Paris, France | AFP | jeudi 27/04/2017 - mmanuel Macron et Marine Le Pen, en déplacement dans le Sud-Est, avec dans la soirée un grand meeting à Nice, poursuivent leur mano a mano à distance à dix jours du second tour de l'élection présidentielle.
La candidate du Front national a une nouvelle fois démarré sa journée à l'aube jeudi, par une sortie de quatre heures en mer à bord d'un chalutier appartenant à un candidat FN aux élections régionales de 2015, baptisé "Grâce de Dieu II".
"Madame Le Pen se promène à la pêche. Bonne promenade. La sortie de l'Europe qu'elle propose c'est la fin de la pêche française. Pensez-y", a ironisé son adversaire Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
Mme Le Pen a été accueillie au port du Grau-du-Roi (Gard) par une centaine de sympathisants scandant "Marine présidente!".
Elle en a profité pour revenir sur sa visite surprise la veille sur le site de Whirlpool à Amiens, en assurant que "ce n'était pas des militants, c'était les salariés de Whirlpool" qui l'ont alors soutenue, contrairement à ce qu'a affirmé le candidat d'En Marche!.
"Il ne veut pas l'admettre, mais c'est la réalité", a-t-elle lancé, alors que M. Macron l'a accusée de lui "avoir couru après à Amiens", en organisant cette visite surprise auprès des salariés de Whirlpool pendant que lui-même s'entretenait avec l'intersyndicale.
Elle s'en est aussi pris à BFM TV qui a affirmé que des militants FN avaient en amont de sa visite offert des croissants aux salariés pour préparer un bon accueil.
Accueilli mercredi après Mme Le Pen sur le site par des sifflets et des "Marine présidente", M. Macron avait estimé que "Mme Le Pen fait de l'utilisation politique, puisqu'elle va haranguer des militants politiques sur un parking".
Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche!, a brocardé jeudi le "Le Pen Circus" et regretté que le "front républicain ne se constitue pas" contre la candidate FN.
"Voilà une PME qui marche, mais sur la misère des autres, sur la misère du monde", a-t-il fustigé, tandis que le secrétaire général du PCF Pierre Laurent a dénoncé son "discours trompeur" et prédit "beaucoup de déception et d'amertume demain" si elle était élue présidente.
- "Jeune trader" contre "héritière née dans un château" -
M. Macron "a indiqué qu'il mettra en place une politique que je considère comme étant une politique de casse sociale par ordonnances, sans même qu'il y ait un débat devant les assemblées", a rétorqué Marine Le Pen, accusant Pierre Laurent de donner "un blanc-seing à M. Macron pour mettre en place une politique de ravage social".
La candidate du FN tiendra dans la soirée son premier grand meeting de l'entre-deux-tours à Nice, "coup de chapeau" à une région dans laquelle "traditionnellement, il y a un lien de confiance fort" avec les électeurs, a-t-elle salué dans un entretien au quotidien Nice-Matin. Elle y qualifie son adversaire de "jeune trader" qui "a la froideur des grandes entreprises qui licencient sans état d'âme".
Emmanuel Macron a lui promis mercredi qu'il ne laisserait "pas un centimètre d'espace, pas une seconde de répit, pas une once d'énergie" à son adversaire.
En meeting à Arras (Pas-de-Calais) devant quelque 3.000 personnes, il a accusé le FN d'avoir "les pires pratiques de l'Ancien Régime". "Mme Le Pen est l'héritière de ce système, elle est née dans un château et elle donne des leçons, elle se prétend du peuple", a-t-il tonné.
Il sera jeudi soir l'invité de l'émission "Elysée 2017" sur TF1 et LCI, après avoir accordé dans la journée un entretien à la presse régionale.
Emmanuel Macron, en baisse de 4 points, reste la personnalité politique qui suscite le plus de soutien, selon un sondage Odoxa diffusé jeudi. Avec 41% d'opinions favorables, le candidat d'En Marche! garde l'avantage sur Marine Le Pen, qui gagne pour sa part 4 points de popularité à 33%.
Plusieurs lycées parisiens ont été bloqués jeudi par des élèves protestant contre l'affiche du second tour de l'élection présidentielle. "Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron", résumait une pancarte devant le lycée Voltaire.
La candidate du Front national a une nouvelle fois démarré sa journée à l'aube jeudi, par une sortie de quatre heures en mer à bord d'un chalutier appartenant à un candidat FN aux élections régionales de 2015, baptisé "Grâce de Dieu II".
"Madame Le Pen se promène à la pêche. Bonne promenade. La sortie de l'Europe qu'elle propose c'est la fin de la pêche française. Pensez-y", a ironisé son adversaire Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
Mme Le Pen a été accueillie au port du Grau-du-Roi (Gard) par une centaine de sympathisants scandant "Marine présidente!".
Elle en a profité pour revenir sur sa visite surprise la veille sur le site de Whirlpool à Amiens, en assurant que "ce n'était pas des militants, c'était les salariés de Whirlpool" qui l'ont alors soutenue, contrairement à ce qu'a affirmé le candidat d'En Marche!.
"Il ne veut pas l'admettre, mais c'est la réalité", a-t-elle lancé, alors que M. Macron l'a accusée de lui "avoir couru après à Amiens", en organisant cette visite surprise auprès des salariés de Whirlpool pendant que lui-même s'entretenait avec l'intersyndicale.
Elle s'en est aussi pris à BFM TV qui a affirmé que des militants FN avaient en amont de sa visite offert des croissants aux salariés pour préparer un bon accueil.
Accueilli mercredi après Mme Le Pen sur le site par des sifflets et des "Marine présidente", M. Macron avait estimé que "Mme Le Pen fait de l'utilisation politique, puisqu'elle va haranguer des militants politiques sur un parking".
Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche!, a brocardé jeudi le "Le Pen Circus" et regretté que le "front républicain ne se constitue pas" contre la candidate FN.
"Voilà une PME qui marche, mais sur la misère des autres, sur la misère du monde", a-t-il fustigé, tandis que le secrétaire général du PCF Pierre Laurent a dénoncé son "discours trompeur" et prédit "beaucoup de déception et d'amertume demain" si elle était élue présidente.
- "Jeune trader" contre "héritière née dans un château" -
M. Macron "a indiqué qu'il mettra en place une politique que je considère comme étant une politique de casse sociale par ordonnances, sans même qu'il y ait un débat devant les assemblées", a rétorqué Marine Le Pen, accusant Pierre Laurent de donner "un blanc-seing à M. Macron pour mettre en place une politique de ravage social".
La candidate du FN tiendra dans la soirée son premier grand meeting de l'entre-deux-tours à Nice, "coup de chapeau" à une région dans laquelle "traditionnellement, il y a un lien de confiance fort" avec les électeurs, a-t-elle salué dans un entretien au quotidien Nice-Matin. Elle y qualifie son adversaire de "jeune trader" qui "a la froideur des grandes entreprises qui licencient sans état d'âme".
Emmanuel Macron a lui promis mercredi qu'il ne laisserait "pas un centimètre d'espace, pas une seconde de répit, pas une once d'énergie" à son adversaire.
En meeting à Arras (Pas-de-Calais) devant quelque 3.000 personnes, il a accusé le FN d'avoir "les pires pratiques de l'Ancien Régime". "Mme Le Pen est l'héritière de ce système, elle est née dans un château et elle donne des leçons, elle se prétend du peuple", a-t-il tonné.
Il sera jeudi soir l'invité de l'émission "Elysée 2017" sur TF1 et LCI, après avoir accordé dans la journée un entretien à la presse régionale.
Emmanuel Macron, en baisse de 4 points, reste la personnalité politique qui suscite le plus de soutien, selon un sondage Odoxa diffusé jeudi. Avec 41% d'opinions favorables, le candidat d'En Marche! garde l'avantage sur Marine Le Pen, qui gagne pour sa part 4 points de popularité à 33%.
Plusieurs lycées parisiens ont été bloqués jeudi par des élèves protestant contre l'affiche du second tour de l'élection présidentielle. "Ni Marine, ni Macron, ni patrie, ni patron", résumait une pancarte devant le lycée Voltaire.