MRCC: 324 interventions de sauvetage en mer en 2012


En 2012, le MRCC (Maritime Rescue Coordination Centres) Papeete a traité 324 affaires qui se répartissent en 147 opérations de recherche et de sauvetage, 58 opérations d'assistance aux navires et 119 opérations diverses, incluant notamment des suivis de navigation au profit de navires ayant connu un incident à bord mais ne nécessitant pas d’assistance.
 
Le nombre d’affaires traitées par le MRCC Papeete a légèrement augmenté par rapport à 2011, au cours de laquelle il avait été sollicité pour moins de 300 affaires. Cette légère progression confirme le fait que la part des opérations de sauvetage et d’assistance aux navires est en augmentation constante depuis trois ans.
 
Pour 2012, cette évolution est liée à une croissance plus importante du nombre d’opérations classées ‘’diverses’’. Comme l’année précédente, le nombre de personnes impliquées a, de la même façon, augmenté de manière significative. Passant de 570 en 2011 à 912, représentant une progression de 60%. La  gestion des alertes aéronautiques a été pris en compte.
 
Le nombre de personnes secourues, c’est-à-dire celles qui ont fait l’objet d’une opération de
recherche et de sauvetage, est en revanche en diminution notable,  55%. Le nombre de blessés n’évolue pas, il se stabilise à 13. Le nombre total de morts et de disparus est à l’inverse en légère augmentation, passant de 18 en 2010, 12 en 2011 et 17 pour 2012.
 
 
A noter qu’il n’y a pas d’aggravation de la situation, et que cette évolution est uniquement due à l’enregistrement cette année, des accidents mortels liés à la baignade où à la pêche à pied. Les 12 décès enregistrés l’an passé se répartissent comme suit :  3 plongeurs en apnée  pour la catégorie « chasse sous-marine », 1 plaisancier, 3 personnes malades, 3 découvertes de corps, 2 accidents de baignade.
 
On compte également 5 disparitions : 1 plongeur autonome, 1 plaisancier français, 1 pêcheur tombé de la falaise, et 2 marins étrangers en hors zone SAR, Search and Rescue . D’ailleurs, les recherches  ont été coordonnées par la les services néo-zélandais. L’analyse du nombre de personnes secourues, en nette régression toutefois, de décès et des disparitions enregistrés en 2012, confirme une forte diminution du nombre de morts pour la pêche professionnelle et les transits inter-îles, tendant par conséquent à indiquer que les efforts de prévention déployés commencent à porter leurs fruits.
 
TP
 
(Chiffres : mrcc bilan 2012)
 
 
 



Des balises sur les poti marara et les bonitiers

L’utilisation de radiobalises contribue à une baisse tu temps consacré à la recherche de personnes perdues ou naufragées. Leur présence à bord des embarcations de type bonitiers et « poti marara », économisera de la ressource et épargnera bien des vies, comme des exemples l’ont montré dans un grand nombre de pays, pour ne citer que le Canada. Il existe deux modèles, le premier est automatique. Il concerne les bonitiers. Enfermée dans un conteneur auto-largable, la balise est automatiquement libérée à une profondeur entre 1 et 4 mètres dans l’hypothèse d’un naufrage.

Le second modèle équipe les « poti marara ». De petite taille, il bénéficie d’une bonne flottabilité renforcée et d’un super-flash led, permettant ainsi aux naufragés d’être mieux repérés dans la nuit. Activées uniquement « en cas de problèmes », les balises émettent un signal qui est envoyé au centre spatial de Toulouse qui, rapidement, à partir du MMSI (Maritime Mobile System Identification) va informer le MRCC de Papeete qu’un navire se trouve actuellement en difficulté dans les eaux polynésiennes. A partir de là, les balises seront géo-localisées, donnant ainsi la latitude et la longitude.

Les recherches seront ainsi facilitées. Parmi les conseils les plus importants sur l’utilisation de ces balises, celui de son déclenchement : une fois que celle-ci est allumée, il faut éviter de l’éteindre par souci d’économie d’énergie. Au contraire, ces balises sont conçues pour fonctionner 48 heures au minimum, ce qui laissera largement le temps aux sauveteurs d’intervenir et de vous localiser.

Rédigé par TP le Jeudi 14 Février 2013 à 17:27 | Lu 749 fois