick Borel, champion du monde en 2018 et quadruple champion d'Europe (2016, 2017, 2018 et 2022), a complété son immense palmarès avec une première médaille individuelle aux Jeux olympiques. Une médaille d'argent, après une journée quasi-parfaite, conclue par une défaite en finale face au Japonais Koki Kano 15 touches à 9.
Yannick Borel apporte à l'escrime française sa deuxième médaille individuelle et fait un peu oublier l'échec dans la spécialité du tenant du titre Romain Cannone et celui de la fleurettiste Ysaora Thibus.
. La reine Biles en action
C'est une ovation qui a accompagné le grand retour aux Jeux de l'étoile de la gymnastique artistique mondiale Simone Biles, trois ans après son départ prématuré des JO de Tokyo, où elle s'était retirée de la plupart des épreuves.
Devant un parterre de stars américaines telles que Tom Cruise, Jessica Chastain, Ariana Grande et Lady Gaga, la quadruple championne olympique 2016 a enchaîné les figures avec force et précision sur les quatre agrès, prenant la tête du classement provisoire sur deux d'entre eux, le sol et le saut, où elle réalisé impeccablement un saut de sa création, le Biles II.
Seule ombre au tableau, la gymnaste a ressenti "un petit quelque chose dans un mollet" alors qu'elle s'échauffait avant son passage au sol, selon son entraîneure, la Française Cécile Landi. Ce qui a nécessité la pause d'un strap.
. Les gymnastes bleues passent à côté
Aucune des gymnastes françaises n'a réussi à se hisser en finale des Jeux olympiques à Paris lors des qualifications dimanche, y compris leur leader, Mélanie de Jesus do Santos. Après le passage du dernier groupe en soirée, dont les Brésiliennes, seules huit équipes se sont qualifiées pour les phases finales. Les Etats-Unis, l'Italie et la Chine arrivent dans le trio de tête. Les Bleues, qui en équipe avaient décroché le bronze aux Mondiaux-2023, échouent à la 11e position.