Tahiti, le 5 mai 2024 - La soirée Tahiti Fighting Championship Challenger Series a eu lieu samedi à Fautaua. Qualificative en marge d’un prochain événement à Toata en novembre, dans les 15 combats du jour, les amateurs et professionnels du MMA polynésien ont époustouflé.
“Make him move” s’étrangle les coachs du coin gauche de l’octogone, essayant de rendre un brin de lucidité à leur combattant en difficulté. Compliqué, quand chaque frappe qui touche renforce l’ardeur des cris qui font vibrer cette salle pleine à craquer. 4 mai 2024 : ça faisait longtemps que le stade Fautaua n’avait pas vibré ainsi. Il faut dire que le public est venu nombreux, et motivé, pour assister à la soirée Tahiti Fighting Championship Challenger Series. Mais les ‘aito du MMA l’ont bien rendue, cette ferveur au public. Dans les onze combats de la carte préliminaire, et dans les quatre combats professionnels de la main card, nos athlètes ont fait le show, tout simplement.
Après la soirée MMA à Toata de l’année 2023, l’organisateur de l’événement Raihere Dudes récidive. En 2024, celui qui désire démocratiser le MMA polynésien et propulser la prochaine génération organise deux soirées. Cette première à Fautaua, qualificative pour la deuxième soirée à Toata, en septembre prochain. Le message est clair chez les jeunes pousses des clubs alentours : ce soir, il faut gagner pour le ticket d’entrée à Toata. Mais visiblement, même en amateur on gère la pression. Nathan Mesnil de Te Aro MMA, “The beast” dit-il, le sourire aux lèvres, signe la première soumission de la soirée au troisième combat. “Je sais striker mais je suis plus un gars du sol, c’est plus technique”, explique-t-il en interview. C’est sur cette technique qu’il fait la différence. Deuxième round, après une frappe qui touche, Nathan prend une position dominante au sol avant de finir en soumission. Il n'y en a pas eu beaucoup, des combats qui se sont finis à la décision. Ce n’est pas Kaoni Rongomate qui démentira. Le jeune athlète de Raiatea fait ce soir son premier combat, face à un adversaire déjà expérimenté à la pression. Mais alors qu’il est en difficulté dans un coin de l’octogone, Kaoni trouve une ouverture et place un contre expéditif : fin de combat sur une des plus belles actions de la soirée. “Le seul moyen, c’était de chercher le KO”, souffle-t-il dans une interview en sortant de la cage.
“Make him move” s’étrangle les coachs du coin gauche de l’octogone, essayant de rendre un brin de lucidité à leur combattant en difficulté. Compliqué, quand chaque frappe qui touche renforce l’ardeur des cris qui font vibrer cette salle pleine à craquer. 4 mai 2024 : ça faisait longtemps que le stade Fautaua n’avait pas vibré ainsi. Il faut dire que le public est venu nombreux, et motivé, pour assister à la soirée Tahiti Fighting Championship Challenger Series. Mais les ‘aito du MMA l’ont bien rendue, cette ferveur au public. Dans les onze combats de la carte préliminaire, et dans les quatre combats professionnels de la main card, nos athlètes ont fait le show, tout simplement.
Après la soirée MMA à Toata de l’année 2023, l’organisateur de l’événement Raihere Dudes récidive. En 2024, celui qui désire démocratiser le MMA polynésien et propulser la prochaine génération organise deux soirées. Cette première à Fautaua, qualificative pour la deuxième soirée à Toata, en septembre prochain. Le message est clair chez les jeunes pousses des clubs alentours : ce soir, il faut gagner pour le ticket d’entrée à Toata. Mais visiblement, même en amateur on gère la pression. Nathan Mesnil de Te Aro MMA, “The beast” dit-il, le sourire aux lèvres, signe la première soumission de la soirée au troisième combat. “Je sais striker mais je suis plus un gars du sol, c’est plus technique”, explique-t-il en interview. C’est sur cette technique qu’il fait la différence. Deuxième round, après une frappe qui touche, Nathan prend une position dominante au sol avant de finir en soumission. Il n'y en a pas eu beaucoup, des combats qui se sont finis à la décision. Ce n’est pas Kaoni Rongomate qui démentira. Le jeune athlète de Raiatea fait ce soir son premier combat, face à un adversaire déjà expérimenté à la pression. Mais alors qu’il est en difficulté dans un coin de l’octogone, Kaoni trouve une ouverture et place un contre expéditif : fin de combat sur une des plus belles actions de la soirée. “Le seul moyen, c’était de chercher le KO”, souffle-t-il dans une interview en sortant de la cage.
Sur la dizaine de combats amateurs, il y avait son lot de KO et soumissions. Ce n’est pas des coups à prendre à la légère pour l’organisation médicale. En mission avec Europe Assistance, une équipe de médecins s’occupe de médicaliser tous les combats. Un des médecins explique le protocole : “Un premier examen est effectué par un médecin de la fédération pour voir si le combattant est apte à combattre et qu’il a ses certificats médicaux qui l’attestent. Ensuite, le médecin va les revoir à la fin du combat pour voir si tout va bien, et s'ils peuvent rentrer chez eux en toute sécurité.” Une présence médicale importante, aussi pour le public. Car il faisait chaud, ce samedi soir à Fautaua. “On est très nombreux et il fait très chaud, il faut prévenir les malaises.”
La superbe main card
Alors que les amateurs ont chauffé à blanc le public, la main card s’apprête à commencer. Ce sont quatre combats professionnels, qui opposent quatre combattants polynésiens à quatre internationaux. Après un premier combat en Lightweight opposant Moehau Dimier de Te Aro MMA à Thomas Charles qui finit en faveur du combattant australien à la décision partagée, Julian Schlouch s’apprête à redorer le blason de son club. Il remporte le deuxième combat professionnel en faveur de la Polynésie à la décision unanime, après une série d’assauts et de clinch suivie de coups de genou et une merveilleuse utilisation de l’espace dans la cage. Malgré l’intensité des coups, son adversaire australien Maximillian Leister-Williams n’a pas flanché. “Il était très solide, je l’ai touché plusieurs fois à la tête et il continuait d’avancer”, constate Julian au micro.
Alors que les amateurs ont chauffé à blanc le public, la main card s’apprête à commencer. Ce sont quatre combats professionnels, qui opposent quatre combattants polynésiens à quatre internationaux. Après un premier combat en Lightweight opposant Moehau Dimier de Te Aro MMA à Thomas Charles qui finit en faveur du combattant australien à la décision partagée, Julian Schlouch s’apprête à redorer le blason de son club. Il remporte le deuxième combat professionnel en faveur de la Polynésie à la décision unanime, après une série d’assauts et de clinch suivie de coups de genou et une merveilleuse utilisation de l’espace dans la cage. Malgré l’intensité des coups, son adversaire australien Maximillian Leister-Williams n’a pas flanché. “Il était très solide, je l’ai touché plusieurs fois à la tête et il continuait d’avancer”, constate Julian au micro.
En deuxième partie de la main card, l’incontournable guerrière Tehanahana Bernardino de Islander MMA s’incline à cause d’un étranglement face à une redoutable Suédoise, Nikolija Milosevic, au palmarès impressionnant : neuf victoires pour autant de combats. Puis enfin vient le main event, le fameux combat : Nauta vs Fogg. Teiki Nauta, l’étoile du MMA polynésien, face à Dimitri Fogg, dit “The Russian”. Un combat de haute intensité, à 92 kilos. Teiki la veut, cette victoire à domicile. Il enchaîne les leg kicks sur la jambe de son adversaire qui se crispe de plus en plus de douleur. Troisième round : après un bref sourire à la caméra, il accélère à 4 minutes de la fin et parvient à mettre au sol Fogg sur une grosse droite. Il part directement au sol et parvient après une lutte à placer ses bras et serrer son étreinte. L’arbitre arrête le combat. Teiki le remporte. Fautaua hurle.