Papeete, le 22 août 2019 - Marama Meha'i s'envole demain pour l'école de sous-officiers de Rochefort où la jeune fille va se former au métier de contrôleur aérien. Elle fait partie des 20 Polynésiens qui rejoignent les rangs de l'Armée de l'air ces jours-ci.
"J'ai déjà joué à Flight simulator, mais là, c'est vraiment différent d'être dans un cockpit en vrai", lance Marama Meha'i, assise dans le cockpit du Transall de l'Armée de l'air, des étoiles plein les yeux. A 19 ans, la jeune femme a décidé de s'engager dans l'armée. Elle s'envole demain pour la métropole, destination l'école de sous-officiers dans la ville de Rochefort où elle va suivre une formation de contrôleur aérien.
"Je suis passionnée par l'aéronautique, j'avais vraiment envie de travailler dans cette voie-là, mais ce sont des études assez coûteuses et longues en métropole. Je me suis renseignée et j'ai vu que l'armée formait pour devenir contrôleur aérien, alors j'ai décidé de tenter ma chance", avoue un peu réservée Marama Meha'i.
"J'ai déjà joué à Flight simulator, mais là, c'est vraiment différent d'être dans un cockpit en vrai", lance Marama Meha'i, assise dans le cockpit du Transall de l'Armée de l'air, des étoiles plein les yeux. A 19 ans, la jeune femme a décidé de s'engager dans l'armée. Elle s'envole demain pour la métropole, destination l'école de sous-officiers dans la ville de Rochefort où elle va suivre une formation de contrôleur aérien.
"Je suis passionnée par l'aéronautique, j'avais vraiment envie de travailler dans cette voie-là, mais ce sont des études assez coûteuses et longues en métropole. Je me suis renseignée et j'ai vu que l'armée formait pour devenir contrôleur aérien, alors j'ai décidé de tenter ma chance", avoue un peu réservée Marama Meha'i.
"J'AI VRAIMENT BEAUCOUP BOSSE"
Mais si la jeune fille est ici sur le tarmac de l'aéroport de Faa'a, prête à décoller dans quelques heures pour l'école de sous-officiers de Rochefort, ce n'est pas seulement à la chance qu'elle le doit, mais à elle-même. "J'ai obtenu mon bac S au lycée de Papara l'an dernier. Et depuis un an, je me suis préparée pour être reçue au concours de contrôleur aérien. J'ai passé les tests ici, puis j'ai pris des cours d'anglais, car il faut un bon niveau. J'ai aussi appris à connaître tous les avions de l'armée française, ainsi que leurs localisations. J'ai vraiment beaucoup bossé pour cela. Ensuite, je suis partie en France pour passer les entretiens de motivation en juillet devant une commission de contrôleurs aériens de l'Armée de l'air. J'ai appris que j'étais sélectionnée en revenant ici", lâche dans un grand sourire, la jeune fille, très fière de s'engager dans l'armée pour six ans.
Car il faut dire que pour Marama Meha'i, l'armée, c'est un peu comme sa seconde famille. "J'ai baigné dans l'armée. Mon grand-père était militaire, ma mère a failli s'engager. Là, je m'engage avec ma cousine, qui part aussi comme contrôleur aérien. Mon petit copain aussi veut s'engager. J'espère qu'il pourra bientôt venir", avoue la jeune fille, originaire de Mataiea.
Et si elle reconnait avoir vraiment hâte de partir servir la France et d'embrasser cette nouvelle carrière dans l'armée comme contrôleur aérien, elle reconnait aussi, à quelques heures du départ, que ce n'est pas si facile de partir à des milliers de kilomètres de son fenua natal. "J'appréhende un peu tout de même, la famille risque de me manquer, j'espère qu'ils pourront venir me voir. Je sais que ma mère est très fière de mon engagement. Je le fais pour la France, mais aussi pour eux", lâche-t-elle pudiquement.
Car il faut dire que pour Marama Meha'i, l'armée, c'est un peu comme sa seconde famille. "J'ai baigné dans l'armée. Mon grand-père était militaire, ma mère a failli s'engager. Là, je m'engage avec ma cousine, qui part aussi comme contrôleur aérien. Mon petit copain aussi veut s'engager. J'espère qu'il pourra bientôt venir", avoue la jeune fille, originaire de Mataiea.
Et si elle reconnait avoir vraiment hâte de partir servir la France et d'embrasser cette nouvelle carrière dans l'armée comme contrôleur aérien, elle reconnait aussi, à quelques heures du départ, que ce n'est pas si facile de partir à des milliers de kilomètres de son fenua natal. "J'appréhende un peu tout de même, la famille risque de me manquer, j'espère qu'ils pourront venir me voir. Je sais que ma mère est très fière de mon engagement. Je le fais pour la France, mais aussi pour eux", lâche-t-elle pudiquement.
Vingt jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
D'ici quelques heures ou quelques jours, une vingtaine de jeunes Polynésiens vont quitter le fenua pour rejoindre les rangs de l'Armée de l'air. Agés de 18 à 25 ans, neuf d'entre eux vont servir en tant que sous-officiers, neuf comme militaires de rang et deux autres vont intégrer l'École d'enseignement technique de l'Armée de l'air de Saintes. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac. Avant de partir, ils ont été reçus cet après-midi avec leurs familles au détachement Air 190 de Faa'a.
"Les neuf Polynésiens, recrutés en qualité de sous-officiers, vont partir à l'école de Rochefort pour une formation militaire de 16 semaines puis ils seront affectés dans des lieux différents selon les métiers qu'ils vont apprendre. L'apprentissage se déroule sur plusieurs mois en fonction des spécialités choisies. Concernant, les militaires du rang, ils vont d'abord partir 15 jours dans leurs villes d'affection, Tours, Mont-de-Marsan, Vélizy-Villacoublay ou Romorantin où ils seront parrainés, puis ils recevront une formation militaire de huit semaines. Ensuite, ils seront formés également à des métiers. Les deux jeunes qui partent à Saintes vont être formés à des métiers de technicien de l'air", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement de l'armée de l'Air en Polynésie.
D'ici quelques heures ou quelques jours, une vingtaine de jeunes Polynésiens vont quitter le fenua pour rejoindre les rangs de l'Armée de l'air. Agés de 18 à 25 ans, neuf d'entre eux vont servir en tant que sous-officiers, neuf comme militaires de rang et deux autres vont intégrer l'École d'enseignement technique de l'Armée de l'air de Saintes. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac. Avant de partir, ils ont été reçus cet après-midi avec leurs familles au détachement Air 190 de Faa'a.
"Les neuf Polynésiens, recrutés en qualité de sous-officiers, vont partir à l'école de Rochefort pour une formation militaire de 16 semaines puis ils seront affectés dans des lieux différents selon les métiers qu'ils vont apprendre. L'apprentissage se déroule sur plusieurs mois en fonction des spécialités choisies. Concernant, les militaires du rang, ils vont d'abord partir 15 jours dans leurs villes d'affection, Tours, Mont-de-Marsan, Vélizy-Villacoublay ou Romorantin où ils seront parrainés, puis ils recevront une formation militaire de huit semaines. Ensuite, ils seront formés également à des métiers. Les deux jeunes qui partent à Saintes vont être formés à des métiers de technicien de l'air", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement de l'armée de l'Air en Polynésie.
S'engager dans l'Armée de l'air ?
Le Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) – bureau air accueille, renseigne et conseille les jeunes Polynésiens sur les différentes carrières offertes par l’Armée de l’air. Les futurs candidats peuvent se rendre dans le bureau de Arue (caserne LCL Broche) où ils seront mis au courant du processus de recrutement. Le recrutement se fait en plusieurs phases : un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale puis un entretien de motivation.
L’Armée de l’air propose environ 3500 postes par an, dans une cinquantaine de métiers différents, allant de fusilier commando de l’air à pilote de chasse, en passant par contrôleur aérien, mécanicien, ou encore météorologue ou secrétaire.
Le Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) – bureau air accueille, renseigne et conseille les jeunes Polynésiens sur les différentes carrières offertes par l’Armée de l’air. Les futurs candidats peuvent se rendre dans le bureau de Arue (caserne LCL Broche) où ils seront mis au courant du processus de recrutement. Le recrutement se fait en plusieurs phases : un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale puis un entretien de motivation.
L’Armée de l’air propose environ 3500 postes par an, dans une cinquantaine de métiers différents, allant de fusilier commando de l’air à pilote de chasse, en passant par contrôleur aérien, mécanicien, ou encore météorologue ou secrétaire.