Saint-Aignan-sur-Cher, France | AFP | vendredi 16/04/2020 - Derrière les portes fermées du ZooParc de Beauval pour cause de coronavirus, la vie continue et 200 personnes s'occupent chaque jour des quelque 10.000 pensionnaires dont les célèbres pandas géants.
Pour la première fois depuis son ouverture en 1980, le zoo est fermé au public depuis le 14 mars.
Chaque jour, le directeur du site Rodolphe Delord traverse le parc privé de visiteurs. Il sourit en observant une famille de suricates, dont chaque membre est dressé sur ses pattes arrière. "Ce n’est pas pour rien qu’on les surnomme les sentinelles du désert. On a l’impression qu’ils guettent le public", dit-il.
Il n'est pas le seul à arpenter le site. "Malgré le coronavirus, la vie continue à Beauval. Plus de 200 personnes travaillent au quotidien pour s’occuper des animaux : vétérinaires, soigneurs, personnels des services techniques et de maintenance. Les installations sont entretenues et les animaux sont nourris de la même façon, ils ne pâtissent pas de l’absence de visiteurs", assure-t-il.
Comme dans tous les grands parcs, les mesures sanitaires barrières sont permanentes : "nos soigneurs de grands primates, chimpanzés, orangs-outans, gorilles, travaillent déjà avec masques et gants. Il n’y a aucun risque entre les visiteurs et les animaux".
Mais la crise sanitaire inquiète tout de même le directeur des lieux. Grâce aux mesures de l'Etat, "nous avons pu protéger 400 personnes en les plaçant en chômage partiel permanent et 175 en chômage partiel momentané pour un ou plusieurs jours par semaine".
Malgré le manque à gagner, M. Delord se veut rassurant. "Nous avons les reins solides pour faire face à cette terrible crise sanitaire". Il évalue toutefois à trois millions d'euros les pertes du mois de mars, "entre 12 et 15 millions" d'euros celles d'avril. "Habituellement, le mois d’avril est un mois équivalent à un mois d’août. Si nous n’ouvrons pas en mai, nous perdrons encore une quinzaine de millions supplémentaires."
Le directeur de Beauval, situé à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher, mise pour les mois à venir sur le "tourisme de proximité". "Je sais que les étrangers ne viendront pas cette année, en revanche les Français vont rester en France. Ils auront besoin de changer d’air en famille", selon lui.
Delphine Delord, directrice de la pédagogie et de la communication du ZooParc de Beauval milite plus que jamais en cette période difficile, pour les programmes de conservation des espèces. "Les programmes de conservation sont notre raison d’être. Il faut qu’ils perdurent", dit-elle, avant de lancer son message: #onvousattendaprès.
Pour la première fois depuis son ouverture en 1980, le zoo est fermé au public depuis le 14 mars.
Chaque jour, le directeur du site Rodolphe Delord traverse le parc privé de visiteurs. Il sourit en observant une famille de suricates, dont chaque membre est dressé sur ses pattes arrière. "Ce n’est pas pour rien qu’on les surnomme les sentinelles du désert. On a l’impression qu’ils guettent le public", dit-il.
Il n'est pas le seul à arpenter le site. "Malgré le coronavirus, la vie continue à Beauval. Plus de 200 personnes travaillent au quotidien pour s’occuper des animaux : vétérinaires, soigneurs, personnels des services techniques et de maintenance. Les installations sont entretenues et les animaux sont nourris de la même façon, ils ne pâtissent pas de l’absence de visiteurs", assure-t-il.
Comme dans tous les grands parcs, les mesures sanitaires barrières sont permanentes : "nos soigneurs de grands primates, chimpanzés, orangs-outans, gorilles, travaillent déjà avec masques et gants. Il n’y a aucun risque entre les visiteurs et les animaux".
Mais la crise sanitaire inquiète tout de même le directeur des lieux. Grâce aux mesures de l'Etat, "nous avons pu protéger 400 personnes en les plaçant en chômage partiel permanent et 175 en chômage partiel momentané pour un ou plusieurs jours par semaine".
Malgré le manque à gagner, M. Delord se veut rassurant. "Nous avons les reins solides pour faire face à cette terrible crise sanitaire". Il évalue toutefois à trois millions d'euros les pertes du mois de mars, "entre 12 et 15 millions" d'euros celles d'avril. "Habituellement, le mois d’avril est un mois équivalent à un mois d’août. Si nous n’ouvrons pas en mai, nous perdrons encore une quinzaine de millions supplémentaires."
Le directeur de Beauval, situé à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher, mise pour les mois à venir sur le "tourisme de proximité". "Je sais que les étrangers ne viendront pas cette année, en revanche les Français vont rester en France. Ils auront besoin de changer d’air en famille", selon lui.
Delphine Delord, directrice de la pédagogie et de la communication du ZooParc de Beauval milite plus que jamais en cette période difficile, pour les programmes de conservation des espèces. "Les programmes de conservation sont notre raison d’être. Il faut qu’ils perdurent", dit-elle, avant de lancer son message: #onvousattendaprès.