Marcel Tuihani, en route pour le "perchoir" de l'Assemblée


Marcel Tuihani, 43 ans, doit succéder à Edouard Fritch à la Présidence de l'Assemblée territoriale
PIRAE, 9 septembre 2014 - La candidature de Marcel Tuihani à la Présidence de l'Assemblée de Polynésie a été confirmée mardi soir par le Grand conseil du Tahoera'a Huira'atira. A l'âge de 43 ans, ce très proche de Gaston Flosse est appelé à succéder à Edouard Fritch, à la tête de la deuxième institution de Polynésie française.

Quel est votre sentiment après avoir reçu l’investiture du Grand conseil ?

Marcel Tuihani : Cette fonction qui m’attend, après l’élection de lundi matin est importante. Je rappelle que l’Assemblée est la deuxième institution de notre Pays. Mon rôle sera essentiel : assurer des débats positifs, respectueux avec l’ensemble des élus et des groupes politiques. Je m’efforcerai, dans le plus pur respect des uns et des autres, de faire en sorte que les sujets essentiels soient véritablement débattus.

Pensez-vous faire évoluer le fonctionnement de l’institution ?

Marcel Tuihani : Je ne vois pas en quoi il faudrait apporter un quelconque changement : il y a un personnel administratif qui assure un bon fonctionnement de l’Assemblée ; un bureau qui est rattaché au président. Il n’est pas prévu de changer tout cela, sauf si certains membres du bureau étaient appelés à occuper d’autres fonctions.

Votre candidature au perchoir a-t-elle été présentée par Gaston Flosse ?

Marcel Tuihani : Je l’ai présentée hier matin devant les élus du Tahoera’a Huira’atira, le groupe majoritaire à l’Assemblée et elle a été acceptée à l’unanimité. Elle a bien évidemment fait l’objet d’une discussion avec le président Gaston Flosse. Il a souhaité que je présente ma candidature. Hier soir elle a été validée par le Conseil politique du Tahoera’a et définitivement ce soir par les membres du Grand conseil.

N’auriez-vous pas souhaité continuer votre action dans le gouvernement ?

Marcel Tuihani : Vous savez, lorsqu’on entre en politique la première vocation est de servir son parti et surtout la population. J’aurais pu continuer à servir au sein d’un gouvernement ; mais je suis appelé à d’autres fonctions, à remplacer Edouard Fritch et sachez que je m’efforcerai de continuer à servir la population de Polynésie française.

Rédigé par JPV le Mardi 9 Septembre 2014 à 21:06 | Lu 1689 fois