Tahiti, le 1er février 2021 - Née le 1er février 1921, Emma Temaiana-Tehaamatai, plus connue sous le nom de mama Tini, a soufflé ses 100 bougies entourée de ses enfants et de ses petits-enfants.
Mama Tini, née le 1er février 1921 à Haapu à Huahine, a soufflé lundi ses 100 bougies. Pour cet événement qui n'arrive pas tous les jours, la centenaire était entourée de quelques-uns de ses enfants ainsi que de ses petits-enfants. "Elle est allongée et sous surveillance médicale, mais sans douleur. Elle a perdu une partie de son autonomie et une partie de ses sens. Elle voit beaucoup moins, elle est sourde d'oreille, mais c'est normal, c'est l'âge qui fait son œuvre", explique Hani Tehaamatai, l'un de ses fils. Mama Tini a travaillé à Atimaono dans la coupe et dans la mise en sac des cannes à sucre. C'est à cette époque qu'elle fait la connaissance de Teriitahi Tehaamatai, avec qui elle s'est mariée et a eu six enfants. En 1955, le couple est parti à Nouméa pour travailler dans le nickel. Moins de dix ans plus tard, la famille est revenue au fenua. "Grand changement de vie, car à Nouméa on avait tout, maison, électricité, machine à laver, et l'emploi surtout. Donc on revient et ici on n'a pas d'électricité (...) et socialement on re-dégringole", explique Hani Tehaamatai. Pour autant, il dit avoir le souvenir que sa mère les a "élevés correctement". "Son grand souci, c'était de nous donner à manger à notre faim."
Mama Tini, née le 1er février 1921 à Haapu à Huahine, a soufflé lundi ses 100 bougies. Pour cet événement qui n'arrive pas tous les jours, la centenaire était entourée de quelques-uns de ses enfants ainsi que de ses petits-enfants. "Elle est allongée et sous surveillance médicale, mais sans douleur. Elle a perdu une partie de son autonomie et une partie de ses sens. Elle voit beaucoup moins, elle est sourde d'oreille, mais c'est normal, c'est l'âge qui fait son œuvre", explique Hani Tehaamatai, l'un de ses fils. Mama Tini a travaillé à Atimaono dans la coupe et dans la mise en sac des cannes à sucre. C'est à cette époque qu'elle fait la connaissance de Teriitahi Tehaamatai, avec qui elle s'est mariée et a eu six enfants. En 1955, le couple est parti à Nouméa pour travailler dans le nickel. Moins de dix ans plus tard, la famille est revenue au fenua. "Grand changement de vie, car à Nouméa on avait tout, maison, électricité, machine à laver, et l'emploi surtout. Donc on revient et ici on n'a pas d'électricité (...) et socialement on re-dégringole", explique Hani Tehaamatai. Pour autant, il dit avoir le souvenir que sa mère les a "élevés correctement". "Son grand souci, c'était de nous donner à manger à notre faim."
