Antananarivo, Madagascar | AFP | samedi 26/03/2016 - Les autorités malgaches ont saisi plus de 50 kilos de corail noir, surnommé "bois de rose de mer" et menacé d'extinction, lors de deux opérations dans le pays, a-t-on appris samedi de sources officielles.
Environ 50 kg de corail, prisé pour les bijoux et les sculptures, ont été découverts à Tuléar, dans le sud de Madagascar, a indiqué à l'AFP le ministère de la Pêche.
"Le 22 mars, vers 20H00, nous avons saisi quatre sacs remplis de corail noir que transportait un Malgache dans le quartier de Sans Fil à Tuléar", a déclaré à l'AFP Jean Pierrot Randriamialitina, l'inspecteur du ministère qui a effectué la saisie.
Le trafiquant présumé, qui a été arrêté, "a acheté les coraux à Faux Cap (point sud de Madagascar) et allait les vendre à un Chinois à Antananarivo selon nos enquêtes", a-t-il précisé.
En fonction de sa qualité, le corail noir se vend entre 36 et 120 euros le kilo, selon le trafiquant cité par Jean Pierrot Randriamialitina.
Lors d'une autre opération de la police, un sac et demi de corail noir a été saisi fin février dans un hôtel à Faux Cap, selon le maire de cette ville, Sarivahy Tombozaka. Le poids de la saisie n'a pas été rendu public.
La police a également mis la main sur du matériel, dont une trentaine de bouteilles d’oxygène, un compresseur, deux moteurs de hors-bord et des combinaisons de plongée, soupçonné d'avoir été utilisé par les braconniers, a précisé à l'AFP M. Tombozaka.
Selon plusieurs sources qui ont requis l'anonymat, dont une source officielle, ce matériel appartient au fils d'un ministre.
Le propriétaire de l'hôtel où le corail a été saisi, soupçonné de complicité, a été arrêté, a-t-on appris au ministère de l'Environnement.
Les richesses de la biodiversité de Madagascar, notamment son bois de rose, ses tortues, ses reptiles, ses hippocampes, sont l'objet de nombreuses convoitises.
Le corail noir est inscrit à l'Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faunes et flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Un arrêté ministériel malgache de 2014 interdit toute forme d’exploitation notamment l’extraction, la collecte, la conservation, le transport, l’achat et la vente de corail noir au niveau national.
Environ 50 kg de corail, prisé pour les bijoux et les sculptures, ont été découverts à Tuléar, dans le sud de Madagascar, a indiqué à l'AFP le ministère de la Pêche.
"Le 22 mars, vers 20H00, nous avons saisi quatre sacs remplis de corail noir que transportait un Malgache dans le quartier de Sans Fil à Tuléar", a déclaré à l'AFP Jean Pierrot Randriamialitina, l'inspecteur du ministère qui a effectué la saisie.
Le trafiquant présumé, qui a été arrêté, "a acheté les coraux à Faux Cap (point sud de Madagascar) et allait les vendre à un Chinois à Antananarivo selon nos enquêtes", a-t-il précisé.
En fonction de sa qualité, le corail noir se vend entre 36 et 120 euros le kilo, selon le trafiquant cité par Jean Pierrot Randriamialitina.
Lors d'une autre opération de la police, un sac et demi de corail noir a été saisi fin février dans un hôtel à Faux Cap, selon le maire de cette ville, Sarivahy Tombozaka. Le poids de la saisie n'a pas été rendu public.
La police a également mis la main sur du matériel, dont une trentaine de bouteilles d’oxygène, un compresseur, deux moteurs de hors-bord et des combinaisons de plongée, soupçonné d'avoir été utilisé par les braconniers, a précisé à l'AFP M. Tombozaka.
Selon plusieurs sources qui ont requis l'anonymat, dont une source officielle, ce matériel appartient au fils d'un ministre.
Le propriétaire de l'hôtel où le corail a été saisi, soupçonné de complicité, a été arrêté, a-t-on appris au ministère de l'Environnement.
Les richesses de la biodiversité de Madagascar, notamment son bois de rose, ses tortues, ses reptiles, ses hippocampes, sont l'objet de nombreuses convoitises.
Le corail noir est inscrit à l'Annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faunes et flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Un arrêté ministériel malgache de 2014 interdit toute forme d’exploitation notamment l’extraction, la collecte, la conservation, le transport, l’achat et la vente de corail noir au niveau national.