Tahiti, le 25 mars 2020 - La grande figure de la danse traditionnelle, Louise Kimitete appelée affectueusement Mamie Louise, est décédée hier matin à l’âge de 80 ans.
Louise Kimitete est décédée ce mercredi matin, à l’âge de 80 ans. “Une seconde grande figure de la culture polynésienne qui s’en va”, a déploré le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, en faisant référence à la disparition du grand Coco Hotahota le 8 mars.
La vocation et la passion pour le ‘ori tahiti de Mamie Louise avaient débuté à 16 ans avec le groupe 'Arioi de “Mémé de Montluc”. Plus tard, celle qui devait devenir une grande dame de la danse avait rejoint "Heiva", de Madeleine Moua où elle a fait la connaissance de Coco Hotahota, Pauline Morgan et Joseph Uura.
Elle avait vécu 11 années à Big Island, à Hawaii, où elle s’était mariée. C’est durant cet exil loin de son fenua qu’elle avait pris conscience de l’importance de la transmission des gestes de la culture polynésienne au sens large. Elle avait effectivement rencontré Iolani Luahine, une chorégraphe en chef qui lui avait fait découvrir le hula. Cette danseuse lui avait donné envie d’approfondir ses connaissances sur le ‘ori tahiti. Elle avait donc intégré le Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) en 1981. Là, elle avait pu assister à une évolution des mentalités, marquée par une codification des pas de danse. Elle avait d’ailleurs pris part à la structuration du ‘ori tahiti. Fabien Dinard, directeur du CAPF, a d’ailleurs rendu hommage à cette empreinte indélébile qu’a laissée Mamie Louise sur le ‘ori tahiti : “La danse traditionnelle porte en elle cette incroyable magie que Mamie nous a transmise, à force d'heures de travail, à force d'écrits talentueux, de chorégraphies ou les corps épousent les pensées, et où une seule raison majeure demeure : aimer. Aimer son fenua, aimer sa famille, son groupe, son école, sa danse.”
Louise Kimitete est décédée ce mercredi matin, à l’âge de 80 ans. “Une seconde grande figure de la culture polynésienne qui s’en va”, a déploré le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, en faisant référence à la disparition du grand Coco Hotahota le 8 mars.
La vocation et la passion pour le ‘ori tahiti de Mamie Louise avaient débuté à 16 ans avec le groupe 'Arioi de “Mémé de Montluc”. Plus tard, celle qui devait devenir une grande dame de la danse avait rejoint "Heiva", de Madeleine Moua où elle a fait la connaissance de Coco Hotahota, Pauline Morgan et Joseph Uura.
Elle avait vécu 11 années à Big Island, à Hawaii, où elle s’était mariée. C’est durant cet exil loin de son fenua qu’elle avait pris conscience de l’importance de la transmission des gestes de la culture polynésienne au sens large. Elle avait effectivement rencontré Iolani Luahine, une chorégraphe en chef qui lui avait fait découvrir le hula. Cette danseuse lui avait donné envie d’approfondir ses connaissances sur le ‘ori tahiti. Elle avait donc intégré le Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) en 1981. Là, elle avait pu assister à une évolution des mentalités, marquée par une codification des pas de danse. Elle avait d’ailleurs pris part à la structuration du ‘ori tahiti. Fabien Dinard, directeur du CAPF, a d’ailleurs rendu hommage à cette empreinte indélébile qu’a laissée Mamie Louise sur le ‘ori tahiti : “La danse traditionnelle porte en elle cette incroyable magie que Mamie nous a transmise, à force d'heures de travail, à force d'écrits talentueux, de chorégraphies ou les corps épousent les pensées, et où une seule raison majeure demeure : aimer. Aimer son fenua, aimer sa famille, son groupe, son école, sa danse.”
Une chef indéniable du ‘ori tahiti
Mamie Louise a aussi chorégraphié des spectacles pour plusieurs groupes tels que Tiare Tahiti, Temaeva, Temarama, Heikura Nui, Teva i Tai, Toa Reva, ‘Aha Tau. Elle avait également formé plusieurs lauréats des concours individuels de danse du Heiva.
Elle était reconnue autant à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale puisque selon le ministre de la Culture, “le monde entier venait lui rendre hommage, notamment lors des stages internationaux à Te Fare Upa Rau”.
Elle était reconnue autant à l’échelle locale qu’à l’échelle internationale puisque selon le ministre de la Culture, “le monde entier venait lui rendre hommage, notamment lors des stages internationaux à Te Fare Upa Rau”.