En 1966, décontamination d'un avion Vautour à Hao après son passage dans un nuage radioactif (Photo J.Enne issue du site www.moruroa.org)
PAPEETE, le 12 novembre 2018. En commission, les élus à l'assemblée ont demandé que l'Etat rembourse à la CPS les frais liés à la prise en charge des patients souffrants de maladies radio-induites. Les représentants proposeront donc jeudi en séance plénière des modifications au projet de loi de loi organique préparé par l'Etat.
Les représentants à l'assemblée examineront ce jeudi en séance plénière le projet organique prévoyant le toilettage du statut. Après avoir été mis en suspens en raison de la campagne présidentielle, puis des élections territoriales, le toilettage du statut d'autonomie devrait enfin pouvoir être effectué. Le haut-commissaire a transmis le document le 24 octobre dernier à l'assemblée pour avis.
Parmi les modifications, il faut retenir qu'il sera désormais inscrit que "La République reconnaît la contribution de la Polynésie française à la construction de la capacité de dissuasion nucléaire et à la défense de la Nation", que "l’État assure l’entretien et la surveillance des sites concernés des atolls de Mururoa et Fangataufa" et "accompagne la reconversion de l’économie polynésienne consécutivement à la cessation des essais nucléaires". Mais les représentants de l'assemblée en commission des institutions ont jugé la semaine dernière, comme les membres du Syndicat pour la promotion des communes, que cela n'était pas suffisant. Les élus demandent que "la reconnaissance de l’impact sanitaire, social, environnemental et économique des essais nucléaires en Polynésie française et la dotation de compensation économique soient inscrites dans la loi organique".
Ils demandent ainsi la création d'une dotation de compensation économique de l'Etat en remplacement des trois instruments financiers mis en place en 2011. Cette dotation serait versée au Pays et aux communes. Les représentants proposent que son montant soit fixé par rapport à la dotation globalement de développement économique mais que son montant soit réévalué chaque année en fonction de l'indice général des prix en métropole.
Les représentants demandent aussi le remboursement à la Caisse de Prévoyance des sommes dépenses lors de la prise en charge des personnes souffrant de maladies radio-induites.
Les élus de Tarahoi en commission demandent aussi que l'Etat s'engage sur le "financement, la gestion et la valorisation d’un lieu de mémoire édifié en Polynésie française sur la période liée aux essais nucléaires". Le lieu de mémoire n'est pas évoqué dans ce projet de loi organique.
Lors de sa venue en février 2016, François Hollande avait annoncé la création "avec le Pays un Institut d’archives, d’informations et de documentation en Polynésie française afin que la jeunesse polynésienne n’oublie pas cette période de notre Histoire commune".
Les représentants à l'assemblée examineront ce jeudi en séance plénière le projet organique prévoyant le toilettage du statut. Après avoir été mis en suspens en raison de la campagne présidentielle, puis des élections territoriales, le toilettage du statut d'autonomie devrait enfin pouvoir être effectué. Le haut-commissaire a transmis le document le 24 octobre dernier à l'assemblée pour avis.
Parmi les modifications, il faut retenir qu'il sera désormais inscrit que "La République reconnaît la contribution de la Polynésie française à la construction de la capacité de dissuasion nucléaire et à la défense de la Nation", que "l’État assure l’entretien et la surveillance des sites concernés des atolls de Mururoa et Fangataufa" et "accompagne la reconversion de l’économie polynésienne consécutivement à la cessation des essais nucléaires". Mais les représentants de l'assemblée en commission des institutions ont jugé la semaine dernière, comme les membres du Syndicat pour la promotion des communes, que cela n'était pas suffisant. Les élus demandent que "la reconnaissance de l’impact sanitaire, social, environnemental et économique des essais nucléaires en Polynésie française et la dotation de compensation économique soient inscrites dans la loi organique".
Ils demandent ainsi la création d'une dotation de compensation économique de l'Etat en remplacement des trois instruments financiers mis en place en 2011. Cette dotation serait versée au Pays et aux communes. Les représentants proposent que son montant soit fixé par rapport à la dotation globalement de développement économique mais que son montant soit réévalué chaque année en fonction de l'indice général des prix en métropole.
Les représentants demandent aussi le remboursement à la Caisse de Prévoyance des sommes dépenses lors de la prise en charge des personnes souffrant de maladies radio-induites.
Les élus de Tarahoi en commission demandent aussi que l'Etat s'engage sur le "financement, la gestion et la valorisation d’un lieu de mémoire édifié en Polynésie française sur la période liée aux essais nucléaires". Le lieu de mémoire n'est pas évoqué dans ce projet de loi organique.
Lors de sa venue en février 2016, François Hollande avait annoncé la création "avec le Pays un Institut d’archives, d’informations et de documentation en Polynésie française afin que la jeunesse polynésienne n’oublie pas cette période de notre Histoire commune".