WASHINGTON, 13 mars 2012 (AFP) - Consommer une portion de viande de boeuf, de porc ou d'agneau chaque jour accroît nettement le risque de mortalité, surtout si cette viande est transformée, révèle une étude américaine parue lundi.
Le fait de remplacer une telle portion de viande par du poisson ou de la volaille notamment entraîne une nette diminution de ce risque de mortalité, comprise entre 7% et 19% selon l'aliment de substitution, précise An Pan de la faculté de santé publique de l'Université de Harvard (Massachusetts, nord-est), principal auteur de cette recherche publiée dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine. Il s'agit d'une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
"Nous avons constaté qu'une consommation régulière de viande rouge entraînait un risque élevé de mortalité par maladies cardiovasculaires et par cancer", écrivent les chercheurs, qui ont considéré comme viande rouge la viande de boeuf, de porc et d'agneau.
Le risque est encore plus important "avec la viande transformée", catégorie qui inclut notamment le bacon, les saucisses et le salami, poursuivent-ils.
"Remplacer une portion de viande rouge par une de poisson, de volaille, de noix, de légumes secs, de laitages allégés ou de céréales complètes réduit nettement le risque de mortalité", concluent-ils.
Pour cette recherche, les auteurs ont analysé des données de deux études ayant porté sur 37.698 hommes et 83.644 femmes, suivis pendant plus de 20 ans.
La viande rouge est une importante source de protéine dans l'alimentation, et des études précédentes avaient déjà montré que sa consommation régulière entraînait une augmentation du risque de diabète adulte et de maladies cardiovasculaires, ainsi que de certains cancers.
"Plus de 75% des 2.600 milliards de dollars de dépenses de santé annuelles aux Etats-Unis portent sur des maladies chroniques. Le fait de consommer moins de viande rouge réduirait probablement la mortalité de ces affections, abaissant de ce fait les coûts pour les traiter", souligne dans un éditorial séparé le Dr Dean Ornish, de l'Université de Californie à San Francisco (ouest).
js/sj/es/jr
Le fait de remplacer une telle portion de viande par du poisson ou de la volaille notamment entraîne une nette diminution de ce risque de mortalité, comprise entre 7% et 19% selon l'aliment de substitution, précise An Pan de la faculté de santé publique de l'Université de Harvard (Massachusetts, nord-est), principal auteur de cette recherche publiée dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine. Il s'agit d'une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).
"Nous avons constaté qu'une consommation régulière de viande rouge entraînait un risque élevé de mortalité par maladies cardiovasculaires et par cancer", écrivent les chercheurs, qui ont considéré comme viande rouge la viande de boeuf, de porc et d'agneau.
Le risque est encore plus important "avec la viande transformée", catégorie qui inclut notamment le bacon, les saucisses et le salami, poursuivent-ils.
"Remplacer une portion de viande rouge par une de poisson, de volaille, de noix, de légumes secs, de laitages allégés ou de céréales complètes réduit nettement le risque de mortalité", concluent-ils.
Pour cette recherche, les auteurs ont analysé des données de deux études ayant porté sur 37.698 hommes et 83.644 femmes, suivis pendant plus de 20 ans.
La viande rouge est une importante source de protéine dans l'alimentation, et des études précédentes avaient déjà montré que sa consommation régulière entraînait une augmentation du risque de diabète adulte et de maladies cardiovasculaires, ainsi que de certains cancers.
"Plus de 75% des 2.600 milliards de dollars de dépenses de santé annuelles aux Etats-Unis portent sur des maladies chroniques. Le fait de consommer moins de viande rouge réduirait probablement la mortalité de ces affections, abaissant de ce fait les coûts pour les traiter", souligne dans un éditorial séparé le Dr Dean Ornish, de l'Université de Californie à San Francisco (ouest).
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