Manifestations nautiques : les Affaires maritimes demandent aux organisateurs de respecter les délais


PAPEETE, le 15 janvier 2019. La DPAM rappelle à tous les organisateurs de manifestations nautiques la nécessité de se conformer aux délais nécessaires à la bonne instruction du dossier, soit un mois.


Dans le cadre de ses missions réglementaires, la Direction polynésienne des affaires maritimes a eu à instruire 169 dossiers de déclaration de manifestations nautiques en 2018, soit un chiffre similaire à l’année précédente (164 en 2017).

Parmi ces événements, on note quelques manifestations nautiques emblématiques qui ont nécessité la rédaction d’arrêtés spécifiques (au nombre de 8) pour réglementer la circulation maritime : Air France Paddle Festival, Championnat du monde de Va’a, Va’a Mataeina’a, Te Aito, Tahiti Pro Teahupoo 2018, Super Aito, Grand Prix de la Pacifique des Jeux et la course de Hawaiki Nui.

Le va’a reste l’activité dominante avec plus de la moitié des activités nautiques (50.3%), suivie par le surf, le kitesurf et le paddle (13%). Les activités multidisciplinaires prennent également de l’ampleur (10,6%) car les organisateurs regroupent plusieurs disciplines pendant leur manifestation.

Quelques manifestations déclarées se font sur plusieurs jours étalés sur l’année comme par
exemple le « Surf Collège Lycée » (6 jours) ou le « Championnat de Surf Taure’a » (6 jours). Au total, l’ensemble de ces manifestations nautiques représente un volume de 214 jours, soit près des deux tiers de l’année.

Des délais de dépôt des dossiers pas toujours respectés

"Cependant, malgré les efforts de communication et de pédagogie, de nombreux organisateurs ont encore du mal à respecter les délais de dépôt des dossiers nécessaires à la bonne instruction de ceux-ci, préférant privilégier la constitution d’un dossier complet quitte à être hors délai. Cette manière de travailler dans l’urgence représente des risques avérés qui peuvent être préjudiciables à l’organisateur et à la qualité de l’évènement", regrette la Direction polynésienne des affaires maritimes. "Il arrive souvent que les dates et les lieux choisis soient déjà pris par d’autres manifestations. Il est donc nécessaire de rechercher des compromis et, le cas échéant, de modifier la date ou le lieu avec l’organisateur. Il est tout aussi fréquent que les navires assurant la sécurité de la manifestation ne respectent pas les critères prévus par la réglementation, ce qui implique une recherche de nouveaux navires dans l’urgence."

La DPAM profite de la présentation de ce bilan des activités nautiques pour rappeler à tous les organisateurs de manifestations nautiques, la nécessité de se conformer aux délais nécessaires à la bonne instruction du dossier, soit un mois, et qu’elle est également disponible pour conseiller et accompagner au mieux les organisateurs dans la préparation de leur évènement. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’anticipation est la meilleure des précautions.

le Mardi 15 Janvier 2019 à 10:00 | Lu 849 fois