Tahiti, le 7 juillet 2023 – Bora Bora la première-née, une île si prestigieuse et tellement visitée. Un joyau à protéger. La troupe Manohiva prend la Perle du Pacifique, “Vavau”, comme thème pour le spectacle qu’elle présente à To’ata vendredi en deuxième partie de soirée en catégorie Hura ava tau au Heiva i Tahiti 2023.
Vavau, l’ancien nom de Bora Bora, est le thème choisi par la troupe Manohiva dirigée par Poerava Taea. La troupe concoure en catégorie Hura ava tau au Heiva i Tahiti 2023. Elle présente sa performance vendredi en deuxième partie de soirée.
Manohiva participe pour la première fois au Heiva i Tahiti. “Pourquoi on a choisi ce thème ? Poerava qui est la cheffe de la troupe est originaire de Bora Bora et l’a souhaité”, indique l’auteur Yan Paa. “C’est aussi par rapport à une question que l’on se pose à chaque fois : Qu’est-ce qui attire les personnes vers cette île ? (…). Est-ce qu’il y a un mana sur cette île qui fait que tout le monde est attiré par elle ?”
Selon l’auteur, à l’appui de recherches documentaires faites pour l’écriture du spectacle, le prestige de Bora Bora n’est pas récent. Il date de l’époque mythique de Taaroa. C’est un prestige qui s’est construit “au fil du temps par les ancêtres”.
Pour illustrer ce thème, Yan Paa s’est aussi appuyé sur des personnes ressources à Bora Bora et Tahiti.
Plusieurs sujets sont abordés au travers des différents volets présentés pour illustrer ce thème. L’origine du nom d’abord : “On est obligé de partir du mythe pour pouvoir bien comprendre l’origine du nom et sa création.” Au-delà, “on va aussi aborder le sujet du maro ’ura. On a également le sujet du marae Vaiotaha qui se trouve à Bora Bora. On a d’autres sujets qui abordent le peuplement de Bora Bora”, détaille l’auteur.
Vavau, l’ancien nom de Bora Bora, est le thème choisi par la troupe Manohiva dirigée par Poerava Taea. La troupe concoure en catégorie Hura ava tau au Heiva i Tahiti 2023. Elle présente sa performance vendredi en deuxième partie de soirée.
Manohiva participe pour la première fois au Heiva i Tahiti. “Pourquoi on a choisi ce thème ? Poerava qui est la cheffe de la troupe est originaire de Bora Bora et l’a souhaité”, indique l’auteur Yan Paa. “C’est aussi par rapport à une question que l’on se pose à chaque fois : Qu’est-ce qui attire les personnes vers cette île ? (…). Est-ce qu’il y a un mana sur cette île qui fait que tout le monde est attiré par elle ?”
Selon l’auteur, à l’appui de recherches documentaires faites pour l’écriture du spectacle, le prestige de Bora Bora n’est pas récent. Il date de l’époque mythique de Taaroa. C’est un prestige qui s’est construit “au fil du temps par les ancêtres”.
Pour illustrer ce thème, Yan Paa s’est aussi appuyé sur des personnes ressources à Bora Bora et Tahiti.
Plusieurs sujets sont abordés au travers des différents volets présentés pour illustrer ce thème. L’origine du nom d’abord : “On est obligé de partir du mythe pour pouvoir bien comprendre l’origine du nom et sa création.” Au-delà, “on va aussi aborder le sujet du maro ’ura. On a également le sujet du marae Vaiotaha qui se trouve à Bora Bora. On a d’autres sujets qui abordent le peuplement de Bora Bora”, détaille l’auteur.
“La première-née”
Poerava Taea cheffe de la troupe Manohiva
Selon les témoignages recueillis ainsi que les recherches effectuées, Bora Bora “on l’appelait la première-née”, souligne Yan Paa. “Avec nos recherches, on se rend compte qu’on ne lui a pas donné ce nom-là pour rien”. Les mythes, explique-t-il, indiquent que pour “le peuplement du Pacifique tout est parti de Bora-Bora, avec le premier ari’i et avec l’histoire du maro ‘ura”.
L’auteur assure qu’il y a plusieurs “histoires” sur le maro ‘ura. Certains affirment qu’il vient de Ra’iatea et d’autres de Bora Bora. “Du coup dans nos recherches, on a eu plusieurs versions. Mais si on se penche sur Bora Bora. On dit que la ceinture maro ‘ura vient du marae Vaiotaha qui est de Bora Bora mais qui a été transporté à Taputapuātea par le dieu Hiro qui. On dit également que les pierres du marae Vaiotaha ont servi à construire les grands marae de Raromata’i.”
L’auteur assure qu’il y a plusieurs “histoires” sur le maro ‘ura. Certains affirment qu’il vient de Ra’iatea et d’autres de Bora Bora. “Du coup dans nos recherches, on a eu plusieurs versions. Mais si on se penche sur Bora Bora. On dit que la ceinture maro ‘ura vient du marae Vaiotaha qui est de Bora Bora mais qui a été transporté à Taputapuātea par le dieu Hiro qui. On dit également que les pierres du marae Vaiotaha ont servi à construire les grands marae de Raromata’i.”
« Le premier arii de Bora-Bora (…) a peuplé les îles »
Concernant le peuplement du triangle polynésien selon l’auteur Yan Paa, le premier ari’i de Bora Bora, qui était un grand navigateur “est parti dans le Pacifique, donc en Nouvelle-Zélande, à Hawaii, aux Tuamotu à Tonga. Et de là, il a peuplé ces îles”.
L’île de Bora-Bora était également “connue pour ses techniques militaires et était très redoutée”, rappelle l’auteur. “C’est pourquoi on dit que Bora-Bora frappe dans les deux sens.” Ce sujet est d’ailleurs abordé dans un des tableaux “qui vient confirmer la puissance de cette île, côté militaire, royal et pour son marae”.
L’île de Bora-Bora était également “connue pour ses techniques militaires et était très redoutée”, rappelle l’auteur. “C’est pourquoi on dit que Bora-Bora frappe dans les deux sens.” Ce sujet est d’ailleurs abordé dans un des tableaux “qui vient confirmer la puissance de cette île, côté militaire, royal et pour son marae”.
« Protégeons ce que nous avons hérité »
Le message que souhaite promouvoir la troupe Manohiva à travers le spectacle préparé pour le Heiva i Tahiti 2023 est que “tout ce prestige construit par les tupuna, depuis la nuit des temps, on en a hérité aujourd’hui. On appelle donc la population à préserver ce prestige et à faire en sorte que cela ne soit pas l’extérieur qui vienne sur nos îles et exploite ce qui nous a été laissé par nos ancêtres”. Pour Yan Paa, le message est simple : “Pour protéger ce dont nous avons hérité et ce qui fait le prestige de nos îles, il faut l’exploiter nous-mêmes et ne pas faire en sorte que cela soit l’extérieur qui vienne ici exploiter pour nous.”