Secrétariat général de la Communauté du Pacifique et Organisation mondiale de la santé, Nouméa, 14 septembre 2011 −Selon la déclaration des chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum, une déferlante de maladies chroniques associées aux modes de vie, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer, compromet le développement économique du Pacifique, qui connaît actuellement une « crise des MNT ».
Réunis à l'occasion de leur Sommet la semaine dernière à Auckland, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum ont pris connaissance d'un bilan sur les conséquences des MNT, les maladies non transmissibles ainsi appelées par les médecins pour les distinguer des maladies transmissibles telles que le paludisme, la grippe, la tuberculose et la dengue.
Les enquêtes réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent en effet qu'en Océanie, trois décès sur quatre sont actuellement imputables aux MNT, et que les taux de prévalence de ces maladies, ainsi que des facteurs qui en sont à l'origine, figurent parmi les plus élevés au monde. Cette situation se traduit par une charge croissante pour les services de santé, des fins de vie lentes, douloureuses et prématurées de plus en plus nombreuses, et des conséquences sociales et économiques considérables.
Reconnaissant que cette situation « constitue une crise humaine, sociale et économique exigeant une riposte urgente et globale », les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum ont déclaré que des mesures énergiques doivent être prises pour réagir contre cette crise.
Dans leur déclaration, « les chefs d'État et de gouvernement font part de leur vive préoccupation au regard du fait que 75 % des décès enregistrés chez les adultes d'Océanie sont causés par des MNT qui affectent majoritairement la tranche d'âge de la population active, et dont les graves incidences touchent un beaucoup plus grand nombre de personnes, compromettant ainsi leur capacité de contribuer au développement économique ».
Notant que le Forum économique mondial considère les MNT comme l'une des plus grandes menaces pour le développement économique mondial, les dirigeants océaniens ont conclu que cette crise pourrait constituer un frein au développement économique des pays de la région.
Ils craignent désormais que les incidences de la crise des MNT compromettent le potentiel économique des pays de la région en raison de leur influence sur les quatre grands moteurs de la croissance économique : la disponibilité de la main-d'œuvre, la productivité, l'investissement et l'éducation. Elle pourrait en outre entraver les efforts de la région alors que celle-ci s'attache à atteindre les Objectifs de développement pour le Millénaire (2015) relatifs à la santé.
Les principaux facteurs de risque de MNT sont des taux élevés de tabagisme et d'usage nocif de l'alcool, une consommation insuffisante de fruits et légumes, et le manque d'exercice physique. Les chefs d'État et de gouvernement ont donc engagé leurs administrations à réagir d'urgence sur cinq fronts en prenant des mesures qui ont fait la preuve de leur efficacité pour la réduction des MNT : la lutte contre le tabagisme, l'amélioration des régimes alimentaires (principalement par la réduction de la consommation de sel, de matières grasses et de sucre), l'exercice physique, la réduction de la consommation d'alcool et l'accès aux médicaments et aux technologies essentiels. Ils ont également constaté que de nombreuses mesures de lutte contre les MNT apportent des recettes à l'État, comme c'est le cas de l'augmentation des taxes sur le tabac et l'alcool.
Ils ont en outre rendu hommage aux Ministres de la santé océaniens et les ont félicités de s'être engagés à mener et à soutenir les activités de prévention et de lutte contre les MNT dans le long terme, en adoptant une approche fondée sur l'intervention de « l'ensemble de la société et des pouvoirs publics » pour réagir contre cette crise. Ils ont également exprimé leur satisfaction au regard de l'engagement des Ministres des sports océaniens dans cette lutte.
Les chefs d'État et de gouvernement ont spécifiquement appelé le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique et l'Organisation mondiale de la santé, ainsi que les autres organisations régionales, à travailler avec tous les pays insulaires océaniens en s’appuyant sur leur propre approche pansociétale et pangouvernementale, afin de renforcer leur capacité de lutter d'urgence contre les MNT.
Les docteurs Shin Young-soo, Directeur du Bureau OMS du Pacifique occidental, et Jimmie Rodgers, Directeur général de la Communauté du Pacifique, ont pris note « avec une satisfaction toute particulière » de la priorité accordée par les dirigeants océaniens à la prévention et à la lutte contre les MNT, et se sont engagés à apporter leur soutien et leur coopération en vue d'aider la région à lutter contre les MNT, ennemi public numéro un de la santé.
Réagissant favorablement à cette déclaration, M. Rodgers a rappelé qu'un engagement politique au plus haut niveau était essentiel à la lutte contre les MNT.
Il a déclaré que : « L'appel en faveur d'une approche fondée sur « l'ensemble de la société et des pouvoirs publics » intervient au moment opportun, et il est d'autant plus important que la plupart des facteurs de risque et des déterminants des MNT ne relèvent pas du secteur sanitaire, pas plus, d'ailleurs, que la plupart des solutions ».
« La guerre contre les MNT doit être menée par tous, à tous les niveaux : les personnes, les familles, les communautés, l'ensemble des pouvoirs publics et tous les acteurs de la société de chaque pays et de la région du Pacifique toute entière ».
« Gagner cette guerre exigera la vision des chefs d'État et de gouvernement, l'engagement des administrations, le soutien de nos partenaires et l'assistance des organisations régionales et internationales. C'est en œuvrant ensemble que nous obtiendrons des résultats concrets. »
« Les dirigeants des pays océaniens ont déclaré la guerre contre ces maladies. C'est maintenant à nous, en Océanie, de relever le défi. »
S'exprimant également en faveur de la déclaration, le docteur Shin Young-soo a déclaré : « Il est particulièrement encourageant de constater que les chefs d'État et de gouvernement considèrent qu'il est urgent de riposter contre les MNT, un des plus graves problèmes de santé pour l'Océanie ». Les effets de ces maladies se font sentir dans toutes les sphères du développement et font obstacle à la réalisation des OMD ainsi qu'à la mise en œuvre des principes du concept des « îles-santé » adopté par tous les États et Territoires de la région.
Il a ajouté que la déclaration : « renforce l'engagement pris par les Ministres de la santé, lors de leur récente conférence tenue à Honiara, en vue d'élargir leur action et de renforcer leurs systèmes de santé respectifs pour faire face aux MNT et à d'autres problèmes de santé ».
Le Bureau OMS du Pacifique occidental a inscrit la prévention et la lutte contre les MNT au nombre de ses priorités, et le Comité régional de l'OMS examinera cette problématique en vue d'élargir et d'intensifier son action dans ce domaine lors de sa 62e session qui se tiendra le mois prochain.
L'organe directeur de la CPS, le Comité des représentants des gouvernements et administrations (CRGA), a également inscrit la prévention parmi ses priorités et en débattra lors de sa 41e session en novembre prochain, en vue de l'intensification des efforts de la CPS aux côtés de l'OMS.
L'OMS et la CPS apporteront toutes deux leur soutien aux délégations océaniennes qui assisteront à la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les maladies non transmissibles qui se tiendra à New York la semaine prochaine, les 19 et 20 septembre 2011, et qui devrait marquer une accélération de la lutte contre les MNT à l'échelon international et renforcer la collaboration entre les organisations et leurs partenaires.
La CPS et l'OMS félicitent les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum du sens des responsabilités politiques et de la prévoyance dont ils ont fait preuve en examinant cette question dans l'urgence. Elles remercient l'Australie et la Nouvelle-Zélande de l'appui qu'elles apportent au travail de lutte contre les MNT par l'intermédiaire du Programme océanien 2-1-22 de lutte contre les MNT, et se félicitent de l'annonce récente par l'Australie de la poursuite de son soutien à la prévention et à la lutte contre les MNT dans la région.
Réunis à l'occasion de leur Sommet la semaine dernière à Auckland, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum ont pris connaissance d'un bilan sur les conséquences des MNT, les maladies non transmissibles ainsi appelées par les médecins pour les distinguer des maladies transmissibles telles que le paludisme, la grippe, la tuberculose et la dengue.
Les enquêtes réalisées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) montrent en effet qu'en Océanie, trois décès sur quatre sont actuellement imputables aux MNT, et que les taux de prévalence de ces maladies, ainsi que des facteurs qui en sont à l'origine, figurent parmi les plus élevés au monde. Cette situation se traduit par une charge croissante pour les services de santé, des fins de vie lentes, douloureuses et prématurées de plus en plus nombreuses, et des conséquences sociales et économiques considérables.
Reconnaissant que cette situation « constitue une crise humaine, sociale et économique exigeant une riposte urgente et globale », les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum ont déclaré que des mesures énergiques doivent être prises pour réagir contre cette crise.
Dans leur déclaration, « les chefs d'État et de gouvernement font part de leur vive préoccupation au regard du fait que 75 % des décès enregistrés chez les adultes d'Océanie sont causés par des MNT qui affectent majoritairement la tranche d'âge de la population active, et dont les graves incidences touchent un beaucoup plus grand nombre de personnes, compromettant ainsi leur capacité de contribuer au développement économique ».
Notant que le Forum économique mondial considère les MNT comme l'une des plus grandes menaces pour le développement économique mondial, les dirigeants océaniens ont conclu que cette crise pourrait constituer un frein au développement économique des pays de la région.
Ils craignent désormais que les incidences de la crise des MNT compromettent le potentiel économique des pays de la région en raison de leur influence sur les quatre grands moteurs de la croissance économique : la disponibilité de la main-d'œuvre, la productivité, l'investissement et l'éducation. Elle pourrait en outre entraver les efforts de la région alors que celle-ci s'attache à atteindre les Objectifs de développement pour le Millénaire (2015) relatifs à la santé.
Les principaux facteurs de risque de MNT sont des taux élevés de tabagisme et d'usage nocif de l'alcool, une consommation insuffisante de fruits et légumes, et le manque d'exercice physique. Les chefs d'État et de gouvernement ont donc engagé leurs administrations à réagir d'urgence sur cinq fronts en prenant des mesures qui ont fait la preuve de leur efficacité pour la réduction des MNT : la lutte contre le tabagisme, l'amélioration des régimes alimentaires (principalement par la réduction de la consommation de sel, de matières grasses et de sucre), l'exercice physique, la réduction de la consommation d'alcool et l'accès aux médicaments et aux technologies essentiels. Ils ont également constaté que de nombreuses mesures de lutte contre les MNT apportent des recettes à l'État, comme c'est le cas de l'augmentation des taxes sur le tabac et l'alcool.
Ils ont en outre rendu hommage aux Ministres de la santé océaniens et les ont félicités de s'être engagés à mener et à soutenir les activités de prévention et de lutte contre les MNT dans le long terme, en adoptant une approche fondée sur l'intervention de « l'ensemble de la société et des pouvoirs publics » pour réagir contre cette crise. Ils ont également exprimé leur satisfaction au regard de l'engagement des Ministres des sports océaniens dans cette lutte.
Les chefs d'État et de gouvernement ont spécifiquement appelé le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique et l'Organisation mondiale de la santé, ainsi que les autres organisations régionales, à travailler avec tous les pays insulaires océaniens en s’appuyant sur leur propre approche pansociétale et pangouvernementale, afin de renforcer leur capacité de lutter d'urgence contre les MNT.
Les docteurs Shin Young-soo, Directeur du Bureau OMS du Pacifique occidental, et Jimmie Rodgers, Directeur général de la Communauté du Pacifique, ont pris note « avec une satisfaction toute particulière » de la priorité accordée par les dirigeants océaniens à la prévention et à la lutte contre les MNT, et se sont engagés à apporter leur soutien et leur coopération en vue d'aider la région à lutter contre les MNT, ennemi public numéro un de la santé.
Réagissant favorablement à cette déclaration, M. Rodgers a rappelé qu'un engagement politique au plus haut niveau était essentiel à la lutte contre les MNT.
Il a déclaré que : « L'appel en faveur d'une approche fondée sur « l'ensemble de la société et des pouvoirs publics » intervient au moment opportun, et il est d'autant plus important que la plupart des facteurs de risque et des déterminants des MNT ne relèvent pas du secteur sanitaire, pas plus, d'ailleurs, que la plupart des solutions ».
« La guerre contre les MNT doit être menée par tous, à tous les niveaux : les personnes, les familles, les communautés, l'ensemble des pouvoirs publics et tous les acteurs de la société de chaque pays et de la région du Pacifique toute entière ».
« Gagner cette guerre exigera la vision des chefs d'État et de gouvernement, l'engagement des administrations, le soutien de nos partenaires et l'assistance des organisations régionales et internationales. C'est en œuvrant ensemble que nous obtiendrons des résultats concrets. »
« Les dirigeants des pays océaniens ont déclaré la guerre contre ces maladies. C'est maintenant à nous, en Océanie, de relever le défi. »
S'exprimant également en faveur de la déclaration, le docteur Shin Young-soo a déclaré : « Il est particulièrement encourageant de constater que les chefs d'État et de gouvernement considèrent qu'il est urgent de riposter contre les MNT, un des plus graves problèmes de santé pour l'Océanie ». Les effets de ces maladies se font sentir dans toutes les sphères du développement et font obstacle à la réalisation des OMD ainsi qu'à la mise en œuvre des principes du concept des « îles-santé » adopté par tous les États et Territoires de la région.
Il a ajouté que la déclaration : « renforce l'engagement pris par les Ministres de la santé, lors de leur récente conférence tenue à Honiara, en vue d'élargir leur action et de renforcer leurs systèmes de santé respectifs pour faire face aux MNT et à d'autres problèmes de santé ».
Le Bureau OMS du Pacifique occidental a inscrit la prévention et la lutte contre les MNT au nombre de ses priorités, et le Comité régional de l'OMS examinera cette problématique en vue d'élargir et d'intensifier son action dans ce domaine lors de sa 62e session qui se tiendra le mois prochain.
L'organe directeur de la CPS, le Comité des représentants des gouvernements et administrations (CRGA), a également inscrit la prévention parmi ses priorités et en débattra lors de sa 41e session en novembre prochain, en vue de l'intensification des efforts de la CPS aux côtés de l'OMS.
L'OMS et la CPS apporteront toutes deux leur soutien aux délégations océaniennes qui assisteront à la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les maladies non transmissibles qui se tiendra à New York la semaine prochaine, les 19 et 20 septembre 2011, et qui devrait marquer une accélération de la lutte contre les MNT à l'échelon international et renforcer la collaboration entre les organisations et leurs partenaires.
La CPS et l'OMS félicitent les chefs d’État et de gouvernement des pays membres du Forum du sens des responsabilités politiques et de la prévoyance dont ils ont fait preuve en examinant cette question dans l'urgence. Elles remercient l'Australie et la Nouvelle-Zélande de l'appui qu'elles apportent au travail de lutte contre les MNT par l'intermédiaire du Programme océanien 2-1-22 de lutte contre les MNT, et se félicitent de l'annonce récente par l'Australie de la poursuite de son soutien à la prévention et à la lutte contre les MNT dans la région.