Les présidents sortant et élu François Hollande et Emmanuel Macron ont déposé lundi côte à côte la traditionnelle gerbe des commémorations du 8 mai 1945 sur la tombe du Soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe.
Paris, France | AFP | mardi 08/05/2017 - Emmanuel Macron poursuit mardi ses consultations pour constituer son premier gouvernement, alors que les grandes manoeuvres se précisent à droite et à gauche pour préparer les législatives.
Plus jeune président à 39 ans de l'histoire de la République, M. Macron doit désormais dévoiler le nom de son Premier ministre, attendu après la passation de pouvoir fixée à dimanche 10H00.
Il doit aussi livrer la composition du futur gouvernement avant de solliciter une majorité aux législatives (11-18 juin).
En attendant, il a quitté comme annoncé la tête de son mouvement lancé le 6 avril 2016. La présidence par intérim a été confiée à Catherine Barbaroux, jusque-là déléguée d'En Marche!.
Les candidats de "La République en marche", la nouvelle étiquette du parti, seront par ailleurs investis pour les législatives avant jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions.
Côté gouvernement, les spéculations sont allées bon train lundi.
Le secrétaire général d'En Marche!, Richard Ferrand, n'a pas exclu un Premier ministre de droite. Une quasi-exigence pour Bruno Le Maire, l'un des Républicains (LR) ayant clairement manifesté sa disponibilité pour intégrer le gouvernement.
En démissionnant dans la soirée de la région Paca pour redevenir maire de Nice, Christian Estrosi, a de son côté relancé les spéculations sur son éventuelle nomination au gouvernement. Le député Christophe Castaner, porte-parole de M. Macron, a indiqué vouloir éviter tout "frondeur" dans la future majorité présidentielle qui sera "composée de femmes et d'hommes qui viennent du PS, des Républicains, du centre", mais aussi pour "au moins la moitié" de la société civile.
- 'Un jour ça suffit' -
A droite, Les Républicains sont partagés. François Baroin, qui mènera la campagne des législatives, a averti Bruno Le Maire qu'il affronterait un candidat LR dans sa circonscription s'il intègre le gouvernement. Un bureau politique doit se tenir mardi en fin d'après-midi au siège du parti.
De son côté, le PS réunit ses candidats aux législatives à la Mutualité à Paris. Le parti se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ?
Pour Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, et a dit lundi exclure "totalement" d'entrer au prochain gouvernement, pas question de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.
Mais Benoît Hamon, qui semble vouloir disputer à Jean-Luc Mélenchon le costume de premier opposant de gauche, appelle à un "maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives, mélenchonistes compris.
Au FN, après l'annonce de Marine Le Pen de vouloir "transformer" le parti dans un mouvement plus large, le numéro 2 Florian Philippot a jugé que "beaucoup sont demandeurs d'une structure encore plus rassembleuse, encore plus performante pour pouvoir accéder au pouvoir".
Selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint, En Marche! recueillerait entre 24% et 26% des intentions de vote aux législatives, devant Les Républicains (22%), le Front national (21-22%), la France insoumise (13%-15%) et le PS (8-9%).
Lundi, pour sa première sortie après son élection, le président élu a assisté aux cérémonies du 8 mai au côté du chef de l'Etat sortant François Hollande.
Après une poignée de mains et une accolade, les deux hommes ont notamment rallumé la flamme sous l'Arc de Triomphe. Ils seront également ensemble mercredi lors de la Journée nationale des mémoires de l'esclavage.
Dans la soirée, Donald Trump a appelé Emmanuel Macron pour "le féliciter de sa victoire". Les deux présidents se rencontreront le 25 mai en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles le 25 mai, a annoncé la Maison Blanche.
L'une des premières mesures annoncées par M. Macron est le dépôt d'une loi sur la "moralisation politique". Il souhaite par ailleurs "dès l'été" réformer le droit du travail par ordonnances, malgré l'opposition à gauche et les réserves exprimées par son allié François Bayrou, qui prône le "dialogue".
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi à Paris à l'appel du collectif "Front social", pour marquer leur mobilisation en scandant "anti-capitalistes" ou "Macron démission! un jour ça suffit".
Plus jeune président à 39 ans de l'histoire de la République, M. Macron doit désormais dévoiler le nom de son Premier ministre, attendu après la passation de pouvoir fixée à dimanche 10H00.
Il doit aussi livrer la composition du futur gouvernement avant de solliciter une majorité aux législatives (11-18 juin).
En attendant, il a quitté comme annoncé la tête de son mouvement lancé le 6 avril 2016. La présidence par intérim a été confiée à Catherine Barbaroux, jusque-là déléguée d'En Marche!.
Les candidats de "La République en marche", la nouvelle étiquette du parti, seront par ailleurs investis pour les législatives avant jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions.
Côté gouvernement, les spéculations sont allées bon train lundi.
Le secrétaire général d'En Marche!, Richard Ferrand, n'a pas exclu un Premier ministre de droite. Une quasi-exigence pour Bruno Le Maire, l'un des Républicains (LR) ayant clairement manifesté sa disponibilité pour intégrer le gouvernement.
En démissionnant dans la soirée de la région Paca pour redevenir maire de Nice, Christian Estrosi, a de son côté relancé les spéculations sur son éventuelle nomination au gouvernement. Le député Christophe Castaner, porte-parole de M. Macron, a indiqué vouloir éviter tout "frondeur" dans la future majorité présidentielle qui sera "composée de femmes et d'hommes qui viennent du PS, des Républicains, du centre", mais aussi pour "au moins la moitié" de la société civile.
- 'Un jour ça suffit' -
A droite, Les Républicains sont partagés. François Baroin, qui mènera la campagne des législatives, a averti Bruno Le Maire qu'il affronterait un candidat LR dans sa circonscription s'il intègre le gouvernement. Un bureau politique doit se tenir mardi en fin d'après-midi au siège du parti.
De son côté, le PS réunit ses candidats aux législatives à la Mutualité à Paris. Le parti se trouve à l'heure des choix : doit-il appartenir à la majorité d'Emmanuel Macron ? à l'opposition ?
Pour Bernard Cazeneuve, qui doit conduire la bataille des législatives pour le PS, et a dit lundi exclure "totalement" d'entrer au prochain gouvernement, pas question de se draper dans une posture d'opposant face à M. Macron.
Mais Benoît Hamon, qui semble vouloir disputer à Jean-Luc Mélenchon le costume de premier opposant de gauche, appelle à un "maximum de candidatures d'union à gauche" pour les législatives, mélenchonistes compris.
Au FN, après l'annonce de Marine Le Pen de vouloir "transformer" le parti dans un mouvement plus large, le numéro 2 Florian Philippot a jugé que "beaucoup sont demandeurs d'une structure encore plus rassembleuse, encore plus performante pour pouvoir accéder au pouvoir".
Selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint, En Marche! recueillerait entre 24% et 26% des intentions de vote aux législatives, devant Les Républicains (22%), le Front national (21-22%), la France insoumise (13%-15%) et le PS (8-9%).
Lundi, pour sa première sortie après son élection, le président élu a assisté aux cérémonies du 8 mai au côté du chef de l'Etat sortant François Hollande.
Après une poignée de mains et une accolade, les deux hommes ont notamment rallumé la flamme sous l'Arc de Triomphe. Ils seront également ensemble mercredi lors de la Journée nationale des mémoires de l'esclavage.
Dans la soirée, Donald Trump a appelé Emmanuel Macron pour "le féliciter de sa victoire". Les deux présidents se rencontreront le 25 mai en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles le 25 mai, a annoncé la Maison Blanche.
L'une des premières mesures annoncées par M. Macron est le dépôt d'une loi sur la "moralisation politique". Il souhaite par ailleurs "dès l'été" réformer le droit du travail par ordonnances, malgré l'opposition à gauche et les réserves exprimées par son allié François Bayrou, qui prône le "dialogue".
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté lundi à Paris à l'appel du collectif "Front social", pour marquer leur mobilisation en scandant "anti-capitalistes" ou "Macron démission! un jour ça suffit".